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La création de la Cosmo Girl
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Connaissez-vous le célèbre magazine new-yorkais Cosmopolitan ? D'abord créé comme un guide familial dès la fin du 19ème siècle, il devient 60 ans plus tard, le fer de lance de la femme moderne. Amour, sexualité, psychologie, mode, beauté : Cosmopolitan aborde des thèmes qu'il juge propre à la femme contemporaine. La direction a été reprise par une visionnaire, Helen Gurley Brown, celle qui a donné ce souffle de glamour et d'audace à la femme stylée. Mais que d'épreuves avant le lancement de ce fameux mois de juillet 1961.
C'est ce que raconte ce roman- biographie par l'entremise d'un personnage fictif - Alice l'assistante d'Helen.
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Mêlant une histoire d'ascension sociale avec des rêves à réaliser, d'amour sans tabous, de libération de la femme, l'auteure a sû capter l'ambiance frénétique, encore patriarcale de ce New-York sixties.
Des figures féminines fortes, mais aussi doutant et butant pour se relever en mode "guerrière". L'issue de leur destinée est ici gagnante, ce que je reproche quand même un peu au récit. Des facilités de narration ?
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J'ai pû faire le parallèle avec "Rien n'est trop beau" de Ronna Jaffe, une contemporaine de ce milieu aisé de l'Upper East Side qui a également mis en lumière ces premières working-girls dont l'ascension n'a pas été si aisée.
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Un roman résolument féminin (cf la couverture) très inspirant.
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Le décès de sa mère, le remariage de son père et une rupture aussi douloureuse qu'inattendue…voilà qui décide Alice Weiss à quitter l'Ohio pour vivre son grand rêve : s'installer à New York et devenir photographe ! Mais en 1965, les hommes ne sont pas prêts à céder la place aux ambitions de jeunes filles trop rêveuses. En attendant mieux, Alice se fait embaucher à la rédaction du magazine Cosmopolitan. En perte de vitesse, cette publication de chez Hearst, vit ces derniers instants. Pour l'enterrer en beauté, ces messieurs de la direction placent Helen Gurley Brown à sa tête. Auréolée du succès de son sulfureux livre ‘'Sex and the single girl'', quadra féministe, avant-gardiste et indépendante, Helen n'a jamais été à la tête d'un magazine et pourtant, elle va révolutionner la presse féminine en lui insufflant un ton nouveau et en créant la Cosmo Girl, une jeune fille séduisante, ambitieuse et libérée. le groupe Hearst a parié sur son échec, elle va connaître un succès retentissant.
Promue assistante de cette femme qu'elle admire, Alice va l'épauler, la servir, la consoler, la défendre, tout en faisant ses propres expériences de la vie new yorkaise. Au contact de son exigeante patronne, la jeune provinciale va devenir une véritable Cosmo Girl, élégante, pressée de réussir et bien décidée à ne pas se laisser dicter sa conduite par un homme.

