AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 2741 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Commenter  J’apprécie          30
Si je devais résumer ce livre en 1 mot, ce serais sans doute celui-ci:
Nuuuuuuul !!!!!!!!!!!
Il donne l'impression qu'il a été écrit par un prof de français devant faire des résumés pour ses élèves pour qu'ils puisssent réviser leur prochain DS. Tout ce qu'il raconte, c'est un résumé des actions de ces stupide chevaliers. En parlant de ces idiots de personnages principaux qui ne sont en fait que
les compagnons du grannnnnd Wellan, l'on ne parle quasiment que de lui (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose) à l'exception des passages mentionnant la vie "intéressante" des autres chevaliers qui on tous une personnalité plus ou moins identique. L'autrice essaie de donner à chacun une personnalité en leur attribuant un défaut. Mais quelle stupidité! Personne ne possède un seul défaut. L'autre chevalier que j'ai retenu c'est Chloé, tout simplement parce que c'est la seule femme du groupe. le roman donne d'ailleurs une image rétrograde de la femme. Voici juste ici plusieurs exemples de misogynie de ce livre:
-Chloé est bien entendu la personne la plus douce car c'est une fille.
-Le livre est truffé de remarques de ces "frère d'armes" sur le fait que ce soit une femme comme par exemple : "que feriez-vous si votre fille revient après un dizaine d'années ?
Je lui trouverais un bon parti!"
-Bien sûr l'autrice a repris le schéma classique de "la femme à la maison et l'homme qui travaille"
En parlent de ça le monde imaginaire est PLAT. L'autrice a juste repris les clichés qu'on a du moyenne-âge et a ajouté des elfes, des dragons et des magiciens. Enfin quand je dis magicien, il y en a à peu près 3 alors que des centaines d'enfants possèdent des pouvoirs magiques.
-Pour conclure sur les clichés misogynes, le truc le plus marquant c'est que Wellan (qui est en plus l'homme le plus fort du groupe) tombe amoureux de la reine Fan alors qu'il ne lui a jamais parlé ! Il l'aime donc juste pour son physique. Mais le pire c'est que elle aussi. Elle vient d'ailleurs le voir alors qu'elle est morte! (elle ne risquera pas de mourir d'épectase). Et bien entendu tous les chevaliers vont en faire toute une histoire "Wellan a fait l'amour avec un fantôme!". Pour revenir à Wellan, il est le chef car c'est le plus beau, le plus fort etc. L'intrigue du livre est basique et plate : des monstres veulent envahir le continent. Tout ce que les chevaliers font se résume à allez voir des monarques et leur dire "de gros vilains méchants pas beaux vont vous attaquer".
Et je ne parle pas des fautes de français (mon père ÉTAIT un immortel, agglutinez DANS la porte de la cuisine etc).
Pour conclure nous pouvons dire que si vous voyez ce livre dans une librairie allez au commissariat le plus proche déposer une main courante contre le libraire (je rigole bien sûr). Et ne lui trouve pas des excuses en disant que ce livre est pour les jeunes car j'ai 12 ans. Ci ce n'était pas pour un travail scolaire, j'aurais arrêté la lecture dès la première page. Et encore je n'ai pas énuméré tous les problèmes de ce livre loin de là.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai surkiffé la série quand je l'ai lue en CM2, et en relisant maintenant, j'en reviens pas à quel point c'est une arnaque qui réussit à captiver des enfants, et à ce que je vois, des adolescents et des adultes, alors que c'est... indescriptiblement nul. Il suffit de relire une page pour souffrir à chaque tiers de phrase. Je n'arrive pas à expliquer l'ampleur de la pauvreté de l'écriture, l'écrivaine déclame en trois phrase la profonde histoire de son monde en voulant instaurer une atmosphère stylée, en passant juste à côté du fait que c'est éclaté comme pas possible, ça sonne horriblement mal, ça saute aux oreilles. Je comprends pas comment tant de gens réussissent à ne pas s'en rendre compte et à lire tout d'une traite, captivés. Ça me donne un très bel aperçu de ma débilité à dix ans. Pourtant, à côté, j'ai lu de bien meilleurs livres, faut croire qu'à cet âge je faisais pas la différence entre une écriture pathétique et une raffinée... Mais j'étais tout à fait capable de lire des livres bien écrits, alors les gens qui se font du fric en vendant à des enfants des torchons contenant une intrigue, ça me dépasse. Il faudrait tellement plus promouvoir les bons auteurs pour enfants qui écrivent des perles, avec le même niveau de vocabulaire mais écrites avec du savoir-faire, comme par exemple, pour ne citer que mon auteur adoré, Timothée de Fombelle.
Et du coup, grâce à Anne Robillard, parmi mes souvenirs d'enfance ya un bon tas de scènes de ses livres, associées à un profond sentiment de génie littéraire qui a créé un monde super subtil, mais en fait c'était un ensemble de phrases écrites sur du papier absolument pas digne d'être appelé un livre.
C'est logique que parmi les essais d'écriture des uns et des autres, il y en ait beaucoup de médiocres, mais qu'un des pires, identifiable sur-le-champ, devienne un best-seller qui circule parmi les ados, à qui ça donne l'impression d'être de grands lecteurs, c'est vraiment pathétique.
Allez lire Tobie Lolness et Vango, les gens, ça c'est de la culture.
Commenter  J’apprécie          00
Pardon, mais ma critique sera sans fard.
Je me suis forcé à lire les 12 tomes. J'ai adoré les premiers, jusqu'à l'arrivée de d'Onyx.. Je ne me suis pas bloqué sur les caprices des personnages. Wellan qui sait tout et comprends tout (il me rappelle mon beau frère) , et qui détient la grande vérité.. Kira qui se bat contre tous et surtout contre l'ignorance.. Fan de Shola, qui mets un pas en avant un autre en arrière.. Et cette pauvre Bridgess pour qui j'ai éprouvé beaucoup de sympathie..
Bref !! Et surtout
J'ai terminé le 12 ème tome, en me disant juste : Tout ça pour ça..
Pout tout vous dire, je ne me souviens même pas de la fin..
Beaucoup de travail pour pas grand chose..
Commenter  J’apprécie          10
Comme il est difficile pour moi de porter une critique sur tous les livres que j'ai aimé, ma première critique portera sur l'oeuvre la plus nullissime a être passée entre mes mains.
Un ami inconscient ( ex ami, mais pas que pour ça ) m'avait offert ce livre. Je devais avoir dans les 20 piges. J'aime bien la fantasy, même la bonne fantasy jeunesse. C'est un gros succès. du caviar, donc ?

