Je pensais t'épargner

Dans ce roman de Pétronille Rostagnat, j'ai fait connaissance avec la commandante Alexane Laroche, qui apparait également dans d'autres opus.
Le cadavre d'une fillette est découvert dans le coffre d'un véhicule abandonné depuis une semaine en pleine ville. le propriétaire de la voiture est rapidement identifié et devient le principal suspect… d'autant que son aspect physique ne laisse pas supposer une personne très bien dans sa peau : il est sale, débraillé, il pue et la police découvre qu'il a quitté le domicile conjugal et délaissé son travail pour se réfugier dans un hôtel miteux dont il n'est pas sorti depuis…
Les apparences ne plaident pas en sa faveur… mais les apparences sont parfois trompeuses !
Pauline Carel, une brillante avocate va prendre sa défense… et aller de surprise en stupeur…
Cousue de fils blancs au premier regard, cette histoire ne cesse de se complexifier, chaque protagoniste ayant une face cachée peu reluisante.
L'auteure se plait à nous orienter sur des pistes successives qui s'avèrent (presque) toutes se transformer en impasse !
Une intrigue haletante, des personnages complexes, une fin inattendue… et risque de hanter les enquêteurs pendant des mois…
Tous les petits défauts que j'avais pu relever lors de ma lecture d'une autre oeuvre de Pétronille, et qui avaient un peu terni mon ressenti, ont été rectifiés… pour mon plus grand bonheur 😊
Un « ticket gagnant » donc pour un bon moment de lecture avec « Je pensais t'épargner » !
Je vais poursuivre ma découverte des thrillers de Pétronille sans hésiter : et hop ! encore une Louve à suivre 😉

À Paris, une fillette est retrouvée morte dans le coffre d'une voiture, le père Nicolas, accusé de maltraitance, est soupçonnée du crime.

La mère Emily elle semble distante et froide comme rien ne l'affecte, entre deux Noah le fils.

La commandante Alexane Laroche et son équipe sont confrontées à une affaire compliquée qui va leur poser de nombreux défis, avec de multiples éléments de l'enquête qui s'enchaînent.

Surtout lorsque l'avocate Pauline Carrel y viendra ajouter son grain sel et qu'elle se saisira du dossier du père.

Chacun à la recherche de la vérité, tout cela va les confronter à l'horreur et surtout à un tabou les plus redoutés, une vérité à laquelle ils ne sont pas du tout préparés.

Dès le début du roman, j'étais captivé par l'histoire et je ne pouvais pas m'empêcher de continuer à lire, même si par moments je devais faire une pause pour reprendre mon souffle, tellement le récit était captivant, émouvant et angoissant à la fois.

J'ai trouvé l'histoire vraiment prenante et plus le récit montait en crescendo plus je ne savais pas à quoi m'attendre, je dois le dire c'est un vrai page turner.

À mesure que je parcourais les pages, je me disais que je ne pouvais pas imaginer que les choses se passeraient ainsi, mais je me suis retrouvé désemparé, les yeux choqués et le ventre rempli de sensations étranges, entre malaise et vide.

Il aborde différentes thématiques, toutes aussi difficiles les unes que les autres, mais très ancrées dans la réalité quotidienne, en lien étroit avec ce que l'on retrouve dans les médias, dans la vie de tous les jours.

Il aborde des thèmes variés tels que la maltraitance, le quotidien, les remords, les regrets, la honte, les secrets, la libération, le poids, le doute, la justice, et bien d'autres.

En vain je me disais : "Attends, ma fille, garde ton calme, ne t'emballe pas, ce n'est qu'une histoire", mais je ne pouvais m'empêcher d'établir un parallèle avec toutes ces histoires que l'on voit et entend dans les émissions de crime, etc.

Je me demandais comment l'histoire évoluerait et je me suis retrouvé à me demander si j'allais être perdu, mais finalement, le retournement final m'a fait comprendre que ça ne pouvait pas se terminer autrement.

