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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un titre accrocheur pour ce roman policier qui oscille entre le " cosy-mystery" sans hémoglobine, le polar et le bouquin de hall de gare acheté pour passer quelques heures parmi des voyageurs stressés et pressés !
Bref, beaucoup de clichés, de poncifs sur le déroulement de l'aveu spontané de Laura Turrel au commissariat de police de Versailles, puis surtout sur le mécanisme des procédures policières, pénales... ! Une équipe formée par le commissaire Damien Deguire et le capitaine Jonathan Pigeon qui vont s'agiter pour comprendre la froideur, la détermination de cette femme de 24 ans à vouloir se faire incarcérer ! RAS jusqu'à la page 66 (au moment ou j'allais abandonner la lecture ! ) : en effet l'homme que Laura a tué en état de légitime défense suite à une tentative de viol n'a pas le bon ADN, mais celui d'un homme mort carbonisé dans un accident d'auto, 10 ans auparavant du coté de Montpellier ! Les 2 flics commencent à réaliser la complexité de l'affaire et celle des motivations de Laura ! Un rebondissement inattendu et un retour sur la vie de la jeune femme qui a déja fait des TIG pour vente de cannabis et 18 mois de prison pour un cambriolage qui a mal tourné : un ado perturbée qui a eu besoin de se révolter !
Inutile de préciser que le dénouement est rapidement " téléphoné" et que, même si ce polar ne fait que 250 pages : il est creux, insipide, ennuyeux et monotone !
Pétronille Rostagnat rabâche les modèles, les clichés traditionnels de la " littérature " policière pour meubler son récit !
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Je suis très embêté par l'idée de rédiger cette critique car j'ai été très désagréablement surpris par plusieurs choses en dépit d'une lecture plutot agréable. Je m'explique :

J'aurais aimer te tuer est un roman à la limite entre thriller et policier, ce qui est, soit dit en passant, assez bien fait et m'a paru etre une approche interessante.
L'intrigue elle aussi se laisse suivre avec plaisir et est ma foi bien ficelée.

Néanmoins je restais un peu sur ma faim et sentait une pointe de deception surgir par rapport à mes attentes initiales en remarquant que l'écriture était vraiment très.. simple. Souvent j'utilise ce mot comme un compliment car il se mêle avec d'autres adjectifs comme "fluide" ou "efficace" mais ici non, c'est juste simple, sans interêt particulier.

L'immersion au travers des personnages également m'a paru d'une fadeur surprenante. Les récurrents passages sur la vie privée du flic (dont j'ai déja oublié le nom 10 jours à peine après avoir fermé le bouquin) sont du vent. On y apprend qu'il rentre chez lui, pose les clés sur la table basse, se fait à manger, et dit bonne nuit à sa famille. Cela n'a aucun impact sur l'ambiance, sur l'enquête ou ducoup sur... le lecteur.
Les dialogues m'ont souvent paru manquer de finesse ou de crédibilité. C'est leger mais constant. Par exemple quand un jeune crie à un autre de lui acheter des "canettes de soda". Y'a vraiment des gens qui emploient le mot Soda dans la vraie vie? On dirait une traduction...

Derrière ces reproches se cache néanmoins une trame et une partie du livre qui m'a enchanté et fasciné. Ce n'est donc qu'outré que j'ai appris par la suite que la meilleure partie de l'intrigue est un copier coller d résumé de l'affaire Dandonneau. Si vous avez vu le "faites entrer l'accusé" sur cette histoire, alors J'aurais aimé te tuer n'a plus d'interêt pour vous.

Je trouve ça assez incroyable et honteux que d'une part, tous les détails de cette affaire n'aient même pas été changés, du montant de l'assurance vie aux phrases du coup de téléphone, a la vitesse de la voiture, la typologie de la route, et même l'étincelle du circuit électrique des phares.. (Désolé si ça vous gache le livre, je ne fais pourtant que parler d'une affaire francaise publique).
Et d'autre part, que Pétronille Rostagnat ne le précise a aucun moment, ne cite ni dans les remerciements ni dans les premieres pages, et profite donc clairement de cette ambiguité qui est pourtant la principale responsable à mes yeux du fait que J'aurais aimé te tuer n'est pas un navet.

Le livre est donc pas trop mal, mais je trouve le procédé tellement malhonnête que je le note en conséquence et éviterai soigneusement cette autrice à l'avenir.
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Nous sommes emmenés dans une enquête où Laura s'accuse d'un meurtre. Elle sème dés indices. le commandant Dequire prends cette enquête et va tout décortiquer. Une enquête bien menée, mais pour ma part la fin de cette énigme plutôt expéditive m'a laissé sur ma faim . Quand au dernier chapitre, il est pour ma part totalement inutile et sans intérêt.
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Le résumé, vous le connaissez : une femme s'accuse d'un meurtre. du pain béni pour la police ? Pas tout à fait, puisque l'ADN de sa victime ne correspond pas.
Si le début de l'intrigue est emballant, le reste de la trame n'est que peu surprenante, n'apportant que des demi-surprises jusqu'à cette fameuse scène finale.
Heureusement, le titre se lit facilement, mais difficile de ne pas le refermer en pensant qu'il ne s'est contenté que d'éplucher une seule bonne idée.
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