En refermant ce livre, je me suis demandé si je n'allais pas contacter les éditions Stock afin qu'ils valident l'écriture de l'histoire de mon enfance. En effet, quelques centaines de pages écrites en gros caractères et de surcroît avec des marges énormes et des interlignes toutes aussi énormes ne doivent pas être si difficiles que cela à écrire et puis au pire l'éditeur a des correcteurs, donc adieu les fautes d'orthographes, les erreurs de grammaire et que sais je encore, je n'aurais vraiment pas beaucoup de travail et eux non plus, on a donc tous à y gagner.
Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt pour le lecteur de connaître l'enfance d'
Eric Romand, mais je n'ai pas compris non plus l'intérêt que l'auteur a eu à écrire ce livre, on a le sentiment qu'il aurait voulu nous glisser au travers de ces quelques lignes qu'il était homosexuel, oui il est homosexuel et, cela nécessitait-il vraiment de nous raconter son enfance somme toute assez banale ? Parce qu'en termes d'enfances assez traumatisantes, je pense que beaucoup de gens l'ont largement surpassé, même moi, sans parler d'enfance pourrie, car il faut toujours voir du positif dans le négatif, je pense être capable de le défier en anecdotes plus ou moins tragiques. Donc aucun intérêt pour moi à avoir lu ce livre, et si vous voulez faire une bonne action, mettez 15 euros dans une association du style UNICEF plutôt que dans ce livre purement commercial.
PS : j'avais acheté ce livre pour ma mère, qui est de la génération Sheila, j'ai pensé qu'elle y trouverait quelques souvenirs de cette chanteuse tant appréciée dans les années 60.
PS2 : Ca rapporte combien l'écriture de ce genre de livres ? On ne sait jamais, si il y a un petit billet à se faire.