Citations sur Le Secret des diamants, tome 2 : Dans l'ombre du mystère (10)
Tu connais un type depuis vingt-quatre heures, et tu penses déjà couches et biberons ! Voilà ce qui arrive quand une femme s’entiche d’un homme. Ça la rend molle et sentimentale
On a beau être une femme forte, capable d’affronter les difficultés de la vie, il est des circonstances où on apprécie d’avoir quelqu’un à ses côtés.
Quand tout va mal autour de soi, la meilleure chose à faire n’est-elle pas de se cramponner à un désir d’une telle intensité ? Dans les circonstances actuelles, elle n’avait plus que lui. Pourquoi refuser ? Pourquoi se détourner du réconfort, de la passion, de la vie, alors que son instinct lui soufflait à quel point il avait besoin des mêmes choses qu’elle ?
On ne fréquente pas les bars depuis sa plus tendre enfance sans voir couler le sang une fois ou l’autre.
La vie y avait moins de prix qu’un crachat sur le trottoir. Ceux qui tenaient à l’existence s’enfermaient à double tour dès la nuit tombée, et attendaient le matin. Ici, les tags n’étaient pas une forme d’art, mais une menace.
Aucune échappatoire. Il l’avait voulue pour lui, et prise, point final.
Eh bien ! Il n’était pas un animal. Il pouvait se contrôler, était doué de raison. Alors, il fallait raisonner. Tant mieux si la morsure lui laissait une cicatrice : ça lui servirait de leçon. Lorsqu’on ne peut se faire confiance à soi-même, comment se fier aux autres ?
Bon sang ! Cette femme était une vraie bombe ! songea Jack, à son corps défendant. Il avait l’avantage sur elle et, malgré cela, elle lui crachait les mots au visage, le provoquait, tout en sachant qu’elle n’avait pas une chance de gagner à ce jeu-là. En plus de tout, sexy en diable, moulée dans ce jean et cette chemise froissée.
Je ne prends pas les femmes de force, ma belle. Ce n’est pas parce qu’un comptable s’est entiché de vous qu’il faut vous croire irrésistible. Et pour votre information, les flics ne s’intéressent pas à moi. C’est vous qui êtes dans leur collimateur.
Jack avait souvent le sentiment de ne pas appartenir à son époque. Il aurait plutôt fait un bon chevalier du temps du roi Arthur… Un chevalier noir. Il adhérait à la philosophie de la force au service du droit.
Arpenter l’Ouest à cheval ne lui aurait pas déplu non plus. Poursuivre les desperados — sans s’embarrasser de toute la paperasserie moderne associée à la justice ! Les traquer, leur mettre le grappin dessus et les ramener, morts ou vifs, mais les ramener !
De nos jours, faire le justicier, c’était toute une histoire. Les voyous se payaient les services d’un avocat — quand l’Etat ne leur en fournissait pas un gratuitement ! Quant aux tribunaux, ils finissaient toujours par s’excuser des désagréments occasionnés aux agresseurs, violeurs et autres assassins. Tout cela en vertu des Droits de l’homme.