Carolina Beach, tome 1 : Inséparables

Trinity Summers, la vingtaine, passe son dernier été sur la plage de Kiawah, une île pour riches golfeurs aux longues plages de sable fin, où elle est surveillante de plage avec sa bande d'amis.
L'action se passe principalement dans leur bar préféré où vous accroitrez de manière considérable vos connaissances en matière de "shots" et de noms de cocktails inconnus.
C'est là qu'est venu chercher la solitude, Callahan, ex-sniper traumatisé. C'était sans compter l'entreprenante Trinity qui n'a qu'un but : le séduire.
Comme elle est très mignonne et très sportive et qu'il est "à tomber" et encore plus athlétique, cela finit très rapidement par se concrétiser, mais la catastrophe guette cet amour très sensuel car la jeune femme ne se résout pas à lui dire qu'elle doit incorporer le Corps de la Paix (cette agence du gouvernement américain qui est stérilisé de forces des milliers d'Amérindiennes en Bolivie).
Ce que j'en pense : la première moitié du livre est d'une vulgarité absolue. La seconde enchaîne les scènes érotiques.
Bon ... il paraît que c'est normal parce que c'est du "new adult" donc les personnages s'expriment comme leur lectorat de 18-25 ans et ont les mêmes préoccupations : le passage de la vie d'adolescent à celle d'adulte, les premiers déboires amoureux, etc ...
Personnellement, ne faisant pas partie de la cible marketing, je n'ai pas apprécié. Cependant, comme j'essaie de trouver un aspect positif au livre, je dirai qu'il est intéressant (le mot est peut-être disproportionné ...) dans la mesure où on sent fortement le background américain, et en particulier des états du Sud :
- aider son prochain est un devoir : les parents de l'héroïne qui passe leurs vacances à voyager dans le monde pour aider les pauvres;
- les racines protestantes même si Dieu n'est jamais nommé : "elle avait été mise sur terre pour aider les autres";
- le respect des soldats, et en particulier des vétérans. D'ailleurs, en fin d'ouvrage, il y a un lien vers un projet pour les aider;
- et cette manière très respectueuse, désuète et typique de s'adresser à sa mère en disant "madame".
Bref, tout cela ne sauve pas un livre, malheureusement... ou pas.