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J’ouvris tous les tiroirs, découvris un carnet noir. Il datait de l’année de ma naissance, les pages étaient blanches, rien n’y était inscrit, sauf au jour de ma naissance, une phrase unique y figurait :
« Lumière invisible à mes yeux »
Je cherchai les clefs dans ma poche. La grande avait disparu. L’étiquette était accrochée à la plus petite, et les mots illisibles étaient soudain réapparus. C’était la même écriture que celle du carnet, elle composait la même phrase que je murmurai encore et encore : « Lumière invisible à mes yeux » me revenait sans cesse comme une ritournelle, un chant de l’au-delà.
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