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La saga des Inhibiteurs tome 1 sur 4

Dominique Haas (Traducteur)
EAN : 9782266136600
896 pages
Pocket (01/09/2004)
3.95/5   197 notes
Résumé :
La découverte d'une fabuleuse cité enfouie suscite plus de questions qu'elle n'en résout. Sylveste, archéologue, déchiffre l'histoire des Amarantins, des êtres mi-hommes, mi-oiseaux.

Une tribu renégate avait quitté Resurgam pour partir dans les étoiles et, peu aprés son retour, un mystérieux Événement avait provoqué l'anéantissement de toute vie à la surface de la planète. Ce cataclysme, les Amarantins l'avaient anticipé... Et s'ils l'avaient eux-même... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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De l'ampleur , de l'envergure et : de la difficulté .

Un roman très long et bien construit ( narration éclatée avec un accelerando vers la fin , le lieu ou toutes les intrigues convergent ).
Il a de quoi combler les amateurs de hard SF .

Le tiercé gagnant est : vaisseaux gigantesques , race extraterrestre crédible ( très! ) restituée par l'archéologie , améliorations génétiques et cybernétiques du genre humain ( différentes factions .. différentes modes .. ) intelligences artificielles , cryogénie," civilisation de machines, archéologie spatiale, plusieurs planètes colonisées avec une histoire différenciée et fouillée , nanotechnologies , religions nouvelles , duplications de conscience , sociétés différentes tant sur les planètes que dans l'espace ( qui interagissent entre elles ) , effondrements technologiques , effondrement de civilisation ) .

Tout ce petit monde et ces merveilles technologiques cohabitent se télescopent et voyagent à la vitesse de la lumière , cela a d'énormes conséquences et nous avons là un espace opéra très crédible .
Nous sommes ici à la croisées des genres : post cyberpunk , espace opéra , SF militaire ...

Ce qui frappe , c'est le caractère aboutis du traitement de toutes ces thématiques et le tout de façon fouillée , cela donne l'impression qu'on était vraiment à un tournant du genre à l'époque encore récente de sa parution . .

On a fait le reproche à Alastair Reynolds de créer des personnages désincarnés et froids . Personnellement je trouve qu'ils sont très cohérents avec le monde dans lequel ils évoluent et qu'il pourrait difficilement en être autrement !!
L'auteur sait écrire .. si ces personnages sont relativement désincarnés je préfère me dire que c'est du fait de la volonté de l'auteur . Quand on y pense , je trouve qu'ils contribuent à forger cette atmosphère du futur tellement éloignées de notre quotidien et de notre horizon .

L'espace de la révélation est pour toute ces raisons difficile d'accès .
Si on persévère on acquière les bases de cet univers méticuleusement restitué et on l'apprécie .
C'est vrai que l'on peut s'y refuser car c'est long foisonnant, ardu et une tonalité très particulière ( noire et âpre avec l' impitoyable rigueur des personnages souvent cyniques ? ) .
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EXCEPTIONNEL !
Très grand classique de SF que je n'avais pas encore lu (à ma grande honte).
Premier tome du Cycle des Inhibiteurs, ce roman pose des bases solides pour l'univers de Reynolds. L'Humanité a commencé à coloniser la galaxie et est désormais présente sur plusieurs mondes. L'avancée de la technologie a causé l'émergence de différentes factions (Ultras et Conjoineurs, notamment) que l'auteur développe de manière intelligente. Ce cycle fait partie du sous-genre du New Space Opera, la technologie est très réaliste, notamment en ce qui concerne les voyages spatiaux. Ici pas d'hyperespace ou de trous de vers, nul ne peut aller plus vite que la vitesse de la lumière. Les déplacements entre les différentes mondes peut donc prendre des décennies... Mais bon la technologie de la cryogénie et l'allongement spectaculaires de la durée de vie humaine (quelques centaines d'années) permettent de compenser cette limitation. le worldbuilding est par conséquent très crédible !
Et les extraterrestres ? Là est toute la question. L'Humanité est bien seule ! On en apprend la raison à la fin de ce roman grandiose. Reynolds apporte ici une réponse au paradoxe de Fermi.
L'ambiance est également fort réussie, notamment en ce qui concerne le Spleen de l'Infini, un gigantesque vaisseau spatial. J'ai beaucoup aimé l'aspect gothique.
La Pourriture Fondante, un virus à la fois organique et cyber, est également très intéressante et ajoute une touche à l'ambiance évoquée précédemment.
Le début du récit peut sembler compliqué, mais l'effort vaut le coup.
Pour conclure, un EXCELLENT premier tome.
J'embraie sur le second tome !
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L'action se situe entre le XXVe et le XXVIe siècle. L'Humanité s'est dispersée à quelques encablures de son monde natal (comprenez à quelques centaines d'années – lumières, une broutille dans l'univers !) grâce à la propulsion Conjoineur qui permet d'atteindre une vitesse quasi luminique. Cette colonisation a aussi été rendue possible grâce à la cryosomnie qui permet à tout un équipage de faire dodo pendant que le vaisseau atteint sa destination, ce qui peut donc prendre plusieurs dizaines d'années, même avec une vitesse relativiste. le fait d'hiberner (thème assez récurrent dans la SF du reste) permet aussi accessoirement aux humains “d'économiser” leur espérance de vie et, de ce fait, de profiter des joies d'une nouvelle vie sur un monde de pionniers. Ceci est encore plus vrai avec le développement des traitements de longévité permettant également de prolonger drastiquement la vie (en bonne santé qui plus est, c'est toujours appréciable). Mieux que ça, il est désormais possible de télécharger sa personnalité sur des supports numériques et ainsi accéder à une quasi-immortalité. Encore mieux, il existe une autre possibilité : la cybernétique.

