AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Toutes les femmes sont des aliens/Les oiseaux revienn.. (23)

Je ne vois pas trop comment démarrer parce que je sais bien que commencer par le commencement ça ne sert à rien, c’est improductif, contrairement à ce qu’on pourrait croire ça embrouille tout, commencer par le commencement embrouille tout, il faut toujours connaître la fin pour pouvoir raconter une histoire, donc on ne peut pas raconter d’histoire et surtout on ne peut pas raconter sa propre histoire
Commenter  J’apprécie          110
Car le plaisir exige la répétition et qui dit répétition dit victoire sur le temps. Les films que l’on voit à différents âges de la vie compriment ou dilatent la chronologie, s’en emparent, en dé font l’enchaînement, le déroulé, on est pendant, avant et après, adulte et enfant, tous les états qu’on a traversés en regardant les images à neuf ans, quinze ans ou vingt ans, sortent du néant et s’agrippent à telle couleur, telle réplique, telle posture, tel acteur, un film est un immense lieu de mémoire.
page 79
Commenter  J’apprécie          100
c’est vrai que dans l’amour la nouveauté peut avoir des effets euphorisants, je découvre que j’aime quelqu’un, j’en ai pour la première fois la conviction, l’expérience, la certitude, puis je découvre que j’ai envie de faire des enfants avec la personne que j’aime, que nos enfants seront, comme dans les contes de fées, le fruit de notre amour, et en réitérant l’expérience, l’expérience de l’amour et l’expérience de la conception, je ne renouvelle pas le plaisir à l’identique, je l’ancre et l’approfondis, et l’épuise, donc il y a du plaisir et même toujours plus de plaisir dans la répétition, dans l’habitude, dans la confirmation.
page 69
Commenter  J’apprécie          100
les Noirs ne sont pas des singes, ils n’ont pas le rythme dans le sang, ils ne mangent pas plus de bananes que les Blancs, n’en déplaise à Banania
page 138
Commenter  J’apprécie          90
La gestation et la reproduction atténuent-elles la peur ou au contraire la démultiplient-elles ? C’est un autre sujet. L’autre est-il plus désirable s’il devient parent, ou au contraire perd-il son aura en accédant au statut de père ou de mère ? C’est une autre question. Comment les amants maintiennent-ils entre eux la peur, la peur érotique, dès lors qu’ils ont une connaissance absolue l’un de l’autre ? C’est un autre problème. Comment font-ils pour aller l’excitation spéciale que la peur engendre quand leurs enfants sont autour d’eux ? Ca ne nous regarde pas. A quel moment la peur d’avoir des enfants ou la peur de ne pas avoir des enfants entame-t-elle le désir au sein du couple ? Est-ce que les femmes doivent devenir des mères ? Est-ce que les mères mettent bas des monstres ? Est-ce qu’elles aiment les monstres qui naissent d’elles ?
page 102
Commenter  J’apprécie          90
Ils ont compris que tout désir peut donner lieu à un accouplement et que tout accouplement peut donner lieu à une naissance. Ils sont venus pour supprimer accouplements et naissances, pour détruire les couples, pour les empêcher de se former. Ils sont venus pour que le désir laisse place à la peur.
page 99
Commenter  J’apprécie          60
Pourquoi faudrait-il se plier à son apparence ? Pourquoi faudrait-il être ce que l’on paraît être si on se sent autre à l’intérieur ? Pourquoi faudrait-il donner raison à ceux qui militent pour qu’on ressemble à ses semblables et qu’on les imite ? Pourquoi faudrait-il adopter les mœurs, le sexe, les habitudes et les manières de vivre de ceux qui nous ont abandonnés ? Il faut avouer que la question mérite d’être posée et que Mowgli est plus sage que ses sages éducateurs. C’est lui qui sait, et il est le seul, ce qu’il désire réellement.
page 143
Commenter  J’apprécie          50
Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d’eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil.
L’insouciance de l’enfant et de son père (ou mère) de substitution – car Baloo malgré sa voix mâle n’est pas plus sexué que Bagheraa même s’il n’est pas du tout anorexique – est contagieuse, les souvenirs de Bambi s’effacent, on oublie la chasse, les prédateurs, les innocents qui vont à l’abattoir, et même les chambres à gaz, on devient joyeux, confiant, stupide, on éprouve une attirance irrésistible pour le bonheur facile, on s’alanguit, on perd sa vigilance, on prend des risques, la musique n’adoucit pas les mœurs, elle les amollit.
page 127
Commenter  J’apprécie          50
On nous a fait croire, pour la conservation de l’espèce, à la nécessité de procréer à deux, d’éduquer à deux, de penser à deux et de jouir à deux alors qu’on peut faire presque les mêmes choses tout seul.
page 113
Commenter  J’apprécie          50
alors qu’il s’agissait de rappeler que l’amour conjugal, une bonne petite vie de couple avec enfant et une éducation fondée sur la bienveillance sont de pures vues de l’esprit et ne correspondent en rien à ce qui se passe dans les familles. Non, les parents ne sont pas armés pour affronter la naissance de leur enfant et cette naissance vient perturber définitivement leur capacité à vivre ensemble.
page 112
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (55) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Toutes les femmes sont des aliens/ Les oiseaux reviennent/ Bambi & co : Olivia Rosenthal

    Toutes les femmes sont des aliens/ Les oiseaux reviennent / Bambi & co parlent de :

    chansons
    films
    légendes
    rêves

    5 questions
    5 lecteurs ont répondu
    Thème : Toutes les femmes sont des aliens/Les oiseaux reviennent/Bambi et co de Olivia RosenthalCréer un quiz sur ce livre

    {* *}