« - Dans ce cas, allez-y. Je sais à quel point vous aimez vous pavaner.
Son expression redevint grave.
- Aussi impossible que cela puisse paraître, je crois que je vous aime encore d’avantage. »
J’étais amoureuse de Corneille. Je l’aimais. C’était le sentiment le plus doux que j’aie jamais éprouvé. Et c’était le pire chose que j’aie jamais faite.
La capacité a ressentir des émotions est une force, pas une faiblesse.
Pour un fae, rien ne paraît vraiment durer.
Et nous n'allions pas vivre heureux jusqu'à la fin de nos jours, parce que je ne crois pas à ce genre de fadaises, mais au moins nous attendaient une longue et palpitante aventure et encore beaucoup de choses à découvrir.
« Je me sentais vivante d'une manière que je n'avais encore jamais connue, dans un monde qui ne me semblait plus somnolent, mais au contraire vibrant de promesses haletantes. »
Isobel. ( Il se mit à genoux et m’embrassa la main avant de lever les yeux vers moi avec adoration.) Je vous aime plus que les étoiles dans le ciel. Je vous aime plus encore qu’Alouette aime les robes.
Oui. Et… non. Isobel, je vous aime tout entière. Je vous aime éternellement. Je vous aime si intensément que cela m’effraie. J’ai peur de ne pouvoir vivre sans vous.
Aussi impossible que cela puisse paraître, je crois que je vous aime encore davantage.
Si fait. Et je le dois. Je veux éviter qu’il vous arrive le moindre mal, alors il vaut mieux que je reste près de vous.