Je me suis aventuré dans cette BD parce que j'avais envie de lire un classique réputé.
L'album est à la hauteur de sa réputation.
Ce qui frappe d'abord bien sûr, c'est la beauté du dessin, qui permet de créer de somptueuses atmosphères qui plongent le lecteur dans un univers onirique, certes très référencé (le travail de la couleur y est merveilleux, même si l'album était originellement en noir et blanc)
L'aventure se lit en un coup, comme un bon breuvage, grâce à une histoire atemporelle, pleine de ce bonheur d'enfant qu'apporte la fantaisie, avec ce qu'il faut de désespoir pour tuer dans le rêve dans l'oeuf, ou du moins élever notre âme d'enfant vers le constat implacable d'un monde que le divin a préféré oublier.
Oui, ce constat séculaire de la cruauté est peut-être un peu éculé, mais par les temps qui courent, force est de constater que même si
L Histoire ne se répète pas à l'identique et que les Chninkels changent d'apparence ou de costume, le moteur inépuisable de la guerre continuera toujiurs à vrombir et à ne pas faire mentir cet album sur le peu d'avenir qui nous est promis et que nous nous promettons.