Un roman virevoltant, porté par deux femmes exceptionnelles, l'une fictive, Alice Weiss, et l'autre bien réelle, Helen Gurley Brown qui fut à la tête du magazine Cosmopolitan de 1965 à 1997. On la découvre dans Park Avenue Summer au moment où elle prend ses fonctions de rédactrice en chef d'une publication moribonde. Après avoir été le fleuron du groupe Hearst, Cosmo est devenu désuet, un magazine fait par des hommes et qui parlent de moins en moins aux femmes lasses des conseils de cuisine et des trucs et astuces ménagers. Helen va révolutionner le genre en abordant des sujets plus modernes : la mode, le glamour, le sexe, le désir féminin. Enfin, des femmes parlent aux femmes ! Et si certains sont effarouchés, d'autres se rallient à sa cause. La Cosmo Girl est née et elle compte bien faire parler d'elle.
Longtemps icône du féminisme, Helen sera contestée par des femmes opposées à sa vision de la féminité. Elle qui fut à l'avant-garde finit par être dépassée et accusée d'avoir produit un magazine antiféministe. La Cosmo Girl, fashionista un brin écervelée, qui n'a de cesse de trouver un mari n'est plus le modèle à suivre pour des femmes qui veulent se réaliser indépendamment des hommes.
Mais cela, c'est le futur. En 1965, Helen est au faîte de sa gloire. Elle veut donner une vision moderne de la femme et l'époque s'y prête.
Renée Rosen fait revivre le New York des sixties et c'est un vrai bonheur. On sent cette liberté dans l'air, ce désir d'émancipation et les balbutiements de la liberté sexuelle. Bien sûr, on navigue dans la bonne société de l'Upper East Side, les hommes sont raffinés, les femmes élégantes et New York fait rêver. Mais pourquoi bouder son plaisir ? Ce roman fait souffler un vent de fraîcheur, il parle d'un temps où pour les femmes tout était à construire, à conquérir, où tout était possible. C'est un bonheur de suivre les pas d'Alice et Helen, guerrières prêtes à renverser tous les obstacles pour s'affirmer et réussir, dans les rues de la ville qui ne dort jamais. Glamour et pétillant !
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Prenez la série TV Mad Men (pour l'époque), ajoutez une pincée du Diable s'habille en Prada (pour le contexte professionnel et la fille "montée " dans la Grosse Pomme), et saupoudrez d'un peu de Rien n'est trop beau (1958) et vous obtiendrez un peu l'ambiance de ce charmant roman qui s'inspire de faits réels : la nomination d' Helen Gurley Brown (auteure du best-seller Sex and the Single Girl ) à la tête du magazine Cosmopolitan, laquelle a révolutionné le monde de la presse féminine jusque là un peu cantonnée aux recettes de cuisine et aux patrons de couture, il faut bien le dire.

A travers le personnage d'une jeune fille de vingt et un ans, Alice, provinciale qui vient d'obtenir grâce à un petit piston, le poste de secrétaire attitrée de la patronne - on ne dit pas encore assistante -, l'auteure revisite la condition féminine des années 60, à l'aube de grands changements. Helen Gurley Brown, veut parler vrai, cash , elle veut pouvoir parler sans tabou, et les thèmes qu'elle souhaite aborder dans les nouveaux numéros de Cosmo, choquent le mâle bourgeois...

"Espionnage", bâtons dans les roues, démissions, remontrances, réunions au pied levé, discussions houleuses : rien ne sera épargné à la directrice de rédaction, et par ricochet à son assistante, mais Helen, ne faiblira pas et finira par imposer son point de vue, car les grand patrons de presse ne résistent jamais aux chiffres qui remontent .

Quand à Alice, elle ne voulait pas devenir assistante mais photographe. le deviendra t'elle ?

Roman d'initiation, amours, carrière, Alice fera partie de millions de femmes qui croqueront la Grosse Pomme à pleines dents; des dents qui à défaut de rayer le parquet sont bien affûtées et savent ce qu'elles veulent !

Un joli roman qui retranscrit parfaitement bien cette époque en plus d' être distrayant mais qui m'a moins marquée que Rien n'est trop beau , lequel reste mon chouchou sur ce thème...
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J'ai vraiment apprécié ce roman qui mêle réalité et fiction.
L'auteure revient sur le combat d'Helen Gurley Brown pour faire entrer "Cosmopolitan" dans la modernité et le féminisme (enfin, sa conception à elle...).
Alice qui arrive tout juste de son Ohio natal va devenir sa secrétaire et va assister à ses luttes, sa détermination, sa gaieté et ses fragilités.
Il y a aussi l'histoire d'Alice avec sa découverte de New-York, ses amitiés, ses amours, sa naïveté et son désir de devenir une grande photographe.
Nous sommes transportés dans le Manhattan des années 60 avec ses odeurs, ses bruits, ses building, ses artistes, son métro.
Et puis on se rappelle que tout le monde fumait partout et tout le temps.
C'est un roman frais, amusant, agréable et qui se lit d'une traite.
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Dans Park Avenue Summer, Renée Rosen invente une intrigue romancée tournant autour d'une vraie figure des sixties new-yorkaises, Helen Gurley Brown, première femme à prendre la tête du magazine Cosmopolitan et qui va révolutionner le monde de la presse féminine par ses idées novatrices et libératrices. On suit ainsi Alice, jeune fille provinciale débarquant à New-York pour y poursuivre les rêves de sa mère décédée, souhaitant devenir photographe et décrochant par une combinaison de hasards le poste de secrétaire de Helen.