En effet, je le disais, l'Humanité s'est développée et s'est, pour ainsi dire, diversifiée en plusieurs groupes, plusieurs factions, aux buts sensiblement différents : les Ultras, des êtres humains augmentés qui sillonnent l'espace, les Chimériques, radicalement transformés par la cybernétique justement, qui n'ont quasiment plus rien d'origine sous le capot ou encore les Conjoineurs, encore plus augmentés que les Ultras, originaires de Mars et à la technologie hyper avancée (créateurs des moteurs spatiaux du même nom)

On le voit bien, si la technologie spatiale a connue des avancées notables, elle s'est également accompagnée de transformations radicales pour les humains. le génie génétique est bien présent, le transhumanisme et le posthumanisme sont parfaitement dépeints (par l'intermédiaire des personnages clés, je vais y venir) et le tout est à la fois réaliste et cohérent. C'est une des grandes qualités de ce livre d'ailleurs, l'extrême cohérence du monde proposé par A. Reynolds ; pas question ici d'utiliser des technologies loufoques dont on ne sait rien et qui permettent d'aller plus vite que la lumière, par exemple. le tout est basé sur des avancées technologiques, certes fascinantes et un brin déstabilisantes, mais réalistes même si parfois (trop) peu décrites (les Conjoineurs).

D'ailleurs, les technologies d'implants cérébraux, aux fins d'augmentations neuronales, sont très présentes et améliorent prodigieusement les capacités sensorielles. À ce titre, un des personnages (je ne précise pas lequel pour ne pas spoil) utilise des implants de loyauté pour tenter d'en soumettre un autre (une idée qui rappelle forcément les mods de loyauté utilisés par Greg Egan dans Isolation).

La situation politique est un peu passée sous silence, il semble que les différents systèmes planétaires gèrent leurs affaires avec plus ou moins de liberté. En tout cas, il n'y a pas d'empire ou autre système centralisé qui exerce son autorité unilatéralement sur tous les systèmes, bien que certaines planètes semblent disposer d'un peu plus d'envergure que d'autres. Au final, cela m'a fait penser aux cités grecques antiques assez autonomes dans leurs fonctionnements mais disposant néanmoins d'une culture partagée avec les autres cités grecques.
La trame

