Un enfant a besoin d’amour et de stabilité, et je veillerai à ce que le mien n’en manque jamais, même si je dois pour cela aller me cacher avec lui au bout du monde.
Le bébé n’a rien. La décharge d’adrénaline que m’a causée la peur ne lui a pas échappé, à en juger par ses gigotements, mais il est bien protégé, et la ceinture de sécurité m’a évité de heurter le volant.
Mais sans doute la nature humaine était-elle ainsi faite : les gens avaient besoin de se regrouper, ne serait-ce que dans l’obscurité d’une salle de cinéma.