Alors que je m'attendais à découvrir avec Park Avenue Summer une fiction pétillante et girly tournant autour du monde de la mode, du journalisme et décrivant l'effervescence des années soixante à New-York, j'ai finalement été assez déçue par ma lecture. le roman se lit sans déplaisir mais il manque franchement de peps et de rythme, ce qui est un peu un comble pour un livre de ce type. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à m'attacher à Alice, dont on sait finalement peu de choses à part quelques traits caractéristiques sur lesquelles l'auteur insiste lourdement (Alice est en deuil de sa mère, elle veut devenir photographe et réussir, c'est une jeune fille libérée qui refuse le carcan du mariage... certes cela campe clairement le personnage mais ça n'en fait pas une vraie personne à laquelle on peut s'attacher). Partant de là, je n'ai pas vraiment non plus été intéressée aux rebondissements qui tournent autour d'elle, cette liaison avec un homme dont on pressent tout de suite qu'il est malfaisant (pas compliqué, l'auteur elle-même nous l'a dit), son amitié-qui-est-peut-être-plus-que-de-l'amitié avec un jeune photographe qui allie réussite, beauté et sympathie et le culte qu'elle voue à sa mère décédée. Beaucoup de longueurs, des scènes assez répétitives, bref un livre qui m'a souvent ennuyée et dont j'ai parfois compté les pages.

Heureusement l'auteur rattrape les choses avec le vrai sujet de son roman : Helen Gurley Brown, drôle de femme aux multiples facettes, tellement plus passionnante et complexe que la fade Alice. Chef d'entreprise à poigne parvenant petit à petit à s'imposer à la tête du journal mais pleurant et piquant des crises de colère quand elle se retrouve seule dans son bureau, oeuvrant pour la libération de la femme mais totalement attachée à son mari qu'elle appelle au secours au moindre problème, féministe mais auteur d'un guide expliquant aux jeunes filles comment séduire les hommes... le portrait est saisissant et on ne peut que s'attacher à ce personnage hors du commun. Les brimades et vexations que lui font subir l'équipe journalistique en place et les propriétaires de Cosmopolitan, bien sûr tous des hommes relativement âgés et persuadés qu'une femme n'a rien à faire dans leur monde, ont de quoi faire hurler le lecteur du XXIe siècle qui d'une part sait qu'elle a raison et que les idées qu'elle promeut vont s'imposer et d'autre part a hâte de savoir si elle va gagner son combat.
Une lecture dont je sors très mitigée et que je n'ai pas trouvé suffisamment passionnante mais qui m'a malgré tout permis de découvrir ce personnage hors du commun, réveillant ainsi mon intérêt.
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Une jeune provinciale arrive à New York pour réaliser le rêve de sa vie : devenir photographe. Évidemment, çà ne marche pas comme çà, mais elle va réussir à faire jouer ses relations pour trouver un poste de secrétaire et assister par là même à la renaissance d'un magazine, Cosmopolitain, remis sur pied par Helen Gurley Brown et ses idées avant-gardistes. L'intrigue se place donc dans les années 60, aux balbutiements de l'émancipation féminine. Alors une femme à la tête d'un magazine, çà fait grincer les dents. Mais quand elle décide de parler de sexualité ou de contraception, çà devient carrément la guerre froide entre elle et les chantres du bien pensant qui gouvernent le groupe de presse. Alice, la jeune secrétaire va donc assister à l'émergence d'une nouvelle presse féminine et va par la même occasion réussir à construire sa vie selon ses propres envies.
Le roman nous offre un histoire pleine de glamour, de fascination, avec une galerie de personnages hauts en couleur, le tout raconté dans un style pétillant et plein de vie.
Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour cette lecture irrésistible.
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J'ai adoré me plonger dans ce roman, me rappelant mes moments de lecture de Cosmo, tellement de femmes ont été portées par ce magasine! Alors découvrir l'histoire de son sauvetage par Helen Gurley Brown a été une bulle de fraîcheur. J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de cette femme mais j'ai adoré grâce à Alice découvrir ce petit brin de femme forte et intelligente, exubérante et qui cassa les codes de l'époque.