Je suis ressortie de ma lecture à la fois choquée, secouée perdue,  et je me suis dit ah oui j'ai mis trop de temps à lire cette auteure.

Mieux vaut tard que jamais.

Cette histoire d'un réalisme profond m'a vraiment bluffée et m'a poussée à réfléchir et à cogiter beaucoup, me faisant comprendre que parfois, j'ai besoin d'être secoué quand je lis des thrillers, cherchant finalement une histoire à laquelle je n'étais absolument pas préparé.

À la fin après avoir terminé ce roman j'ai compris le titre et je me suis dit ah oui quand même c'était vraiment bien recherché et j'en ai pris plein la vue.

J'ai également apprécié le fait que ce soit un roman court avec une histoire percutante, incisive et captivante, sans compromis, originale et incroyablement glaciale.

En tout cas j'ai vraiment été conquis par ce récit, ce ne sera pas un coup de coeur mais une lecture vraiment marquante avec ce dénouement qui m'a laissé complètement pantoise.

Je n'arrête pas de me répéter que l'histoire est véritablement marquante.

"Rien ne s'oublie !

Même lorsque nous avons tourné la page sur une période sombre de notre passé. 
Il suffit d'un simple détail comme un mot ou une image pour nous faire revivre les émotions qu'on a pu ressentir à cette période.
Même lorsqu'elles sont guéries, nous gardons les cicatrices de nos blessures pour le restant de notre vie."
Citation internet

"Pour bien faire, mille jours ne sont pas suffisants, pour faire mal, un jour suffit amplement."
Proverbe chinois.

Quand je confie mon temps libre à Pétronille Rostagnat,je sais qu elle va m'emmener dans une histoire dont elle seule à le secret et que je vais passer un bon moment.

Sa plume toujours aussi efficace et addictive.
Ses rebondissements,ses faux semblants,l'attachement aux personnages.
Et ce final...dur,dur.
Je me suis encore faite avoir comme une bleue 😅

J'ai été bluffé ,un bon cru n'est ce pas Pauline? ^^
Cette fameuse avocate que je ne pouvais encadré à ses débuts et à laquelle je me suis finalement attachée.

Bref,je recommande plutôt 2 fois qu'1.

Merci à cette merveilleuse auteure qui fait mon bonheur.
J'espère un jour la croiser et lui dire" Je pensais t épargner...mais non j ai plein de questions à poser!" 🥰😍

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.
une petite fille retrouvée morte dans le coffre de sa voiture,le père qui fui le domicile conjugal,la mère victime de violence et leur fils qui se repli sur lui même.Mais comme souvent les apparences sont trompeuses. Avec des chapitres courts et un thème d'actualité Petrinille Rostagnat m'a fait passé bon petit moment de lecture. Les pages défilent car j'avais envie de connaître le dénouement .Petite déception le suspens n'était pas la à mon goût même si la fin m'a beaucoup surpris même si j'avais des doutes qui se sont avérés dans le vrai.
Mais comme je dit toujours ceci n'est que mon avis personnel.

Un retour de vacances plutôt abrupt pour la commandante Alexane Laroche: à peine le temps d'accueillir Côme, le petit nouveau, que l'équipe est appelée dans une fourrière où le cadavre d'une fillette de huit ans est découvert dans le coffre d'une voiture abandonnée… le père de la victime est un commercial en passe de tout perdre : travail, famille et domicile conjugal, car tout l'accuse, notamment une plainte récente de son épouse pour maltraitance. Nicolas Rousset est défendu par l'avocate Pauline Carel, réputée pour avoir innocenté les pires criminels.

En guise de prologue, nous assistons au calvaire d'une petite fille séquestrée dans une cave, que quelqu'un vient subitement libérer… Puis le récit s'enchaîne habilement sur des chapitres courts et addictifs, de façon à ce que l'on ne cesse de tourner les pages : le roman se lit très vite, trop peut-être. Chaque chapitre alterne les points de vue des personnages : Nicolas Rousset, Emily la mère, Alexane Laroche ou l'avocate Pauline Carel, ainsi le lecteur doute, se questionne sur la tournure d'une intrigue complexe qui brise les codes, où chaque protagoniste possède ses drames et secrets.

