Citations sur An Enchantment of Ravens (55)
Par ailleurs, quel intérêt de voler le cœur des hommes ? On ne pouvait pas le manger en omelette.
[...] je commençais à me sentir un peu mieux, mais quelque chose manquait dans ma vie désormais, et j'avais l'intuition que je ne serais sans doute jamais exactement la même. Peut-être était-ce simplement cela de grandir.
— Isobel, je vous aime tout entière. Je vous aime éternellement. Je vous aime si intensément que cela m'effraie. J'ai peur de ne pouvoir vivre sans vous. Je pourrais voir votre visage chaque matin à mon réveil pour les dix mille prochaines années et toujours attendre avec impatience le matin suivant, comme si c'était la première fois.
- Donc ce que vous essayez de me dire, c’est que vous m’aimez, malgré mes jambes courtes et le reste?
- Oui. Et… non. Isobel, je vous aimes toute entière. Je vous aime éternellement. Je vous aime si intensément que cela m’effraie. J’ai peur de ne pouvoir vivre sans vous. Je pourrais voir votre visage chaque matin à mon réveil pour les dix mille prochaines années et toujours attendre avec impatience le matin suivant, comme si c’était la première fois.
Mon visage était brûlant et glacé à la fois. Ses paroles résonnaient dans ma tête. Je n'aurais jamais imaginé qu'une idylle puisse prendre une telle tournure, et encore moins que j'aurais un jour à affronter une situation de ce genre.
Cours, pensais-je. Mais essayer de forcer mes pieds à bouger me donna l’impression d’avoir de nouveau quatre ans et de ma dandiner au pied du lit de ma mère après un cauchemar, incapable de prononcer un mot pour la réveiller. La forêt sommeillait, elle aussi. Ne risquais-je pas de la réveiller, et étais-je vraiment prête à affronter ce cauchemar-là ?
Son manteau cintré de soie noire, doublé de velours cuivré, balayait presque le sol derrière ses bottes, à la manière d’une cape. Son front s’ornait d’un bandeau cuivré assorti, et même si sa chevelure décoiffée semblait avoir développé une vie propre et l’engloutissait partiellement, je vis qu’il avait la forme d’une guirlande de feuilles entrelacées et était tacheté de vert-de-gris.
"- Non. Vous nous surpassez toutes. Vous êtes pareille à une rose vivante parmi des fleurs de cire. Nous durons éternellement, mais vous fleurissez avec des couleurs bien plus éclatantes, votre parfum est bien plus enivrant, et vos épines font couler le sang.
[...]
-Je vois pourquoi vous étiez écrivaine jadis."
"Vous êtes pareille à une rose vivante parmi des fleurs de cire. Nous durons éternellement mais vous fleurissez avec des couleurs bien plus éclatantes, votre parfum est bien plus enivrant, et vos épines font couler le sang"
Oh, je savais bien que ce que je ressentais pour Corneille était dangereux. Et, ce qui me paraissait incroyable, ce danger ne faisait que rendre la chose meilleure.