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Citations sur Manderley for ever (133)

Avec un naturel teinté d’humour, elle lui avoue qu’elle hait Londres, aime jardiner, ne s’intéresse pas à la cuisine, boit peu, se fiche éperdument de la mode, adore sa vie tranquille à la campagne et déteste prendre la parole en public. Ses lectures ? Rien de bien contemporain, les sœurs Bronte, Anthony Trollope et les poèmes de William Somerville. (P.249)
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À vingt-quatre ans, Angela ne semble pas prête, non plus, à trouver un mari, mais au contraire de Daphné, elle adore sortir, s’amuser, elle n’est pas farouche pour un sou, se sent à l’aise dans cette clique théâtrale qu’affectionnent leurs parents, ces gens élégants, exubérants, qui aiment danser, fumer, boire et rire. Ceux que Daphné fuit. Un soir, tandis qu’elles se promènent le long de l’Esplanade avec leurs chiens, Angela avoue qu’elle aussi, elle aimerait écrire des romans, comme Kiki. Cet aveu amuse sa sœur: pourquoi pas, après tout, elles ont les mêmes gènes.
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Angela serre la main de sa sœur de toutes ses forces, c’est le courageux Eric Avon qui, pas à pas, la guide vers la sécurité et la chaleur du foyer. (P.173)
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Comment lui décrire leurs promenades le long de la Tamise, jusqu’à Limehouse, les histoires qu’ils se racontent, leur complicité, leurs blagues, les baisers échangés, les caresses? Il n’y comprendrait rien. (p. 178)
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Un matin, Daphné se lève à cinq heures, traverse la rivière sur sa barque, court à travers les rues encore endormies, descend vers la plage, à Pridmouth. Le soleil se lève, la mer est calme, le seul être humain qu’elle croise est un vieux pêcheur qui la salue de loin. L’air est frais, coloré d’une brume laiteuse qui s’évapore tandis qu’elle remonte le long chemin vers le sommet de la colline, vers la maison qui l’attend. Elle se trouve sur un sentier herbeux, bordé de jacinthes sauvages. Une fois arrivée en haut, elle se retourne, le visage caressé par la brise et les rayons du soleil naissant, elle voit la baie qui s’étale devant elle, la pointe du Gribbin Head droit devant. Ce ne sont pas des hiboux qui l’accueille, mais le chant des grives et des rouges-gorges. Daphné se tourne vers la maison aux secrets, la dévore des yeux avec une gourmandise amoureuse, s’assied dans l’herbe imprégnée par la rosée, regarde encore et encore, subjuguée. Combien de temps reste-t-elle là? Elle se lève enfin, les jambes engourdies, s’approche du manoir. (...) Elle s’abandonne à ce vertige, plus puissant que l’amour, plus fort que tout. (p.180/181)
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Il la félicite chaudement. Daphné sourit, un amour, ce garçon, elle chérit cette complicité, leurs fous rires, le fait qu’ils peuvent tout se dire, ou au contraire garder le silence mais se comprendre tout de même. L’absence de Carol lui pèse, elle ne le reverra pas avant quelques semaines, mais il faut bien se rendre à l’évidence, quand elle se trouve ici, rien ni personne ne lui manque vraiment. Elle est en paix avec elle-même, en son domaine. (P.180)
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C’est étrange de fêter son anniversaire seule, mais elle y prend goût. Y a-t-il beaucoup de filles de vint et un ajd qui préfèrent être face à la mer plutôt que de danser dans un bar ? (p.166)
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(...) trouver un prénom, à cette beauté brune (...)
Un prénom puissant et envoûtant, un prénom qu'un homme pourrait hurler ou gémir.Elle en griffonne plusieurs sur le haut de la page vierge. " Jane" . Non. " Olga". Non plus." Lola"... Peut- être . " May "... Tout à coup, son stylo trace Rebecca.Oui, c'est ça, Rebecca ! Elle s' appellera Rebecca. Cela sonne bien, c'est fort , le "r" qui frémit, le "b" qui force les deux lèvres à se réunir comme lors d'un baiser, les deux "c" accolés, durs comme un " k". Le "a " final, une complainte, un gémissement.
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Nom de code, " Robert". C'est ainsi que les soeurs du Maurier rebaptisent avec humour la menstruation.
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Les idées se bousculent dans ma tête comme des passagers à l'heure de pointe.
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