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4,4

sur 882 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Superbe roman
Shantaram, c'est l'histoire d'un prisonnier australien qui s'est évadé et qui se construit une nouvelle vie en Inde.
J'ai suivi avec intérêt les aventures de cet homme qui nous conduisent des arcanes de la mafia jusqu'en Afghanistan mais surtout, je me suis régalé de découvrir de très nombreuses facettes du sous-continent. J'ai adoré le passage dans le bidonville de Bombay, les pages pendant lesquelles le héros est en prison, la découverte de la vie dans un village, les quelques moments au coeur de la circulation.
Mais ce n'est pas tout, ce texte nous propose des réflexions sur l'existence et ce n'est pas le moins passionnant.
Je me suis attaché aux personnages et j'ai chaque jour repris avec un grand plaisir la lecture.
Un gros livre, un grand livre.
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Shantaram a été pour moi une découverte, un voyage des sens et de l'imagination plus que la lecture d'une simple vie remplie d'aventures. Shantaram a su me parler de Bombay, cette ville que je ne connais pas encore comme aucun livre n'a su me parler d'aucune ville auparavant. C'est la beauté des descriptions, le tourbillon des détails chatoyants qui m'ont séduite dans ce récit extravagant, où l'on passe le plus clair de son temps à se demander si tout cela est bien une histoire vraie.
Au delà de la découverte d'une Inde magique et chaleureuse, Shantaram plonge aussi au coeur de nos interrogations sur le monde, sur les gens, sur la religion, les religions et leur cohabitation dans une Bombay cosmopolite. Il soulève des questions intemporelles sur le bien et le mal, et rappelle constamment que les bonnes intentions ne font pas les bonnes actions comme les mauvaises intentions peuvent engendrer de bonnes actions. C'est une spirale d'apprentissage où chaque étape est cruciale pour mener à la seconde, où chaque choc a sa raison, son histoire et sa propre vérité.

C'est un livre à lire à coeur ouvert, en laissant les mots faire écho à notre propre mémoire, en laissant les actions nous guider dans un périple sans fin, en laissant les sentiments nous submerger tandis que le personnage principal les refoule. C'est un livre où la complexité des êtres humains et de leur destin apparait dans toute sa splendeur, où la naïveté des plus durs d'entre nous éclate au grand jour ainsi que la propension qu'ont les grands hommes à manipuler les petits pour faire un monde meilleur. C'est un livre qui pose la grande question du bien et du mal dans notre société, du crime et de l'illégalité, de la douleur et de l'amour, de la perte et du pardon. C'est majestueux et je le relirais surement encore, pour saisir toutes les nuances qui m'ont certainement échappées à cette première lecture.

(lu en anglais)
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Waouh ! Quel livre ! Et quelles émotions !
Peu importe que l'écriture est simple, peu importe le nombre de pages, le livre se lit sans difficulté. J'ai beaucoup aimé les aventures de Lin, j'ai été touché par la générosité des gens simples. Comment oublier Prabaker ? Comment oublier ce roman ? C'est impossible !
Grégory David Roberts a écrit ‘ L'ombre de la montagne', un autre pavé, semble-t-il. Je ne sais pas s'il sera aussi intéressant que ‘Shantaram'. J'ai mes doutes, mais je lirai la suite.
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Un livre magnifique en terme d'aventure, de depaysement et de descriptions des turbulences de l'ame, en particulier l'amour et l'amitie.

Cet ouvrage autobiographique qui se concentre exclusivement sur l'exil de l'auteur en Inde est surprenant, tres bien ecrit et extremement touchant.

Je vous le conseille fortement!
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Une longue critique ne suffira pas...
Magnifique, magistral, un chef d'oeuvre !
1 000 pages de pur plaisir. On est en Inde, on sent les odeurs, les personnages nous frôlent et nous emmènent avec eux.
J'ai rarement voyagé comme cela.
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J'ai lu plus de 120 livres depuis Shantaram et pourtant, il n'est jamais complètement sorti de ma mémoire. Quant aux ouvrages parvenant à sa hauteur, sur ladite centaine, ils se comptent sur les doigts d'une main. Ce préambule explique à quel point ce roman fut vraiment ma révélation de 2009, roman dont, selon la formule consacrée (et je vous l'accorde, fort éculée), "je ne suis pas sortie indemne" !

Je l'avais pourtant entamé comme bien souvent, c'est-à-dire dans une confortable ignorance de son auteur comme de sa réception critique, si bien que l'on ne peut me soupçonner d'avoir été influencée par autre chose que le talent de l'écrivain et mes propres émotions.

La difficulté est maintenant de parvenir à transcrire sans trahir : donner aux autres envie de lire ce livre, mais sans trop en dire et ne pas me perdre non plus en dithyrambes, sous peine de décevoir les futurs lecteurs, qui s'en seraient fait une trop haute opinion. Je dois également admettre qu'il est nettement plus facile de critiquer (voire d'accabler !) un ouvrage que l'on a détesté, plutôt que d'encenser celui que l'on a adoré...

Tout ceci étant posé, je me lance : roman autobiographique (je reviendrai sur cette appellation), mais aussi roman-fleuve (plus de 900 pages), roman protéiforme, roman picaresque, Shantaram est tellement foisonnant que l'esquisse d'un résumé ne peut lui rendre justice. Disons simplement que le héros, australien, arrive en Inde, à Mumbai (Bombay), après s'être évadé de prison. Tombé sous le charme (voire l'emprise) de cette ville grouillante et tentaculaire, il va y vivre dix ans, se recréant un monde et une famille à travers de nombreuses péripéties et aventures.