Pour elle, la femme a autant le droit d'arriver en haut de l'échelle, coucher avec des hommes et user de ses charmes pour y arriver. Elle est l'autrice du livre « Sex and the Single Girl » et va se retrouver à la direction de Cosmo pour le remettre à flot. Cependant, sa vision des choses bouscule, dérange cette société patriarcale! Elle casse les codes et à foi en sa vision, elle ne lâchera rien! Cela va aussi, un peu chambouler Alice mais entre les deux femmes un lien particulier va se créer. Grâce à Helen et sa vie New-yorkaise, Alice va se révéler, s'épanouir. Un duo complémentaire qui fait du bien.

Alice est attachante, une jeune femme moderne qui se bat pour son rêve mais sa peur et son innocence sont touchante. Nous la voyons évoluer, se révéler en tant que femme. En parallèle, j'ai pris un réel plaisir à découvrir la construction du numéro de la dernier chance! Les séances photos, les coups de poignard dans le dos… Malgré tout cela, Helen ne lâche pas, elle fera face et c'est grâce à elle que nous pouvons encore aujourd'hui lire Cosmo!

Ce roman est un hommage à ces femmes féministes qui ont fait évoluer la vision de la femme, plusieurs points de vue s'opposent et permettent l'ouverture des débats. Une ode à la femme! Pour autant, Renée Rosen ne laisse pas ces messieurs de côté, ils ne sont pas caricaturaux et cela m'a beaucoup plu aussi! J'ai aimé que pour une fois, le Don Juan s'attache! Elle montre le couple comme une équipe et non comme la femme au service de son époux.

Ce roman est une merveille à découvrir. Une lecture qui se déguste grâce à une plume pétillante, enivrante. Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre, dépaysant et intéressant! Une plongée dans la presse féminine rafraîchissante. Je remercie les Editions Belfond pour l'envoi du roman #Parkavenuesummer via #Netgalleyfrance
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Attention lecture coup de coeur et comme souvent je trouve que cet avis n'est pas à la hauteur de mon enthousiasme pour cette lecture.

Je viens de dévorer ce roman en quelques heures. Nous sommes dans les années 60, Alice Weiss rêve de devenir photographe, un travail qui n'est pas adapté à une femme selon beaucoup, par chance, elle décroche un poste d'assistante de la formidable Helen Gurley Brown à son arrivée à New York. Gurley Brown vient d'être nommée rédactrice en chef du magazine en perdition Cosmopolitan après un livre qui a bousculé les bonnes moeurs et une carrière dans la publicité. Une femme à un tel poste bouscule les mentalités. D'autant que Cosmo est destiné aux femmes aux foyers, mères de famille et les huiles ne veulent pas que ça change. Helen pense au contraire qu'il faut changer la cible, en faire le magazine des jeunes femmes célibataires. Pour réussir son pari, elle n'a droit qu'à un essai et seulement quelques mois.

A travers les yeux d'Alice, on assiste donc aux coups bas, aux coups durs, à l'apprentissage, à la découverte de soi et de ses envies, au patriarcat. Je reconnais que je n'avais jamais entendu parler d'HGB avant cette lecture, mais quelle femme ! Cela me donne d'ailleurs envie d'en savoir plus à son sujet et en cela l'autrice a clairement réussi son pari et rend un très bel hommage à cette femme de caractère qui a donné naissance à un empire tel qu'on le connaît aujourd'hui.

Ce roman aborde des thèmes qui sont toujours d'actualité aujourd'hui, la libération sexuelle de la femme, la réussite professionnelle, l'égalité. Certes, le contexte des années 60 change le prisme des perceptions, les femmes aspirent davantage au mariage et la vie de famille qu'à la réussite professionnelle et c'est là que Gurley Brown vient mettre un gros coup de pied à la fourmilière avec un culot incroyable. Ses filles ne sont pas des ménagères, elles veulent une carrière et un homme. Son personnage, celui d'Alice et même d'Elaine sont passionnant. Ce sont des beaux portraits de femmes fortes et ambitieuses qui sont décrites à travers ces pages, même si un homme n'est jamais loin pour épauler quand il le faut.

