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Note moyenne 3.76 /5 (sur 1042 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Indianapolis , le 11/11/1922
Mort(e) à : New York , le 11/04/2007
Biographie :

Né de parents d'origine allemande (troisième génération), Kurt Vonnegut, Jr. fait ses études à la Shortridge High School d'Indianapolis. Il fréquente un temps la Butler University mais la quitte quand un professeur lui dit que ses histoires ne sont pas à la hauteur.

De 1941 à 1942, il suit les cours de biochimie de la Cornell University, tout en collaborant au journal étudiant le "Cornell Daily Sun" . Puis il entre au Carnegie Institute of Technology (devenu la Carnegie Mellon University) en 1943.

Engagé dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à l'offensive des Ardennes et est fait prisonnier de guerre à Dresde .

Le 14 mai 1944, jour de la Fête des mères, sa mère, Edith Lieber Vonnegut, se suicide.

Le 14 décembre 1944, durant la bataille des Ardennes, le soldat Vonnegut de la 106e division d'infanterie américaine, se retrouve isolé et, après quelques jours d'errance solitaire derrière les lignes ennemies, est fait prisonnier par l'armée allemande.

En février 1945, le prisonnier de guerre Vonnegut est à Dresde et travaille dans un abattoir. Du 13 au 15 février 1945 a lieu le bombardement de Dresde par les Alliés. C'est l’un des plus grands carnages de civils de la Seconde Guerre mondiale : 7 000 tonnes de bombes (dont des bombes au phosphore) sont déversées en trois vagues qui feront plus de 35 000 morts.

Il en fut l'un des sept rescapés américains, sauvés pour s'être enfermés dans une cave d'abattoir qu'il nomme "Slaughterhouse Five" ("Abattoir 5"). Cette expérience traumatisante, décrite dans son roman Abattoir 5, est mentionnée dans pas moins de six de ses autres ouvrages. Libéré en mai 1945 par les troupes soviétiques, il revient aux États-Unis, et reçoit un Purple Heart.

Après la guerre, Vonnegut fréquente l'Université de Chicago où il suit des cours d'anthropologie. Il est ainsi diplômé en 1971.

Il crée alors le personnage de Kilgore Trout, auteur de science-fiction raté, allusion parodique à l'auteur Theodore Sturgeon. Il apparaîtra dans plusieurs romans et finira par obtenir le prix Nobel dans Le Breakfast du champion.
Il est mort à New York des suites d'une blessure crânienne consécutive à une chute dans sa maison à Manhattan. Il a écrit quatorze romans (dont le plus connu est "Abattoir 5" mais également "Le Berceau du Chat", qui a été un succès commercial aux USA, et sera accepté comme thèse universitaire en raison de son contenu anthropologique) et quatre recueils de nouvelles, ainsi que
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Le nouveau roman de l'écrivain américain, CHINATOWN, INTERIEUR (éditions Aux forges de Vulcain) est en librairie, traduit par Aurélie Thiria-Meulemans. C'est l'histoire d'un Américain d'origine asiatique qui essaie de trouver sa place dans la société américaine. Et, comme on est dans la patrie d'Hollywood, Yu raconte cette épopée sous la forme d'une quête du rôle idéal. Car le rêve de toujours du héros c'est de devenir Mister Kung Ku : il a vu la série à la télé quand il était petit, et c'est son but dans la vie. Sauf que plus il monte les échelons, plus il comprend que Mister Kung Fu n'est qu'un autre rôle qu'on veut lui coller parce qu'il est asiatique. C'est un roman high-concept écrit sous la forme d'un scénario : le héros n'est ni « je » ni « il » mais il est désigné par un « tu ». Lé héros suit le script qui peint sa vie comm eune série télé en mélangeant les genres : la bonne vieille série policière, avec un flic noir et une flic blanche et une grande tension amoureuse entre les deux, des scènes de kung fu, et on finit sur une superbe scène de court drama où l'Amérique se retrouve jugée pour son traitement de la communauté asiatique. Un roman virtuose, drôle et attachant : un Lala Land sauce aigre-douce. Avis de la presse américaine : « Charles Yu, habite à Irvine près de Los Angeles, et a déjà écrit pour la série Westworld (HBO) ainsi que pour d'autres séries sur FX et AMC, raconte que l'histoire a été en partie inspirée de sa propre expérience de fils d'immigrés taïwanais ayant grandi en Californie. « J'avais en quelque sorte toujours l'impression que je ne savais pas vraiment où était ma place », nous confie-t-il en parlant de son enfance à Los Angeles. « Je n'ai jamais eu la sensation d'être au milieu de l'action. Et j'ai senti que c'était peut-être non seulement une façon de penser à ce que vivent les américains d'origine asiatique, mais que ça pourrait aussi être un prisme à travers lequel observer les dynamiques raciales dans un sens plus large. » (LA TIMES) « Interior Chinatown […] m'a rappelé le mélange d'humour et de sincérité que l'on trouve dans les nouvelles de George Saunders, dans les jeux métafictifs de Mark Leyner ou dans des films comme The Truman Show. » (The New York Times) « Ce roman examine la réalité quotidienne des Américains d'origine asiatique, cette impression d'être à jamais des étrangers dans ce pays, une minorité qui ne sera jamais actrice d'une nation blanche et noire. » (The New Yorker) « Ce roman est génial. Non seulement l'intelligence de sa structure et de ses métaphores est impressionnante, mais le message implicite derrière l'histoire de Willis Wu témoigne avec précision de ce que signifie non pas uniquement être asiatique aux États-Unis, mais plus largement, ne pas être blanc aux États-Unis. Quiconque voulant tenir une conversation critique et engagée sur les races aux États-Unis se doit de lire Interior Chinatown, qu'il soit américain d'origine asiatique ou non. le message de Charles Yu sur notre propre emprisonnement dans des rôles raciaux spécifiques est un message radical qui mérite d'être entendu. » (The Crimson) « Il y a quelque chose, chez Yu, un côté ludique et cérébral comme de Jonathan Lethem, un côté triste et résigné, comme chez Kurt Vonnegut, un côté très “dickien” dans son refus paranoïaque de la société de consommation. Mais il y a aussi chez lui une sensibilité unique, originale, notamment quand il parvient à mêler, sous l'apparence de la simplicité, et au travers de personnages apparemment passifs, l'humour au plus profond pathos. » (The San Francisco Chronicle)