L'intrigue se déroule autour de trois personnages principaux (leurs points de vue alternent indifféremment au cours des chapitres). Il y a tout d'abord Dan Sylveste, un archéologue qui est sur Résurgam dans le secteur de Delta Pavonis. C'est une planète assez hostile et stérile ; peuplée par quelques colons qui périclitent et arrivés là quelques dizaines d'années auparavant. Au cours de fouilles, Sylveste met la main sur des vestiges d'une ancienne civilisation, aujourd'hui disparue : les Amarantins (des sortes d'oiseaux plus ou moins humanoïdes) qui se sont éteints environ un million d'années auparavant suite à l'Évènement. Ce cataclysme est à l'origine des recherches de Sylveste: quelle est sa nature ? Qu'est-ce qui a bien pu oblitérer cette civilisation entière en un clin d'oeil ? La découverte des vestiges amarantins est rapidement stoppée par un renversement politique initié à Cuvier, la capitale de Résurgam (Sylveste opère loin de Cuvier). Cela aurait pu être sans incidence pour lui sauf qu'il était également le gouverneur de la planète et les rebelles au pouvoir vont l'emprisonner quelques années retardant d'autant l'analyse des découvertes faites sur les Amarantins (qui vont s'avérer être cruciales).

Entre temps, nous suivons Ana Khouri. C'est une ancienne soldate (au Bout du Ciel) qui est désormais tueuse à gages. Particularité notable : elle est employée par des clients désireux d'échapper à leur propre contrat. Pour être plus clair, ils veulent qu'elle les tue tout en n'essayant d'y échapper (afin de pouvoir s'en vanter après, ils ont la possibilité de “renaître” s'ils meurent grâce à une sauvegarde de personnalité). C'est lors de l'un de ces contrats qu'elle est recrutée (sans avoir vraiment le choix) par la Demoiselle qui va la missionner pour tuer… Sylveste.

Enfin, il y a Ilia Volyova, membre d'équipage du Spleen de l'Infini, un immense vaisseau dit gobe – lumen. Il est si grand que des sections entières sont composées de paysages naturels, avec ses forêts, prairies, etc. En outre, Volyova est chargée de l'armement à bord et dispose d'une cache d'armes terrifiantes… Elle partage la gestion du vaisseau avec deux autres Ultras : Sajaki, une sorte de samuraï augmenté et Hegazi; formant ainsi le Triumvirat (hum encore une référence antique). Un personnage d'importance, mais quasiment absent du livre (et pour cause) est le capitaine du vaisseau, Brannigan, dont on ne sait pas grand-chose à part qu'il est atteint par une maladie (la Pourriture Fondante, bon appétit !) qui le dévore à petit feu et c'est la raison pour laquelle il est maintenu dans un état de cryogénie avancée, seule méthode qui permet au mieux de stopper l'invasion de la maladie. Personnage d'importance, car une seule personne semble être en mesure de le sauver… Sylveste.
Structure

Je vais m'arrêter là pour ne pas spoiler davantage, mais sachez qu'après l'introduction des principaux personnages et leur environnement, tout se met progressivement en place et l'intérêt va grandissant! On ne perçoit pas forcément bien le lien qui existe entre les personnages, les Amarantins et tout ce qui les environne au départ, mais au fur et à mesure de l'intrigue on est littéralement plongé dans l'histoire et il est difficile de lâcher… D'autant plus que les rebondissements secondaires ne sont pas rares et permettent de renouveler l'intérêt de l'intrigue principale très fréquemment (si tant est qu'elle en est besoin).

Le récit est servi par une belle plume, A. Reynolds prend le temps d'expliquer et distille au compte goutte les éléments structurants : on n'est pas noyé sous une tonne d'infos à retenir (ce qu'on l'on pourrait suspecter de prime abord pour un ouvrage de hard SF), les quelques flash-back sont avantageusement placés sans perte de rythme, bref c'est un récit homogène et plaisant dans sa construction malgré la densité des thèmes abordés.