Purée. C'est affligeant de nullité. le style est misérable, pauvrissime. C'est digne d'une rédaction de collégien, pas le plus brillant de la classe, et je vous promet que je n'exagère pas. Sujet-verbe-complément, description linéaire des personnages. Hallucinant.
L'histoire est un ramassis de clichés bas de gamme de fantasy jeunesse, sans une once d'imagination. C'est bien évidemment d'un manichéisme total, d'une niaiserie confondante, d'une pauvreté absolue. Je peine honnêtement à comprendre comment ce truc à pu se faire publier.


Commenter  J’apprécie          20
J'étais une préadolescente quand j'ai essayé de lire ce livre. Je rêvais d'aventures épiques, de guerres héroïques et de chevaliers intrépides... J'avais entendu parler de ce livre et j'étais heureuse à l'époque de ne pas l'avoir trouvé dans la section "jeunesse". Mais les premières pages m'ont terriblement déçue ; j'ai trouvé les protagonistes fades et stéréotypés, l'écriture simpliste, et le monde invraisemblable. Imaginez-vous traverser une frontière entre deux pays : un petit pas hors de la limite, et hop!, une faune et une flore totalement différentes sans aucune raison. Enfin, il y avait peut-être une raison, mais je n'ai pas laissé la chance à l'auteur de me la fournir. Il y avait beaucoup d'incohérences, surtout dans le comportement des chevaliers... Je me souviens avoir beaucoup levé les yeux au ciel. Ou au plafond. En tout cas, tout était fait pour me faire sortir de l'histoire. Ce n'était malheureusement pas ce que je recherchais, et je n'ai jamais eu le courage de reprendre ma lecture.
Commenter  J’apprécie          00
J.K. Rowling vit probablement mal cette comparaison.

Ce n'est pas un problème de style à proprement parler. On peut ne pas apprécier le style d'un auteur et toutefois reconnaître ses compétences. Non, ici il est question d'erreurs que vos professeurs de français ont surement pointées du doigt dès le collège.

Prenons un exemple, celui du cliché où le personnage se fixe dans la glace, ce qui permet à l'auteur de le décrire. C'est un énorme cliché, mais au moins, la description qui en découle est écrire du point de vue du personnage qui se contemple. Pour une description du point de vue omniscient, mettre un miroir n'est pas nécessaire.
Maintenant, que se passe-t-il dans ce bouquin ? L'un des personnages se met à penser à ses compagnons d'aventure, et cela fournit à l'auteur l'occasion de les décrire... Deux problèmes: la description est omnisciente, ce qui n'a aucun sens. Et elle est quasiment entièrement basée sur le physique, ce qui n'a aucun intérêt.

