Trouver. Perdre. Est-ce que vous avez bien réfléchi à ce que c’est que la perte ? Ce n’est pas tout simplement la négation de cet instant généreux qui vint combler une attente que vous-même ne soupçonniez pas. Car entre cet instant et la perte il y a toujours ce qu’on appelle – assez maladroitement, j’en conviens – la possession.
Or, la perte, toute cruelle qu’elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l’affirme ; au fond ce n’est qu’une seconde acquisition, toute intérieure cette fois et autrement intense.
Vous l’avez senti d’ailleurs, Baltusz ; ne voyant plus Mitsou, vous vous êtes mis à le voir davantage.