Le seul petit bémol que j'ai éprouvé concerne certains dialogues qui étaient incohérents et/ou avec une absence de transition correcte; des dialogues parfois hachés qui passent du coq à l'âne sans que l'on comprenne bien où l'auteur a voulu en venir / l'impression d'utiliser des raccourcis un peu wtf.
En conclusion

Un premier tome de cycle que j'ai trouvé excellent qui par sa construction progressive et son vaste univers dépayse totalement le lecteur. Vous l'aurez compris, l'aspect science de l'ouvrage est très solide (c'est une qualité pour moi) sans que cela soit rebutant ou infiniment trop compliqué. Au contraire, cela sert le récit parfaitement et les quelques éléments distillés par A. Reynolds font indubitablement penser que la suite sera encore plus réjouissante. À noter que l'âge de l'ouvrage (2000) ne le rend absolument pas hasbeen (je le dis car il peut m'arriver d'avoir un à priori idiot quant à la date d'écriture de certains livres de hard SF, se vérifiant parfois, mais ce n'est clairement pas le cas ici grâce au haut degré de maturité technologique atteint par l'Humanité dans le livre).
Lien : https://espaceduntemps.fr
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J'adorerais voir ce roman en série TV. Pas seulement parce que ça nous changerait de la médiocrité extrême des séries de SF actuelles, mais parce qu'elle gommerait sans nul doute aisément les défauts du roman et en magnifierait les meilleurs aspects. La série connaitrait surement un triomphe à l'égal du Trône de Fer.

Parmi les défauts : des longueurs, des personnages qui peinent à prendre réellement corps (mais dans la seconde moitié du livre, ils y parviennent), et d'impromptus pavés explicatifs que rien ne justifient à part le désir de ne pas larguer le lecteur. Si les explications étaient mieux intégrés dans le fil de l'histoire, ce serait beaucoup mieux. J'aurais moins l'impression que l'auteur me prend à part pour m'expliquer ce qu'il n'a pas su retranscrire par la narration.

Et pour les qualités : une atmosphère étouffante, une recherche visuelle qui s'exprime difficilement dans la prose de Reynolds, des idées qui donnent le vertige et un final spectaculaire qui mériterait bien un film (et que Reynolds a par ailleurs fort bien réussi à l'écrit).

Ça vaut un petit 4 étoiles à cause des défauts qui je l'espère vont disparaitre dans les tomes suivants.

