André choisit, comme séjour, une des parties les plus sauvages de la Bretagne, la pointe occidentale de l'île de Bréhat, où il découvrit une maison gardée par une vieille femme, comme un grand nombre de maisons dans cette île sans voleurs.
Entre Loguivy et I'Arcouest, sur ces petites routes de la côte bretonne qui permettent, lorsqu'on les parcourt au crépuscule, de voir les plus beaux couchers de soleil du monde, André suivait un chemin creux entre deux talus surmontés d'ormes ou de chênes... Ne rencontrant âme qui vive, et les routes s' ajoutant aux routes, il lui arriva de tourner en rond, de se retrouver à son point de départ. Pour s'orienter, il gravit un talus, chercha un repère.