Familière de Jorn Riel en livrodio (où Denis Wetterwald et Dominique Pinon exercent leur talent pour un rendu qui chatouille délicieusement les oreilles), j'étais en territoire connu. L'histoire de l'ours m'a tenue jusqu'au bout mais par la suite je me suis ennuyée dans les cases. Le dessin, monotone, n'est pas vilain, il est bien en phase avec ce "don presque oriental pour laisser les choses évoluer sans se faire de souci". Il manque cependant d'un pep's qui dynamiserai la narration. Il peine à rendre la drôlerie du texte.
Je préfère m'en retourner vers des lecteurs gouailleurs et pétillants (la version papier rose quant à elle me pose des problèmes de concentration).
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