Je n'ai pas du tout été dérangée par le fait qu'il s'agisse d'une suite aux enquêtes de la commandante Laroche, son passé est habilement évoqué de façon à mieux cerner le personnage. Celui-ci s'oppose à un autre personnage féminin fort au caractère imposant: Pauline Carel dont le passé trouve un écho dans cette enquête sordide.

Le récit de l'enquête est très pointilleux, l'auteure semble bien renseignée sur les procédures, les techniques scientifiques, ainsi que sur le Bastion, le nouveau 36. L'ensemble est efficace : ce drame familial aux multiples ramifications ne m'a pas laissée de marbre et plonge dans le sordide, la cruauté inexplicable et choquante. Dans ce thriller psychologique, l'auteure aborde un sujet qui, me semble t-il, est d'une part tabou dans la réalité et d'autre part assez rare dans le monde littéraire, un sujet à contre-courant qui à défaut d'être approfondi est suffisamment évoqué pour nous questionner. Mais chut, je n'en divulgue pas plus, je vous laisse découvrir par vous-même de ce dont il s'agit…

Je remercie les Editions Marabout et Babelio pour cette lecture obtenue dans le cadre d'une Opération Masse Critique.

Bonjour à tous ,
J'ai découvert Pétronille Rostagnat avec “Je pensais t'épargner “. C'est le cinquième livre de l'auteure, on y retrouve des personnages récurrents mais chaque livre a une intrigue différente et cela ne m'a pas gênée dans la compréhension de l'histoire.
J'ai apprécié une belle écriture, fluide, incisive. Les chapitres sont courts et je l'ai lu d'une traite. Il n'y a pas de temps mort et je me suis régalée avec plein de rebondissements et une fin inattendue.
Les personnages principaux sont très bien décrits, attachants et émouvants. le sujet est très dur mais traité avec pudeur et émotion.
Un excellent thriller que je vous recommande vivement!

Une nouvelle découverte : première lecture de cette auteure et j'en ai été ravie !
Ce polar est très addictif : un meurtre d'enfant est toujours une enquête difficile, délicate, perturbante autant pour les enquêteurs que pour les lecteurs. J'ai très vite ressenti l'envie de connaitre le dénouement.
Cette addiction est accentuée par la structure narrative : des chapitres courts qui changent constamment de lieu, de personnage principal, des précisions chronologiques qui rythment l'histoire et accélèrent la course contre la montre, des descriptions précises. J'ai été particulièrement intéressée par celles du palais de justice, de la prison, des locaux de la police qui rendent le roman plus que réaliste.
L'équipe de policiers est attachante, professionnelle jusqu'au bout mais aussi très humaine. On ressent leur désarroi face à de telles horreurs. Tout comme celui de l'avocate dont les questionnements sont rendus avec clairvoyance.
L'addiction est encore accentuée par les nombreux indices laissées par l'auteure et j'avoue avoir "deviné" assez vite mais c'était sans compter sur l'imagination de l'auteure : les dernières pages m'ont stupéfaite . Je n'avais rien vu venir et j'avais échafaudé d'autres plans.
Juste un petit regret : l'impression d'avoir abandonné " certains personnages particulièrement traumatisés et marqués par ce crime sordide.
Une suite, peut-être ?

J'ai lu mon premier Pétronille Rostagnat en 2020 pendant le confinement. Ensuite, j'ai eu la chance de la croiser masquée dans le seul salon qui a réussi à se maintenir cette même année (Le Festival Sans Nom à Mulhouse). Mes débuts avec cette autrice ont donc été sanitairement compliqués. Mais comme elle est sympa et rayonnante, et comme j'ai beaucoup aimé « Un jour tu paieras », je suis reparti avec plaisir pour ses nouvelles aventures.

Dans ce roman, elle a décidé de réunir ses deux héroïnes créées dans les précédents livres. