Ne laisse jamais ta peur décider de ton destin.
J'ai découvert cette saga cette été avec la sortie du dernier et 7ème tome mais surtout le décès de l'autrice.
En bon petit mouton que je suis, j'ai voulu a mon tour découvrir cette histoire.
Bien m'en a pris car ce premier livre à été une très bonne lecture pour moi.
J'ai aimé voyager avec Maïa, dans le présent comme dans le passé et je trouve cette histoire très très intrigante.
Ce roman est à la fois poétique et énigmatiques et j'avoue j'ai succombé.
J'ai maintenant hâte de lire les prochains tomes.
Ceux qu'on aime sont irremplaçables.
Une seule critique de Luiza Aires Cabral, et toutes les portes qui se sont ouvertes pour toi à Rio se refermeront immédiatement.
Bel quitta sa mère en soupirant, mais elle avait envie de hurler. Peu importait ce que les Aires Cabral penseraient de ses parents! Elle refusait d'être vendue à quiconque comme un vulgaire objet.
Ne laisse jamais ta peur décider de ton destin.
Quand est apparue la haie d’épicéas qui protégeait notre maison des regards indiscrets et que j𠆚i vu Marina, debout sur la jetée, la mort de Pa s𠆞st imposée à moi avec son implacable réalité : l’homme qui avait fait de nous les princesses de son royaume n’était plus là pour l𠆞nchantement.
Je me souviens du jour où, après qu'il m'eut offert un ravissant renne en bois sculpté en me jurant qu'il venait du père Noël, une femme en uniforme s'est avancée avec un paquet dans les bras. Et le paquet bougeait.
- Je t'ai apporté un autre cadeau, Maia, le plus extraordinaire qui soit. Une petite sœur. Maintenant, tu ne seras plus seule quand je dois m'absenter.
— Gustavo? demanda Bel en sortant de la maison. Où vont habiter vos parents une fois que je vivrai ici?
Il leva un sourcil étonné.
— Mais ici, avec nous. Où iraient-ils?
Lentement, Bel se leva et se glissa dans son lit, roulée en boule à l’image du fœtus qu’elle portait en elle, les bras serrés sur sa poitrine comme pour retenir les morceaux de son cœur brisé.
Comme dans toute économie à croissance rapide, au début, les nouvelles richesses ne profitent qu'à un pourcentage infime de la population, tandis que le sort de la vaste majorité, à savoir les pauvres, ne change pas.