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En plein coeur des années 60, les Black Panther se battent toujours pour l'égalité des personnes noires. Un combat bien difficile avec beaucoup d'obstacles.

Le noir et blanc accentue la haine, la souffrance, la colère et la violence que l'on retrouve à chaque page que l'on tourne. La colère des partisans rêvant d'égalité rencontre le racisme enraciner d'années d'obscurantisme. Une confrontation menant à la mort, au rejet, à l'injustice... Les marches silencieuses pour le respect n'ont pas d'impact à court terme et les mentalités stagnes.
La perte d'une mère, l'emprisonnement d'un père, la passivité d'un grand-père, voilà le cadre dont lequel grandir cette petit fille au coeur de l'histoire des Etats-Unis. Au fil des pages pas d'espoir, d'ailleurs cela est-il permit? Faut-il croire à des jours meilleurs quand chaque jour est un combat pour des choses simples?

Une lecture saisissante qui remet en perspective des comportements qui reviennent dans le quotidien en France. Un beau livre qui pourrait avoir une suite.
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Un diptyque pour un récit fort au sein du mouvement des black panthers.

Détroit. Michigan. Nous sommes dans les années 60. Vermont Washington, jeune noir plein d'idéaux et de colère, a rejoint le black Panther party, mouvement révolutionnaire-américain, pour faire vivre le « ten point plan », l'un des documents centraux de propagande d'éducation et de recrutement.

Les deux tomes de ce récit sont l'occasion de nous décliner le contenu des 10 points de ce dernier (5 points dans chaque album) tout en suivant le combat difficile, souvent empli d'injustice et de confrontations de Vermont, sa famille et ses amis.

Le dessin en noir et blanc est très réaliste, ajoute un côté sombre au scénario. Pas de sourire dans cette lecture, juste un aperçu d'une époque sombre de l'histoire des hommes.
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« Motherfucker » scénarisé par Sylvain Ricard, dessiné par Guillaume Martinez et édité par l'excellente maison Futuropolis est un roman graphique qui traite d'un thème que je n'avais jusqu'alors jamais croisé dans ce format. le lecteur plonge au coeur de l'Amérique raciste des années 70 et, dans le sillage de Vermont Washington, personnage principal de ce récit, pénètre au sein du mouvement des Black Panthers, un parti afro-américain virulent, luttant pour la cause des droits du peuple noir.

Le format de ce récit est ingénieux : chaque clause du « Ten Point Program » des Black Panthers est illustré par des épisodes de la vie de Vermont et de ses amis. le lecteur peut ainsi considérer l'ampleur du mouvement raciste et il a une vision très large des injustices et sévices subis par le peuple noir. le lecteur réalise à quel point le racisme est omniprésent, étouffant et touche à tous les aspects de la vie de ses « victimes ». Professionnels, privés, intimes... Ce récit démontre l'importance et la légitimité de l'existence d'un tel parti, mais ne prend pas position. L'auteur parvient à éviter de sombrer dans le manichéisme et ne présente pas les Black Panthers comme le Bien absolu. Nous avons simplement une palette de personnages que l'on accepte avec leurs douleurs, leurs difficultés, leurs espoirs et leurs rêves. Des personnages qui luttent contre l'oppression et les injustices avec les seuls moyens dont ils disposent...

Le graphisme, tout en noir et blanc, offre une grande nuance de gris et épouse ainsi à merveille les propos du récit. A la fois ironique et intelligent, ce choix prouve que noir et blanc peuvent s'unir, passer outre les clivages et donner vie à quelque chose de fort et puissant. Les traits offrent une grande richesse de détails et donnent un souffle énergique à un récit qui défend les plus importants principes de vie.