Autre exemple, même si celui-là revient aussi à une erreur de scénario: l'exposition.
Dans une scène, afin de nous fournir des informations, un chevalier pose une question à un autre, qui lui répond autour d'un bon feu. En soi, la technique est efficace. le dialogue est une manière comme une autre de donner des informations au lecteur sans le fatiguer. le problèm ici, c'est que ça ne tient pas la route: les chevaliers en question partagent la même éducation depuis leur plus tendre enfance. Il n'y a aucune raison que celui qui répond en sache plus que les autres, rien ne permet de le suggérer.

Ca n'a l'air de rien comme ça, mais retrouver ce genre de maladresses à chaque chapitre est particulièrement usant. L'avantage, c'est que ça ne gâche pas le plaisir du scénario, puisque celui-ci est inexistant.

Et enfin, enfin ... L'auteur, une femme, a fait le choix de placer un personnage féminin dans un groupe d'hommes, ce qui est louable. le souci ? Elle est décrite à plusieurs reprises comme "le principe féminin du groupe". le personnage lui-même se perçoit de cette manière.
Donc dans la troupe, nous avons l'intello, le petit rigolo, et puis ... La fille. On se croirait dans un blockbuster américain.
Commenter  J’apprécie          60
Cette très longue saga de douze tomes a été lues à l'âge de 14 ans avec la conviction qu'on ne peut juger sans en avoir lu l'entièreté. Depuis, j'ai changé d'avis, car au bout de ce marathon de déceptions, force est de constater que je n'ai tout simplement rien trouvé de positif dans cette série. Cette série était simpliste, ennuyeuse, débilitante, stéréotypée, mal ficelée et redondante d'une manière qui me fait dire que ce roman aura du s'appeler "Jour de la marmotte à Emeraude", plutôt.

D'abord, le schéma actanciel est le même et reviens en boucle, ce qui permet de déterminer la fin après le premier chapitre. Exemple: à chaque nouveau personnage, il y en aura un second qui arrivera peu après de sexe opposé, ils tombent en amour et se marieront ( ou presque). Les chevaliers gagnent pratiquement toujours.

Il y a un nombre phénoménal d'erreurs simples, comme la notion d'espace: vous verrez des chevaliers traverser des royaumes en une demi-heure. Rappelons qu'en temps normal, il faut plusieurs heures, voir plusieurs jours, quand on voyage à cheval. le "Château" qui leur sert de QG ressemble plutôt à un Club Med pour touristes cubain, avec des jacuzzi et des massothérapeutes. Il y a des Dieux aux pouvoirs absolus, trop feignasses pour intervenir, apparemment, mais assez pour "donner un enfant" au chef des chevaliers qui a trompé sa femme. Nous sommes dans un Moyen-Âge où les personnages se comportent comme les adultes de la série-savon "les feux de l'amour". La crédibilité psychologique est terriblement médiocre.

Le niveau d'écriture est celui d'un livre pour enfant de 8-9 ans en terme de narration , de vocabulaire et de difficulté, mais comme certains thèmes sont subjectifs, on retrouve ce livre en section adulte. On notera par exemple le viol d'un homme par l'une des chevalières quelque part au tome 5-6...heu..ou peut-être 7, ils se ressemblent tous tellement les tomes.

Il y a TROP de personnages, au point où j'ai du me référer à la longue liste d'écuyer/chevalier mise au début de chaque livre juste pour comprendre de qui on parlait dans certains passages, dont un double décès. le problème, c'est que lorsqu'on ignore de qui il s'agit, l'effet de drame disparaît et laisse un juste un sentiment de vide et d'agacement. Oh, et ces enfants morts quelque part dans le 8e...9e...enfin, l'un des derniers, est le seul livre dans lequel la mort d'enfant m'aura valut un simple "bon, enfin quelque chose de différent!". Incroyable, mais vrai, ça ne m'aura pas du tout touché.
Les Chevaliers sont en guerre et s'ils ont perdus 20 hommes dans les 12 tomes, c'est encore généreux. 20 contre les milliers de morts du côté des "méchant-pas-beau-tout-vilains", bien sur. En ce sens, ce roman est l'anti-thèse de la série "Trône de fer".

Finalement, les méchants-laids-stupides tous hybrides entre animal-homme, contre les tout gentils tout beaux tout merveilleux-la-vie-est-un-nuage-rose. On nage en pleins stéréotype. Sauf Wellan, le chef...un vrai salopard. Oui, quel mot dur, mais son comportement est exécrable et terriblement macho, sous son vernis superbement épais de fausse modestie. Que s'est-il donc passé avec ce personnage? C'est à croire que Robillard a voulu en faire l'étendard des Chevaliers, mais a force de pousser sur la perfection, elle en a fait le type détestable à qui on passe tout. J'ai rarement détesté un personnage autant que celui-là.

