Surprise !
Ce roman m'a rajeuni de quelques 57 ans quand, dans mon adolescence, je lisais Delly.
Oui Delly !
J'y est retrouvé les mêmes situations un peu niaises et invraisemblables de jeunes filles pures qui se sacrifient pour les autres, les mêmes amours ancillaires ou contrariées, les mêmes princesses qui s'ignorent et les mêmes couples soi-disant si peu assortis, elle virginale et lui hautain, méprisant, mais dont on sait dès le début qu'ils vont évidemment, s'aimer avec délicatesse et respect...
Je dois avouer qu'à cette époque j'adorais ce genre de roman pour jeunes filles en fleur des années 60 (Ahhh... "La jeune fille emmurée") !
J'ai grandi, je n'ai plus quinze ans mais et même si j'ai gardé le recul et le léger sourire en coin qui s'imposent :=), je suis allée au bout des 602 pages, qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux trois que j'ai déjà lus dans la série des Sept soeurs.
Et c'est bien là le problème.
On peut avoir Grieg dans l'un, le Christ Rédempteur dans l'autre ou
Beatrix Potter et le roi Édouard VII en personne dans un troisième, on tourne en rond de volume en volume.