Instructif, émouvant.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Deuxième partie d'une BD intelligente avec de très beaux dessins de Guillaume Martinez.
Dans "Motherfucker" Sylvain Ricard poursuit son illustration par l'exemple du programme des Black Panthers difficile à appliquer en raison de la répression.
On a envie de les soutenir et d'être solidaire. Pour autant, l'histoire de Malcom Washington montre bien la particularité de la lutte contre la discrimination raciale des noirs américains qui n'ont pas voulu s'associer à leurs frères blancs qui, pour eux, ne peuvent pas partager leur vécu douloureux.
Il ne s'agit pas uniquement de défendre des idées mais de changer les comportements.

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Deuxième et dernier tome du récit sur les Blacks Panthers. On retrouve Vermont Washington, personnage principal. La trame est identique au premier tome : énumération des 6 derniers points du "Ten Point Plan".
Toujours une situation illustrant le "point" en question. La tension monte avec la police, des manifestations ont lieu plus souvent, mais rien n'a l'air d'évoluer pour les afro-américains.
Un récit intéressant, qui nous montre bien la réalité pour les noirs aux Etats-Unis au début des années 60. Un peu plus de profondeur, d'approfondissement sur le mouvement aurait été encore mieux.
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« Point 10 : Nous voulons des terres, du pain, des logements, de l'éducation, des vêtements, la justice et la paix. Notre objectif politique majeur est l'organisation, sous le contrôle des Nations unies, d'un référendum au sein de toute la colonie noire : seuls les citoyens noirs auront le droit d'y participer. Ce référendum devra décider du destin national du peuple noir » (Ten Point Plan – 1966).

Fin des années 1960, Etats-Unis. Par l'intermédiaire de Vermont Washington, nous découvrons le combat mené par le Black Panther Party, mouvement révolutionnaire afro-américain, qui revendique une reconnaissance pleine et entière des Noirs par la société américaine ; en tant que citoyens américains de plein droit, ils aspirent au respect, à l'accès à l'éducation, à l'employabilité… comme tout autre citoyen américain. Un combat pour la liberté et l'égalité de tous les individus, sans distinctions de race, de statut social ou d'appartenance religieuse…

Une question de société malheureusement toujours à l'ordre du jour.

-

Second et dernier volet du diptyque Motherfucker démarré en juin 2012. A l'époque, mon engouement pour le premier tome était modéré. J'avançais le côté conventionnel des propos, regrettais que le récit ne gagne pas en puissance et qu'il manque de spontanéité.

J'avais effectivement jugé un peu vite le travail du Sylvain Ricard. J'étais pourtant consciente de l'impossible exercice d'offrir une conclusion ferme et définitive alors que je n'avais qu'une vision partielle de l'histoire. « L'issue tragique du diptyque semble être une évidence » disais-je… et si c'est effectivement le cas, ce n'est en tout cas pas celle que j'avais imaginée.

La trame narrative poursuit son énumération, article par article, du Ten Point Plan rédigé en 1966 (je les avais repris dans ma chronique du tome 1). Cette seconde partie de Motherfucker reprend donc son fil conducteur et développe les 5 derniers points du programme politique du Black Panther Party. Les différentes pièces de l'échiquier ayant été placées dans le premier volet du diptyque, Sylvain Ricard s'attèle désormais à faire monter la tension. de la rancoeur du premier tome on passe au registre de la colère. Un vent de révolte souffle au travers de ses pages, les attitudes des personnages – que j'avais jusque-là trouvés sur la réserve – se révèlent et leurs carapaces volent en éclats. Chacun affiche une volonté ferme de défendre ses convictions, certains sont même prêts à payer le prix fort pour défendre la cause des Noirs : égalité des chances, lutte contre le racisme et l'intolérance… Les personnalités sont assumées, quitte à bousculer le lecteur dans ses propres représentations. Ce choix narratif s'avère opérant puisque enfin, il est possible d'investir les différents protagonistes voire d'éprouver de l'empathie à leur égard. le lecteur devient partie prenante du combat.

(...)
Pour lire l'intégralité de l'article :

Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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