La fin est prévisible depuis le tome 1 et ne mérite pas que l'on dépense de l'argent pour la lire.

Pour le moment, cette saga est en queue de peloton derrière tous les autres livres du genre Fantaisie pour moi. Et je ne comprend pas comment on peut réécrire 36 fois la même chose( et oui, après les Chevaliers d'émeraude, vous avez ceux d'Enkidiev , puis ceux d'Anthares, douze tomes chacun). Et le plus drôle, c'est que ça marche.

Je vous suggère la saga " Belgeriade", d'Edding, ou les romans de Mark Lauwrence comme "Empire brisé", de très bons romans fantasy truffés de créatures de châteaux et de guerre.

Déconseillés à la Jeunesse: présence de violence et de sexe. ce livre est classé ADULTE, en librairie.
Commenter  J’apprécie          32
J'étais heureuse de découvrir une série longue de fantasy. Mais le livre m'est tombé des mains. L'écriture est vraiment mauvaise. Lourde, hachée, pas du tout fluide. C'est dommage l'histoire serait intéressante sans cette énorme faiblesse
Commenter  J’apprécie          30
Mon avis personnel ? Une horreur, un torchon ? Mais apparement mon avis ne correspond pas au succès de ce livre….
Alors objectivement voilà ce que je pense de ce roman : ça partait quand même d'une bonne base, un scénario original… en fait ça ressemble un peu à un premier jet de rédaction : une bonne idée mais qui manque de travail malheureusement.
Passons aux détails, premièrement, je trouve qu'il y a beaucoup trop de personnages d'un coup. Il aurait peut-être fallu les mettre au fur et à mesure, ça aurait sûrement aussi améliorer la qualité des personnalités des personnages parce que comment dire « les chevaliers » prêts à tout pour défendre leur royaume alors qu'ils n'ont même pas pu choisir cette vocation j'y crois moyen… Sans oublier qu'ils ont un caractère très original, du jamais vu ! On a une douce, un stratège, un irréfléchi, un commandant, un jaloux… très surprenant donc ! Et là personne ne peut dire le contraire…
Ensuite, on a cette histoire de royaumes, beaucoup trop aussi, je n'ai absolument rien retenu… Certaines critiques évoquent aussi « un territoire qui selon les informations (durée du trajet à cheval) équivaut à la Bretagne » qui est décrit cependant comme un grand royaume par l'auteur ? Petit problème de mathématiques… Et de nouveau pour aller dans ces contrées les chevaliers se séparent et vont prévenir un seigneur d'une attaque prochaine, heureusement qu'il n'y avait pas vingt personnes à aller rencontrer déjà que là c'était lassant…
Mais bon je pense que le plus gros problème dans cette histoire est l'opinion personnel de l'auteur qui s'en dégage (qui s'en dégage j'insiste). Je vais être plus précise, dans beaucoup de récits l'écrivain exprimera son opinion personnel implicitement (ou explicitement d'ailleurs) sur la guerre par exemple, l'amour, la vie, la mort…
Et dans ce livre bizarrement, on a seulement une fille sur neuf chevaliers. Parce que les chevaliers étaient, par principe des hommes ? Chloé est elle la Jeanne D'Arc de cet univers ? Ou la seule femme car il en fallait bien une par incarner la « douceur » ? Les hommes sont-ils trop « virils » ? C'est quand même particulier, si seuls les enfants les plus doués étaient sélectionnés, il y aurait statistiquement du avoir à peu près le même pourcentage de filles que de garçons ? Ce que je comprends alors est que les femmes sont donc moins doués que les hommes.
Ensuite il n'y a que des seigneurs. Pas de femmes qui gouvernent ? Sauf si on considère Fan comme un figure politique importante alors que Wellan commence à l'aimer et à l'aimer de manière…torride on va dire… alors qu ‘il ne la connait même pas ?! Drôle de concept… sachant que ce n'est qu'un attrait physique en plus… Maintenant ça ferait scandale.
Voilà ce qui me pose vraiment problème : ce qui est marqué implicitement dans ce roman. On peut rétorquer à ça : «  Oui mais ce n'est pas ce que l'auteur voulait dire ». Peut-être, mais c'est ce qu'on comprend et comme je le disais plus haut c'est un premier jet, qui aurait vraiment mérité d'être retravaillé, dommage.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (9684) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chevaliers d' Emeraude

Comment s'appelle la petite fille mauve qui est apporté par la reine de Shola ?

Magda
Kira
Anna
Louise

7 questions
297 lecteurs ont répondu
Thème : Les Chevaliers d'Émeraude, Tome 1: Le feu dans le ciel de Anne RobillardCréer un quiz sur ce livre

{* *}