... la suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..
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Un roman marquant, un incontournable! parmi ces romans dont vous vous souviendrez longtemps!

Il ne faut pas avoir peur des long (très long) roman. (plus de 1000 pages).
Mais quel plaisir!
On plonge très vite avec Lin dans une Inde authentique!

La large part autobiographique de ce roman le rend tellement juste, nous y sommes, nous vivons avec lui toutes ses aventures, ses joies, ses craintes, ses déceptions, et ses douleurs..

Malgré la longueur il n'y a pas de temps mort, des rebondissements, des changements radicaux, nous sommes suspendus à la plume de Gregory David Roberts jusqu'au bout.

Je recommande!!!




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Cet énorme et somptueux récit n'est pas une oeuvre fictive mais un très long témoignage de l'auteur qui l'a vécu … Fin des années 70, ce dernier s'est échappé d'une prison australienne (où il purgeait une grosse peine suite à une attaque à main armée), parce qu'il pensait y laisser la vie si il y demeurait plus longtemps. Au début des années 80, avec un faux passeport (sur lequel il se prénomme Lindsay), il atterrit à Bombay, pour une aventure qu'il n'imagine même pas …

Dès les premières heures de son arrivée, il va rencontrer un jeune guide indien du nom de Prabaker (Prabu pour les intimes) qui sera son compagnon de route pendant quelques années et avec qui il passera six mois dans son village natal (la mère de Prabaker le re-baptisera « Shantaram) Mais pour Prabu, il sera toujours Lin (Linbaba).

Dès le premier jour également, il va découvrir le café « Chez Leopold » et ses habitués européens, tous plus ou moins névrosés, qui deviendront des compagnons d'exil : la belle Karla dont il sera éperdument amoureux, mais aussi Lisa, Lettie, Ulla, Maurizio, Modena et surtout Didier, ce français gay, juif, dépressif et alcoolique. Sans oublier tous les « locaux » dont la liste est trop longue pour être totalement citée ici … (Anand, Kavita, Johnny Cigar, Khaderbhay, Mme Zhou, etc …)

Six mois dans le village de Prabu, six mois dans le même bidonville que ce dernier (où il sera considéré comme le Docteur linbaba grâce à sa trousse de premier secours et ses connaissances en secourisme puis plus tard à l'achat de médicaments de contrebande) prison indienne, collaboration mafieuse, départ vers le Pakistan et l'Afghanistan durant la guerre russo-afghane, retour à Bombay (où la trahison de Karla lui brisera le coeur), bref une inimaginable suite d'évènements digne d'un roman noir dont il sortira vivant par miracle !

C'est beau, c'est terrifiant, c'est complètement dépaysant et passionnant ! Gregory David Roberts livre une confession sans fioriture, sans langue de bois, au cours de laquelle il ne cherche pas à embellir les faits ni sa nature profonde.

Pour la petite histoire, voici ce qui a amené l'auteur à se retrouver dans cette situation peu banale : jeune rebelle de 24 ans dont le mariage a échoué, il se retrouve privé de sa fille et sombre dans la drogue puis dans la délinquance pour se payer ses doses … Lorsque plus tard, il sera repris en Allemagne et à nouveau incarcéré, il écrira ses « mémoires » indiennes qui seront éditées et rencontreront un très grand succès. Depuis qu'il a terminé de purger sa peine, il s'occupe d'une fondation indienne, a épousé une princesse moldave. Après avoir résidé à Genève, il s'est finalement retiré de la vie publique (en 2014).
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Assurément, Shantaram est entré au Top 10 des livres de ma vie !
J'ai l'impression qu'en 2007 les lecteurs français sont passés à côté de ce merveilleux roman-monde ! En tout cas, moi, je l'ai laissé passer. La faute est désormais réparée.
C'est un roman d'aventure et de rédemption, un récit lumineux empli d'humanité. Les personnages sont tout à fait incarnés. le héros finalement n'est pas Lin, mais plutôt Bombay (Mumbai), la ville suprême. Mais quelle vie ! Même si le lecteur sait que G.D. Roberts a construit son livre sur la trame de sa propre vie, on est intrigué de savoir quelles parts de vérité et de fiction se partagent ce chef-d'oeuvre baroque et épique, ce livre total qui contient toute la condition humaine. Immense roman !
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Il lui a fallu 13 ans pour l'écrire, il m'a fallu 3 mois et demi pour le lire. Pour me délecter de chaque phrase, de chaque mot de ce livre fantastique. Lin, australien évadé de prison se réfugie en Inde. Trafiquant de drogue, médecin dans un bidonville, petite main de la mafia, prisonnier ou encore guerrier en Afghanistan, il va vivre mille vies et rencontrer tout autant de personnes. Des amis, des frères, un père spirituel, des femmes : il trouve l'amour, l'amitié, la trahison, la vengeance, le pardon. On traverse cette épopée, on vibre auprès de Lin, on découvre l'Inde profonde, sale, pauvre, dangereuse, cosmopolite. Comment ne pas aimer ce roman si bien écrit ? Si vous n'avez pas peur des pavés de plus de 1000 mots, allez-y, plongez dans cette aventure fascinante. Et dites m'en des nouvelles.
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