Citations sur Lieutenant Eve Dallas, tome 36 : Préméditation du crime (8)
Les chiffres ne mentent pas, lieutenant. Tôt ou tard, ils finissent par s’additionner correctement, et tout cet argent empoché vite fait bien fait se révélera un mauvais choix.
Les gens détestent faire l’objet d’un audit.
Aucun financier n’acceptera de confier le dossier d’un client aux flics. Nous avons besoin d’un mandat qui couvre tous ceux traités par la victime au cours du mois. Yung nous l’obtiendra. On gagnera du temps.
Il est assez courant qu’une personne ciblée par un audit essaie d’offrir au responsable du contrôle ou à un autre membre du personnel un bakchich pour qu’il ou elle dissimule ce que l’examen pourrait révéler. L’accepter est un délit pouvant entraîner une peine de prison ou une amende importante, la perte d’une licence obtenue à la sueur de son front et le renvoi de la firme.
Ce n’est pas facile de briser une nuque. Il est préparé, suffisamment maître de lui pour ne pas la massacrer, mais pas spécialement professionnel. Un militaire, un paramilitaire habitué aux actions sur le terrain où l’on n’a pas besoin de faire le ménage avant l’arrivée des flics ?
— Les avocats se font des ennemis, fit remarquer Eve.
— Comme les juges. J’en suis conscient. Mais Denzel est spécialisé dans le droit du patrimoine et des finances. Il ne plaide pas, ne traite pas d’affaires criminelles ou familiales, deux domaines qui peuvent embraser les passions. C’est un homme de chiffres.
Un homme ne gifle une femme que lorsqu’il veut l’humilier. Il la tabasse s’il est énervé ou soûl et se fiche des dégâts. Il gifle pour blesser et intimider. En outre, ça m’a bien l’air d’un revers – les marques des phalanges sont visibles.
Un accident peut toujours survenir. Il arrive qu’on se blesse en travaillant.