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Grâce au prix en Bulles, je découvre différentes bandes dessinées que je n'aurais probablement pas lues sans cet événement. C'est notamment le cas de celle-ci, qui a été une découverte assez intéressante !

Nous suivons l'histoire - vraie - d'Ann Elisabeth Hodges, frappée chez elle par une météorite. Cela s'est passé en 1954 et elle fut la personne à se faire heurter par une météorite. Elle a survécu et est devenue malgré elle une célébrité. L'auteur s'intéresse ainsi à cet événement hors du commun, sous plusieurs points de vue.

Grâce à ce livre, j'ai eu connaissance de cette histoire et de la manière dont les choses se sont déroulées pour Ann Elisabeth Hodges, qui a eu sa vie bouleversée. Pourtant, le graphisme épuré et les cases - souvent minuscules et en gaufrier - ne m'ont pas convaincue...

De fait, j'ai eu du mal à m'adapter à ces illustrations particulières et peu colorées. Malgré mon intérêt pour l'histoire d'Hodges, je n'ai pas accroché plus que cela.
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C'est la curieuse histoire d'Ann Elisabeth Hodges qui fut heurtée par un fragment de météorite le 30 novembre 1954 alors qu'elle se reposait chez elle sur son canapé. Cela avait une chance sur un milliard qu'un tel événement puisse arriver. Visiblement, cela a changé sa vie mais pas forcément en bien.

Il y a eu à gérer une soudaine célébrité qui se révéla fort étouffante puis des ennuis judiciaires qui provoqua une dépression. Elle se débarrassa du fragment en la remettant à un musée d'histoire naturelle en 1956. Elle divorça par la suite et tomba gravement malade avant de mourir sans avoir eu d''enfant. Bref, une triste fin. Tout cela parce qu'elle a été heurté par une météorite !

J'ai trouvé cet album assez répétitif dans une espèce d'une large construction à partir d'un même événement. Cela donne un aspect graphique minimaliste et bicolore assez étonnant sur de petites cases mais cela n'a pas été de mon goût. C'est un objet étrange que voilà avec une narration multiple.

Au final, une tragédie humaine à partir d'un fait extraordinaire. L'originalité de cette BD concept est d'avoir multiplié les approches. Pour moi, ce fut un trop plein qui ne m'a pas apporté grand chose.
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Ce roman graphique, assurément d'une grande ambition formelle, revient sur l'étonnante expérience vécue par la première humaine heurtée par un corps céleste.

Frappée chez elle par cet astre inconnu tombé du ciel en 1954, Ann Elisabeth Hodges voit sa vie à elle, mais aussi celle de son mari, totalement transformée par la célébrité.

C'est l'incroyable histoire de ce couple d'Américains moyens, confronté à un phénomène scientifique totalement improbable, que Fabien Roché raconte dans son tout premier roman graphique.

Ce roman graphique, qui porte très bien son nom, traite d'un même sujet ,la météorite de Hodges et le fait à les multiples manières de l'aborder .

Au travers d'un jeu graphique étonnant, Fabien Roché nous propose de découvrir cette histoire vraie sous différents angles : familial et intime, mais aussi judiciaire, astronologique, historique....

En creux, c'est aussi une peinture des USA des années 50, celle des publicités rétro et du début de la société de consommation que trace l'auteur avec une grande finesse de trait.

En disséquant ce fait divers en fonction de ces points de vue différents, Fabien Roché réalise un livre à la fois savant et ludique offrant une grande leçon de découpage et d'astuces graphiques proche de l'univers de Chris Ware ou d'un vieux film de SF des années 70.

Une approche graphique très particuliere, qui pourra décontenancer certains lecteurs pour une oeuvre totalement hypnotisante à l'image de ces corps célestes étonnants qui tombent du ciel!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le dessin est froid, presque schématique, avec une mise en pages stricte, parfois composée de petites vignettes en gaufrier, jusqu'à 35 dans la page (5 x 7), qui alternent avec de grandes illustrations pleine page. Tout est en Bichromie noire et beige, tout aussi froide que le graphisme.

Cette bande dessinée raconte un fait divers, relaté en long, en large et en travers, comme un reportage ou même une accumulation de reportages : Il raconte la seule fois reconnue où un humain a été percuté par une météorite. On étudie l'histoire sous tous ses aspects, individuel, social, économique, juridique, géologique, comment une vie ordinaire a été bouleversée par un évènement extraordinaire.