C'est un roman qui m'a énormément plu. Mention spéciale aussi pour le travail d'édition et de traduction. C'est tellement agréable de pouvoir se laisser porter comme ça par le récit sans avoir l'oeil attiré par une coquille. Enfin, je conclurai en disant que j'adore l'idée de Belfond de terminer le livre par des propositions de réflexion pour un book club. C'est un livre qui illustrerait parfaitement le thème du féminisme.

Merci beaucoup à Netgalleyfrance et Belfond de m'avoir permis de lire Park Avenue Summer !
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Lire une fiction historique sur la vie d'Helen Gurley Brown, célèbre rédactrice en chef de Cosmopolitan, qui a permis au magazine d'obtenir ses lettres de noblesse, c'est ce qui s'appelle chez moi sortir sacrément des sentiers battus de mes lectures. Jusqu'à présent, ces derniers mois, ces sorties ont été plutôt rafraîchissantes, et dans l'ensemble réussies.

Point positif à la fin de ma lecture de Park Avenue Summer : l'histoire est agréable à lire et à suivre, l'ensemble est bien rythmé. L'on n'a aucune difficulté à suivre les pas d'Alice, jeune fille qui arrive de l'Ohio pour devenir photographe à New York, et qui va finalement se retrouver, par une série de coups de chance et de connaissances, la secrétaire d'Helen Gurley Brown, alors que celle-ci vient d'être nommée rédactrice en chef du magazine féminin. L'on découvre, au fil du récit, les hauts et les bas d'Helen pour réussir à donner une nouvelle couleur, provocante et novatrice à l'époque, au magazine, et ainsi le faire sortir de la banqueroute qui risque de signer sous peu la fin de sa publication. L'on découvre aussi, simultanément à la naissance d'un nouveau magazine, la naissance d'une jeune femme, Alice elle-même, qui va, à New York, devenir enfin elle-même, et s'épanouir enfin pleinement.

Mais, malgré cette lecture qui se laisse glisser facilement, il faut dire que j'ai trouvé l'ensemble plutôt couru, voire parfois caricatural, autant quant aux personnages que quant aux situations : pas ou peu de surprises au fil du récit, les personnages agissent comme l'on peut s'y attendre à la vue de leurs portraits liminaires, et les situations mènent exactement là où l'on les attend aussi, jusqu'au happy-end final.

Park Avenue Summer a été pour moi une lecture parfaite pour démarrer l'été, surtout après quatre mois de boulot chaotique : pas prise de tête à lire, mais pour autant rien d'original qui rend l'ensemble inoubliable. Je remercie les éditions Belfond et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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New-York, 1965, Helen Gurley Brown vient d'être placée au poste de Rédactrice en chef d'un magazine qui se meurt : Cosmopolitan. Cette promotion interroge et dérange car Mme Gurley Brown ne connaît rien à la presse et son image assez sulfureuse n'est pas du celle du magazine… Cette icône féministe va donc devoir se battre contre toutes les figures patriarcales qui n'apprécient pas sa présence, supporter une flottée de démissions et imposer sa vision très moderne et libérée de la « Cosmo Girl ».
Inspiré de l'histoire vraie mais bien évidemment romancée, ce livre va donc nous raconter le virage à 180° qu'elle fera prendre au magazine le sauvant d'une fin attendue.
La narratrice est Alice, une jeune fille qui arrive à New-York pour devenir photographe mais qui, par un concours de circonstances, va se retrouver secrétaire d'Helen. C'est donc à travers elle que nous allons vivre les 1ers mois de cette transition.
Et c'est passionnant !
Tout au long de ma lecture j'ai vraiment eu l'impression de voir un film, l'auteure que j'ai eu la chance de rencontrer via un live facebook, a même dit qu'avant la crise du Covid il avait été un moment question d'une adaptation cinématographique et ça ne m'a vraiment pas étonné. Il y a un peu de « Quand le diable s'habille en Prada » et de « Mad Men » dans ce livre – même si pour cette dernière référence je fais confiance à ceux qui l'on vu-.
J'avais à peine refermé le livre que je me lançais dans d'interminables recherches sur cette femme singulière. Je recommande !
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