C'est mon premier Reynolds et ça me donne vraiment envie d'en lire d'autres.
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J'ai entendu parler pendant longtemps sur news://fr.rec.arts.sf de ce roman avant d'avoir l'occasion de le lire. Et, s'il a de nombreux aspects très intéressants, il n'en reste pas moins vrai que le niveau de reprise des différents éléments pourrait se situer à la limite du plagiat, même si d'aucuns parleront évidement d'hommage appuyé. Bref, avant d'aller au fond des choses, une rapide présentation s'impose. Dans ce roman, l'humanité a colonisé un grand nombre d'étoiles, et s'y est installée (en s'adaptant par génie génétique ou prothèse mécanique au besoin). Parmi toutes ces étoiles, on va évidement ne s'intéresser qu'à un très petit nombre, et en particulier une, sur laquelle une mission archéologique a lieu.Bien sûr, comme on est dans le monde du space-opera, les voyages à travers l'espace sont abondament décrits, même si le respect des contraintes relativistes(1) introduit un ensemble de contraintes tout à fait intéressantes. Dans cet univers, où les références sont déja foisonnantes(2), vont se déchirer quelques personnages dans un but assez difficilement exprimable (disons simplement qu'il y est question d'assassinat, de résurection, de possession, et d'autres notions du même ordre). Au vu de l'introduction, vous pouvez imaginer la teneur globale de cet avis : j'ai été déçu par ce roman. Et pas vraiment par un aspect particulier (ce qui est plus simple à expliquer) mais par l'ensemble. D'abord, par les personnages. On nous présente par exemple Dan Sylvestre(3), le personnage principal de l'intrigue, comme totallement machiavélique, mais à aucun moment ses agissements ne cadrent avec cette description. Il me paraît en effet bien plus tentant de le voir comme un visionnaire un peu atteint par la force de ses visions(4). Dans le même ordre d'idée, Volyova (qui nous est présentée comme largement au-delà de la psychopathie) n'a rien d'une folle, mis à part certains troubles du comportement et une collection d'armes à en faire rêver le pire des dictateurs. Finallement, le seul personnage qui tire son épingle du jeu est peut-être la tueuse, qui est "relativement" humaine et a des motivations compréhensibles(5). Dans le même ordre d'idées, lorsqu'on arrive enfin à comprendre le sens du récit, il se révèle assez simple, voire même téléphoné(6), mais perturbé par de très (trop ?) nombreuses intrigues périphériques. Bien sûr, ces intrigues occupent l'esprit (et les pages, pour arriver à un total de près de 900). Mais elles ne permettent cependant pas de constater que, là aussi, les précurseurs de [a:Alaistair Reynolds] sont assez nombreux. Entre le cycle du Centre galactique de [a:Benford|22645|Gregory Benford|http://photo.goodreads.com/authors/1224059011p2/22645.jpg], [b:Un feu sur l'Abîme|77711|A Fire Upon The Deep (Zones of Thought)|Vernor Vinge|http://photo.goodreads.com/books/1170900383s/77711.jpg|1253374] de [a:Vernor Vinge|44037|Vernor Vinge|http://photo.goodreads.com/authors/1215099239p2/44037.jpg], le sujet des secrets bien cachés de l'univers est plutôt bien couvert. Je ne crois pas que l'auteur ait eu une si bonne idée en souhaitant à nouveau le traiter. Surtout de cette manière. Finallement, il ne nous reste plus que le, ou plutôt les, décor. Là, heureusement, la déception est moins amère. Entre Chasm City et le spleen de l'infini, gigantesque nef spatiale en déliquescence, on est dans un univers très nostalgique, ou le meilleur est passé depuis longtemps, ce que vient d'ailleurs confirmer le métier d'archéologue de Sylvestre. Et ces variations sur le thème de l'abandon et de la ruine sont très bien trouvées(7). Finallement, il y a là trop de références pour que ce roman puisse être à mes yeux autre chose qu'une tentative, bien faite mais sans âme, de marier trop de sources. un peu comme une soupe dont les trop nombreux ingrédients s'étoufferaient réciproquement, je n'ai pas pu adhérer à un récit qui passait son temps en clins d'oeils trop appuyés à d'authentiques auteurs de space-opera(8) (1) Aucun mobile ne peut se déplacer plus vite que la lumière. Et, dans le même ordre d'idées, des effets relativistes apparaissant dès qu'on dépasse c/10 (où tout le monde aura reconnu c comme la vitesse de la lumière) font que le temps à bord des vaisseaux se rapprochant de c s'écoule nettement plus lentement qu'à l'extérieur de ceux-ci.(2) Sans effort, on peut penser à Benford, Simmons, Banks(3) Dont les yeux d'acier n'auront pas manqué de vous faire penser à un authentique démiurge : le Palmer Eldritch du [b:Dieu venu du Centaure|14185|The Three Stigmata of Palmer Eldritch|Philip K. Dick|http://photo.goodreads.com/books/1166585060s/14185.jpg|1399376] (encore une citation, et ça n'est pas la dernière, loin de là).(4) Ce dont l'auteur se justifie fort bien, du reste.(5) Parce que celles de Sylvestre tiennent avant tout du Deus Ex Machina(6) Typiquement, le coup de la demoiselle qui n'est autre qu'une ancienne copine de Sylvestre, c'est presque trop les feux de l'amour pour moi.(7) J'ai notamment adoré le système de "tramway" de Chasm City.(8) Je sais, je place Benford parmi ces auteurs alors que je dis toujours que ses romans sont au mieux des brouillons. C'est vrai, ses romans ne sont que des brouillons. Mais des brouillons riches de ses idées.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Khouri entendit simplement un bruit de pantoufles, pendant que le scaphandre, ouvert, se dirigea vers elle. Elle sentit une légère pression sur sa colonne vertébrale et l'arrière de ses jambes,ses bras et sa tête. Elle vit les parties latérales de la tête se plier autour d'elle, puis les jambes et les bras du scaphandre envelopper ses bras et ses jambes. La poitrine se referma avec un bruit de succion. Sa vue était réduite, mais elle vit les membres se refermer autour des siens. Puis la tête se forma. Après quelques instants d'obscurité, une partie de celle ci devint transparente, puis s'éclaira de nombreux compteurs et de graphiques. Elle respira l'air frais, mentholé, à pression atmospérique.
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Excellent, peut-être d'abord un peu difficile (A.Reynolds est astrophysicien de formation) ,mais cela vaut le coup tant son univers est inventif et inquiétant.
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