L'histoire elle-même, répétée tout au long de la bande dessinée, vue à partir des reportages différents, finit par lasser, par ne plus rien avoir d'extraordinaire, en fait l'histoire n'est pas du tout passionnante, le sujet de cette bande dessinée se focalise ailleurs.

On découvre des temps d'attente, des moments de silence, les à-côtés, c'est une description de la société américaine par quelques détails, un évènement improbable, une personne touchée par une météorite tombant du ciel, met le doigt sur la société de consommation telle qu'elle est, avec la publicité et la mise en scène de l'information, l'extraordinaire est mis au même plan que l'ordinaire. À la manière de Kurt Vonnegut Jr., le monde est vu de l'extérieur, sans passions, sans émotions, décortiqué froidement, faisant ressortir toutes les travers de la société, comme une illustration du livre de Guy DebordLa société du spectacle”, donnant à réfléchir sur la nature de cet évènement, juste un sujet d'information pour combler des minutes d'antenne.

Le graphisme, avec son côté froid et schématique, n'a pas besoin des mots, c'est l'inverse qui se passe alors, les mots viennent juste décorer une histoire, pas celle de la météorite, mais celle qui décrit la société américaine de la deuxième moitié du XXe siècle, la société du spectacle, un récit subtil et sans concession, qui annonce un triste constat, celui de l'inanité de ses vies sans objectifs, perturbées par un petit évènement, juste parce qu'il sort de l'ordinaire, mais il redevient vite ordinaire, la vie reprend son court et la météorite finit oubliée dans un petit musée désert.

J'ai failli passer à côté de cette lecture, l'ennui y est très présent, normal puisqu'il fait partie du sujet, et quand la météorite se détache de notre intérêt, on découvre alors une oeuvre marquante, amère et troublante, une réflexion fine et subtile. Une oeuvre dont on ressent la force quelque temps après sa lecture.
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Deux choses surprennent tout de suite lorsqu'on se plonge dans cette bd. Dans un premier temps, l'aspect graphique qui est bien loin de cette fameuse ligne claire. On sent l'inspiration du comics et du travail de Chris Ware avec ses réalisation en petites cases. Elles servent aussi bien à donner une dynamique à un récit un peu statique qu'une approche un peu plus ludique. Il choisit aussi de travailler en bicolore entre le marron et blanc et avec un trait relativement fin. La forme va même prendre le dessus sur le fond. On a l'impression d'être emporté dans une singulière expérience du 9ème art. A t'elle des limites? A t'elle des frontière? L'histoire de cette infralittérature est riche et montre la perpétuelle influence des uns sur les autres, qu'importe les époques et les pays. Dans un second temps, Il aborde une histoire qui se résume en 3/4 phrases. Fabien Roché a décidé d'en faire autre chose, de consacrer un album entier à la première personne touchée par une météorite. Il montre d'un côté, la tournure factuel de l'évènement où Ann Elizabeth est frappée à la main et ventre par une météorite dans le salon où elle fait une sieste. Puis il évoque aussi bien les différentes types de météorites, celles qui ont été trouvé sur terre, leur valeur économique... En parlant bien entendu des conflits de propriété de la pierre qui a coûté beaucoup de temps et d'argent au couple Hodges. Mais le créateur reste concentré sur le parcours d'une femme qui n'était pas grand chose avant qui lui arrive quelque d'incroyable et qui redevient le néant après. Ce caillou qu'elle croyait une forme de providence qui allait lui apporter argent et réussite à fait le contraire. Là voilà devenu peu de temps après divorcée et meurt de calculs rénaux. Une belle occasion de dresser un portrait de l'Amérique des années 50 avec l'essor de la société de consommation. Les marques de cigarettes, de lait... créent des programmes et se mettent en avant. Fumer ne tue pas bien au contraire cela permet d'avoir une belle journée. Une manière de tenter les consommateurs sans qu'ils ne puissent réfléchir. le divertissement est là partout, aussi bien pour parler d'un changement de quotidien pour une américaine ordinaire que manger des pops corns d'une marque particulière.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Faire le buzz, être sous le feu des projecteurs, gagner beaucoup d'argent: tout cela fait rêver pléthore de gens. Malheureusement, la surmédiatisation s'accompagne aussi et surtout de stress, de dépressions, de solitude. Certains y laissent la vie.

12h45.30 novembre 1954.États-Unis. Sylacauga. Alors qu'elle dort sur son canapé, Ann Elizabeth Hodges est heurtée à la hanche par une météorite qui s'est abattue sur la maison que son mari et elle louent. S'ensuit alors une bataille juridique puis un tourbillon médiatique qui bouleverse la paisible existence d'Ann Elizabeth.

