Pico Bogue, tome 7 : Cadence infernale

Voilà, les vacances sont finies. Pico Bogue et Ana Ana, de retour à la maison, reprennent leurs petites habitudes. Et avec elles, son lot de bêtises et de bons mots. L'ambiance ne faiblit pas à la maison, les repas sont toujours aussi animés, les balades mouvementées et les devoirs durs à faire dès lors que la motivation n'est pas là. Il faut dire que ce n'est pas trop son truc, l'école, à Pico. Comme il veut souvent avoir le dernier mot, que ce soit avec la maîtresse ou le prof de natation, ça risque de faire des étincelles. de toute façon, il préfère s'amuser avec ses copains dans la cour de récréation. Maintenant que Pico a mis la main sur un livre qui explique l'étymologie des mots. Curieux de tout, il ne va pas le quitter. Et son entourage risque bien d'en pâtir...

L'on retrouve avec un certain plaisir Pico Bogue et sa soeur Ana Ana. Ces deux frimousses n'en ratent pas une. Leurs parents ainsi que leur entourage ont intérêt d'avoir du répondant. Curieux de tout et avide de savoir, il ne lâche pas son petit livre des mots. Toujours aussi impertinent, drôle et sarcastique, il a réponse à tout. Evidemment, cela peut devenir assez exaspérant pour les adultes. Un chouïa moins drôle que les tomes précédents, l'on regrettera le ton plus sérieux présent dans cet album. Pico Bogue aurait-il grandi? Malgré cela, le ton reste frais, tendre, léger et plutôt malin. le dessin de Dormal garde toute sa spontanéité et nous offre de très belles aquarelles.

Pico Bogue, Cadence infernale... Vivement les vacances!

Boustifaille et étymologie.
Quel beau mariage.
Je fonds pour Pico, Ana Ana et leurs petits camarades.

Leurs réflexions sont toujours aussi belles, d'une logique implacable, mettant les adultes (et la langue française) face à leurs contradictions. C'est toujours aussi agréable, poétique et charmant.

À lire ou découvrir d'urgence et sans modération.

Je m'étonne toujours que ces albums soient classés au rayon “enfants” des bibliothèques municipales. En tout cas les adultes de la maison l'ont apprécié dans toute sa saveur. La mise en pratique directe des subtilités étymologiques de la langue française par la tribu a du piquant. L'inspiration ne s'essouffle pas dans la famille Pico, chaque parution est un cadeau de Noël, une charlotte à la fraise qu'on prend le temps de savourer. Comme avec la série “Magasin Général” de Tripp et Loisel, on prend une bonne bouffée de tendresse et de joie de vivre avant de replonger dans le bain de mornitude général.

En général, dans les BD à gags (en quelques cases ou 1 ou 2 planches), le titre du recueil n'a que peu de rapport avec le contenu. Dans ce cas-ci, les cadences infernales du titre font quand même référence à la reprise de la vie quotidienne au terme des vacances. Mais à peine...

Pico Bogue, c'est un garçon bien éveillé, qui se pose plein de questions... et quand il se pose plein de questions, il les met en pratique et les pose aussi aux adultes qui l'entourent. Ses parents, l'épicier, le prof de natation, sa maîtresse...

Il est abondamment question du sens de la vie, de l'étymologie des mots, et de chronométrer les performances à la piscine. Pico Bogue est réfractaire à beaucoup de choses. Mais ses réflexions sur la vie, la mort, l'amitié et sa place dans tout cela, sont tellement jouissives qu'on lui pardonne volontiers ses impertinences.

Pico Bogue trouve adéquatement sa place entre Mafalda, Calvin et Hobbes et Charlie Brown. Un régal.

C'est un souffle de fraicheur et de drôlerie qui nous arrive au visage quand on ouvre un album de Pico Bogue.
Dans cet album, Pico s'attache particulièrement à l'étymologie des mots. Evidemment, avec sa verve naturelle, on peut arriver à des situations cocasses, et pas toujours à son avantage d'ailleurs…
C'est intelligent, sensible, drôle. Les dessins sont toujours aussi beaux et lumineux.
Je recommande, c'est une BD qui fait du bien.

Revoilà Pico, sa famille, ses amis, ses profs ! Et la cadence infernale, c'est celle à laquelle Pico nous entraîne dans ses réflexions sur la vie, l'école... et tout le reste !
Dans ce tome, il nous emmène dans une promenade autour des mots et de leur étymologie. Il met tour à tour en "scène" merci, copain, paix ou argent. La planche la plus réussie est celle des pages 20 à 22 où caniche, moineau, personne et livre prennent vie avec leurs sens étymologiques.

Où on retrouve Pico aux prises avec les cadences infernales de l'école primaire, les moqueries de sa petite soeur, ses besoins d'argent pour financer ses achats de bonbons ... 

Un album tout aussi charmant que le tome 9, lu précédemment avec ce gamin malicieux qui pourrait être le petit fils du Petit Nicolas :) 

Bref, je vais retourner farfouiller dans les bacs Jeunesse de ma médiathèque à la recherche d'autres albums de ce nouvel héros ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Très belle BD eue à Noël, ce Pico Bogue m'a fait beaucoup rire, toujours aussi humouristique que les autres, avec beaucoup d'humanité et de réflexions, et on retrouve notre Pico à la coiffure étrange qui est mignon comme tout. à lire absolument !!

Pico et Ana Ana restent fidèles à eux-mêmes : ils philosophent, ils font des bêtises et de l'étymologie. Çà c'est le dada de Pico, il aime décortiquer les mots et chercher leur origine. Son vocabulaire est tantôt drôle, savant ou loufoque mais toujours plein de bon sens.

Toujours avec beaucoup d'humour grâce à sa grande répartie, Pico Bogue nous livre une nouvelle facette de sa personnalité: un amoureux des mots, qui a le mérite de rendre désopilantes certaines situations et de nous distiller quelques petites informations grammaticales.
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