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Citations et extraits (287) Voir plus Ajouter une citation
Dans mes discours, je dis qu’une mission plausible pour un artiste est d’inciter les gens à apprécier un minimum le fait d’être en vie. Après quoi on me demande si j’en connais qui y sont parvenus. Je réponds : « Les Beatles. »
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Ce n'est qu'une illusion terrestre de croire que les minutes se succèdent comme les grains d'un chapelet et qu'une fois disparues elles le sont pour de bon.
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Le philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche, qui avait le syphilis, a écrit que seul un individu profondément croyant pouvait se permettre le luxe d’être sceptique envers la religion.
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Kurt Vonnegut Jr
N'utilisez pas de points-virgules.
Ce sont des hermaphrodites travestis qui ne représentent absolument rien.
Tout ce qu'ils font, c'est montrer que vous êtes allé à l'université.
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Quand on y pense, seul un dingue voudrait être un humain, s'il ou elle en avait le choix. Nous sommes des animaux si traites, si déloyaux, si menteurs, si vénaux !
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Rosewater avant entreposé une stupéfiante collection de science-fiction en livres de poche sous son lit. Il avait apporté ses bouquins à l'hôpital dans une malle-cabine. Tous ces trésors mal conservés répandaient une odeur qui envahissait la salle entière, celle d'un pyjama de flanelle pas changé depuis un mois ou celle du ragoût de mouton.
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C'est une histoire vraie, plus ou moins. Tout ce qui touche à la guerre, en tout cas, n'est pas loin de la vérité. J'ai réellement connu un gars qu'on a fusillé à Dresde pour avoir pris une théière qui ne lui appartenait pas. Ainsi qu'un autre qui menaçait de faire descendre ses ennemis personnels par des tueurs à la fin des hostilités. Et ainsi de suite. Tous les noms sont fictifs.
Je suis bien retournée à Dresde en 1967 avec l'argent de la fondation Guggenheim (que Dieu protège leur fric). Ça ressemblait beaucoup à une quelconque ville de l'Ohio, en plus dégagé. Il doit y avoir des tonnes de farine humaine dans le sous-sol.
(Incipit)
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Dans mes conférences publiques, je dis moi-même volontiers : « Si vous voulez faire de la peine à vos parents et que vous n’avez pas le cran d’être homosexuel, le moins que vous puissiez faire est de vous lancer dans l’art. »
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Quand je suis rentré de la guerre, mon oncle Dan m’a donné une grosse tape dans le dos et a beuglé : « T’es un vrai homme maintenant ! »
Nom de Dieu. J’ai failli tuer mon premier Allemand.
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... le roman picaresque Les Aventures d’Augie March par Saul Bellow. Si ma mémoire est bonne, l’épiphanie finale est qu’il ne faut pas se donner des défis qui vont nous tourmenter, mais plutôt des tâches qu’on trouve naturelles et intéressantes, des tâches auxquelles on semble prédestiné.
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