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3.97/5 (sur 730 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/12/1931
Mort(e) à : Bellevue-la-Montagne , le 30/11/1994
Biographie :

Guy Debord est un écrivain, théoricien, cinéaste, poète et révolutionnaire français.

Après avoir passé son baccalauréat en 1951 à Cannes, il s'intéresse au "lettrisme", qu'il considère comme le seul mouvement d'avant-garde subversif de l'Après-Guerre, héritier du dadaïsme. Mais il rompt rapidement avec les "lettristes", en 1952, et fonde une "Internationale lettriste", dont le but est de rompre avec un art en décomposition pour que la poésie puisse investir la vie, à travers des situations vécues.

Après la création de la revue L'Internationale lettriste, il fonde la revue "Potlatch" qui commence à paraître en 1954. De 1954 à 1957, son Bulletin d'information "Potlatch" expose l'essentiel des idées que l'on trouvera quelques années plus tard chez les situationnistes.

Guy Debord est à l'origine, en 1958, de la création de l'"Internationale Situationniste" (IS) dont il est le principal animateur.

En 1967, Guy Debord publie son principal ouvrage, la "Société du spectacle" (1967) dans lequel il montre comment le consumérisme est le signe du début de la marchandisation des valeurs et que la société ne peut plus être décrite que comme une représentation. C'est lui qui a conceptualisé la notion sociopolitique de "spectacle", développée dans son œuvre.

Après le succès des idées du situationnisme pendant les évènements de mai 1968, qui lui donnent ses lettres de noblesse, Guy Debord préfère dissoudre l'International Situationniste en 1972, pour ne pas en perdre le contrôle et parce qu'elle a "fait son temps".

Dans les années 1980, il s'attelle à un nouveau projet de dictionnaire encore inédit à ce jour et rédige quelques textes pour la revue post-situationniste l'Encyclopédie des Nuisances.

Gros buveur depuis ses jeunes années, il est atteint d'une polynévrite alcoolique remarquée à l'automne 90. Prenant les devants face à cette maladie incurable, il se donne la mort.

Le 5 mars 1984 , son ami Gérard Lebovici vient d'être assassiné ( affaire non résolue à ce jour ) . La justice et les médias se déchainent contre Debord , allant jusqu'à l'accuser du meurtre . Ayant intenté quelques procès en diffamation contre ces journaleux , il les gagne tous puis publie " Considérations sur l'assassinat de Gérard Lebovici " sorti en 1985

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Source : http://www.toupie.org/Biographies/Debord.htm
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Son : Guy Debord, "In girum imus nocte et consumimur igni" Images : La société du Spectacle Doublure : Big Pharmacron #Macron #Confinement #Servilité #BigPharma #Fabriqueduconsentement #sociétéduspectacle #guydebord #ingirum

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Citations et extraits (310) Voir plus Ajouter une citation
L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir… C’est pourquoi le spectateur ne se sent chez lui nulle part, car le spectacle est partout.
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Guy Debord
Outre le travail, c'est la consommation qui aliéne les hommes. Au lieu de vivre nos désirs, nous adoptons inconsciemment ceux que nous impose la société de consommation, par le biais de la publicité.
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Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.
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Guy Debord
Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles.
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Guy Debord
« Pour savoir écrire, il faut avoir lu, et pour savoir lire, il faut savoir vivre. »
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Guy Debord
Nous ne voulons plus travailler au spectacle de la fin du monde, mais à la fin du monde du spectacle.
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Alors que dans la phase primitive de l'accumulation capitaliste l'économie politique ne voit dans le prolétaire que l'ouvrier, qui doit recevoir le minimum indispensable pour la conservation de sa force de travail, sans jamais le considérer "dans ses loisirs, dans son humanité", cette position des idées de la classe dominante se renverse aussitôt que le degré d'abondance atteint dans la production des marchandises exige un surplus de collaboration de l'ouvrier. Cet ouvrier, soudain lavé du mépris total qui lui est clairement signifié par toutes les modalités d'organisation et surveillance de la production, se retrouve chaque jour en dehors de celle-ci apparemment traité comme une grande personne, avec une politesse empressée, sous le déguisement du consommateur. Alors l'humanisme de la marchandise prend en charge "les loisirs et l'humanité" du travailleur, tout simplement parce que l'économie politique peut et doit maintenant dominer ces sphères en tant qu'économie politique. Ainsi "le reniement achevé de l'homme" a pris en charge la totalité de l'existence humaine.
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Le spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. Non seulement le rapport à la marchandise est visible, mais on ne voit plus que lui : le monde que l’on voit est son propre monde. La production économique moderne étend sa dictature extensivement et intensivement.
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Au début de l’année 1968, un critique traitant de la théorie situationniste, évoquait, en se moquant, une “petite lueur qui se promène vaguement de Copenhague à New York”. Hélas, la petite lueur est devenue, la même année, un incendie, qui a surgi dans toutes les citadelles du vieux monde (…) Les situationnistes ont dégagé la théorie du mouvement souterrain qui travaille l’époque moderne. Alors que les pseudo-héritiers du marxisme oubliaient, dans un monde bouffi de positivité, la part du négatif, et du même coup mettaient la dialectique chez l’antiquaire, les situationnistes annonçaient la résurgence de ce même négatif et discernaient la réalité de cette même dialectique, dont ils retrouvaient le langage, “le style insurrectionnel”
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Cependant, ce qui se passe n'est rien de foncièrement nouveau : c'est seulement la fin forcée du processus ancien :

Une société toujours plus malade, mais toujours plus puissante, a recréé partout concrètement le monde comme environnement et décor de sa maladie, en tant que planète malade.

Une société qui n'est pas encore devenue homogène et qui n'est pas déterminée par elle-même, mais toujours plus par une partie d'elle même qui se place au-dessus d'elle, qui lui est extérieure, a développé un mouvement de domination de la nature qui ne s'est pas dominé lui-même.
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