Cette bande-dessinée revient de manière  originale et didactique sur la météorite de Hodges (ou de Sylacauga). L'auteur, qui s'appuie sur des archives d'époque, ne raconte pas l'histoire de manière linéaire. Par le biais d'allers-retours, il explique ce qu'il s'est passé avant, pendant, après cet incident.. Dans de courts chapitres indépendants et s'étalant sur deux pages, il analyse le fait divers sous l'angle historique, scientifique, médiatique, médical, judiciaire, psychologique mais aussi philosophique. On a ainsi l'impression de lire (les rubriques d')une revue/numéro hors-série! Avec finesse et pudeur, il décortique les impacts de cet événement sur la société américaine et sur Ann Elizabeth livrée en pâture par son entourage proche (mari, avocat, propriétaire de la maison) et lointain (politiques, scientifiques, journalistes).

Le graphisme, mis en relief par un dessin doux et en bichromie, détonne. En effet, l'auteur dynamite le format traditionnel de la bande-dessinée, comme un clin d'oeil à l'action de la météorite. La mise en page alterne entre petites cases, gros plans, insertion d'images, reproduction de la pierre, de lettres, photos, coupures de journaux, publicités d'époque. La planche sur la tête d'Ann Elizabeth avec les images disfractées révèle à quel point elle a dû souffrir.

Si Fabien Roché n'accuse pas, il met en relief le rôle des médias violant sans vergogne l'intimité de la victime (photo de sa hanche prise à son insu) pour faire du sensationnel.

Cette lecture très intéressante m'a scotchée. Je la recommande à tous ceux s'intéressant à l'astronomie.
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Fabien Roché présente les événements comme si nous les regardions dans un classeur élaboré par un archiviste et transforme les cases en photos, en articles de presse, en textes explicatifs... Au fil des pages, il évoque l'affaire de cette météorite qui tombe sur terre en 1954 à travers le portrait de des époux Hodges et parle du litige qui les oppose à la propriétaire de la maison, chaque partie pensant pouvoir monnayer la météorite. Il parle également de la volonté divine -nous sommes aux Etats-Unis- et s'interroge sur le hasard ou non de cet événement. La trame n'est pas linéaire, au risque de perdre certains lecteurs. Les autres apprécieront l'originalité de l'objet et la liberté que l'auteur laisse à chacun de se faire un point de vue sur ce fait divers et sa récupération par la presse. Une jolie bédé au graphisme sobre.
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Chris Ware fait des petits et c'est de ce côté-ci de l'Atlantique qu'il faut les chercher. du célèbre Américain, le graphiste français Fabien Roché, dont c'est la première incursion en bande dessinée, a retenu la mise en page, le graphisme vintage et l'épure. Sa formation n'y est évidemment pas étrangère, le choix du sujet non plus. En 1954, une météorite tombe sur Terre et blesse une femme endormie dans sa maison. L'auteur relate en courts chapitres comment cet événement a changé la vie de Madame Hodges, premier être humain à être frappé par un objet céleste. Beau roman graphique, intelligent et stylé !
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1954, Alabama. Ann Elizabeth est endormie chez elle lorsqu'elle est frappée à la main et au ventre par une météorite, Cette histoire incroyable, mais vraie, est contée ici en deux tons et sous forme de vignettes par Fabien Roché. Une vie bousculée entièrement, une célébrité soudaine et toute une existence remise en question. S'agit-il de chance ou de malchance ? de hasard ou de destin ? Ann, elle, semble penser que c'est Dieu qui lui a envoyé ce caillou spatial.
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(LX971) On suit ici les "aventures" de Mr & Mrs Hodges, un couple typique de l'Amérique des années 50, dont la vie s'est soudain transformée avec la chute d'une météorite venue des cieux. Divine providence ou piège à c... , that is the question.
Le graphisme est original et singulier, en dépit de références évidentes. Plaisant au premier abord, il s'avère au fil des pages assez figé et monotone. le parti-pris d'éclater le récit permet de focaliser l'attention du lecteur sur des instants cruciaux mais n'évite pas non plus les répétitions. L'intérêt à mes yeux réside surtout dans le fait de souligner les travers et les tics de la société américaine de l'époque et, à travers elle, la société de consommation et des mass media en plein essor.
Un exercice de style pas tellement adapté à notre public scolaire. Non pour le Prix BDz'îles.
(IK971) Une curiosité graphique un peu figée à la thématique sur la société de consommation alléchante mais un peu décevante au final dans la réalisation, dommage. Non pour le Prix pour moi.
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