Citations sur Saison violente (14)
La mer fumait, des brumes noyaient Santa Cruz , bouillaient les horizons. Je me souviens que tout l'univers paraissait stagner dans ces vapeurs et que, cependant, à travers la lumière, un élan était sensible en lui, une force de mouvement, de transformation, de création perpétuels.
Il gisait, nu et bronzé, les yeux clos, en bordure de la cale où la mer clapotait, et je devinais d'où provenait sa déception. Ce matin là, das le désert de ce plein été, je comprenais qu'il me ressemblait, que, d'une certaine manière, il aspirait comme moi à posséder quelque chose qui n'existait pas, quelque chose de très pur, d'infiniment parfait qui ne pouvait être et ne serait jamais de ce monde.
Alors, c'est bien vrai que tu m'aimes ?
Mais oui, je l'aime ! Je suis amoureux comme dans les livres. Je connais cet aspect fatal de la passion qui, au cours de certaines lectures (Racine bien sûr), m'a subjugué. Sur un mur, à la craie, j'ai écrit le nom de Véronique. Chaque fois que je croise le mur mon cœur tremble.
La mer fumait, des brumes noyaient Santa Cruz , bouillaient les horizons. Je me souviens que tout l'univers paraissait stagner dans ces vapeurs et que, cependant, à travers la lumière, un élan était sensible en lui, une force de mouvement, de transformation, de création perpétuels.
La mer fumait, des brumes noyaient Santa Cruz , bouillaient les horizons. Je me souviens que tout l'univers paraissait stagner dans ces vapeurs et que, cependant, à travers la lumière, un élan était sensible en lui, une force de mouvement, de transformation, de création perpétuels.
La mer fumait, des brumes noyaient Santa Cruz , bouillaient les horizons. Je me souviens que tout l'univers paraissait stagner dans ces vapeurs et que, cependant, à travers la lumière, un élan était sensible en lui, une force de mouvement, de transformation, de création perpétuels.
La mer fumait, des brumes noyaient Santa Cruz , bouillaient les horizons. Je me souviens que tout l'univers paraissait stagner dans ces vapeurs et que, cependant, à travers la lumière, un élan était sensible en lui, une force de mouvement, de transformation, de création perpétuels.
L'automne à Oran est la saison claire, plus claire que le printemps, toujours traversé de nuages. La lumière s'accorde alors à l'âpreté des collines et des falaises. Éteints les vastes incendies de l'été. Le ciel n'est plus qu'une seule dalle d'un bleu laiteux qui, le soir, vire tout entier au vert.
Sa présence apaisait en moi je ne sais quelle insatisfaction, quelle inquiétude.
Je commençais à discerner que, si deux êtres marchaient à la rencontre l'un de l'autre, si chacun s'oublie soi-même pour mieux penser à l'autre, l'énigme de la vie peut réellement devenir moins opaque, moins désespérante.