Divines Rivalités

Je vais en décevoir plus d'un avec cette review mais c'était tellement bien partis pour être une lecture fantastique mais comme d'habitude : men.
Je suis désolée mais je vais mettre le ton direct comme ça les gens à qui cette critique pourrait faire du mal peuvent partir. Vous méritez d'être heureux. Je suis qu'une grosse rageuse, passez votre chemin et allez vers la lumière et la bienveillance. L'obscurité est mon domaine.
Je hais Roman Kitt.
Pour moi, ce manipulateur égocentrique a tout gâché.
Je vous jure, il faut partir là, vous vous faites du mal pour r.

Ca commençait si bien. Une belle plume, une atmosphère splendide. L'approche de la guerre par les médias et les reporter. Des gens au plus près du conflit qui doivent pourtant rester émotionnellement et intellectuellement face aux horreurs de la guerre. Dont ils sont parfois eux-même victime.
Déjà, la rivalité ici elle passe la tête par la porte pour faire coucou et puis elle disparaît bien vite. Donc déçu la dessus mais bon ok why not.
Les machines à écrire magique? J'en suis jalouse à en mourir, je sais pas si cette idée à déjà été faite mais wow j'ai adoré le concept.
L'autre type qui lui sort "Je t'ai pas menti, je n'ai juste pas dit la vérité" mon poing dans ta figure.
Tout était si cool avec Iris. Elle était si complexe et intéressante, et motivée, entreprenante et l'autre il débarque là et il casse tout. Pour ses envies. Et hop, elle se transforme en carpet Ikea. J'en ai une collection de tapis Ikea maintenant, avec toutes les protagonistes qui font ça.
Cet homme est égoïste, un red flag ambulant, un gaslighter professionnel.
JAMAIS il ne lui a dit "Pardon, je suis désolé de t'avoir causé de la peine" NADA c'est toujours "Pk tu le prends si mal? J'ai fait tout ça pour toi et pour nous!" STFU bro. Vraiment à la poubelle.
Bref. Je suis quand même heureuse qu'ils aient eu leur petit moment de bonheur (if you know you know) j'avoue que cette scène m'a touché ok, j'ai eu un coeur dans le passé.
Je vais pas continué, j'ai une copine qui m'a raconté la suite. Intéressant même si prévisible, consistant pour les fans du volume mais ne supportant pas M. Daddy issues je vais pas le lire.
C'est bon, j'ai fini de déverser mon venin.
Si vous aimez ce livre, good for you, sachez que je suis jalouse. Je retourne dans mon trou de petit farfadet aigris.
Des bisous

J'ai essayé de pousser un maximum ma lecture et de faire abstraction de ce qui me dérangeait. Malheureusement, malgré des efforts, je n'ai pas pu finir ce roman, l'abandonnant à un peu plus de la moitié.

A savoir que j'ai lu la version française, une information importante pour cet avis puisque le point qui m'a conduite à laisser tomber ne concerne en rien l'histoire ou les personnages ; non, c'est l'écriture, du moins la traduction dans le cas présent, qui a influencé cette décision. J'ignore comment est le texte original mais cette lecture n'a pas du tout été fluide, j'avais l'impression de voir de nombreuses répétitions. Pourtant la langue française est assez riche pour trouver des synonymes aux pronoms personnels et inclure des conjonctions de coordination différentes de "et" – vous pouvez en trouver à presque chaque phrase tellement il y en a. Deux exemples flagrants qui ne sont pas les seuls à jouer en défaveur du texte.

Cet abandon me désole car l'histoire se lit toute seule, bien qu'un peu longue à se mettre en place, mais on veut en apprendre plus ; voir comment les relations évoluent, surtout entre nos deux protagonistes.

Peut-être que je reprendrais plus tard à l'endroit où je me suis arrêtée, par pure curiosité de savoir ce qu'il advient de nos personnages. En attendant, je préfère mettre ce roman de côté...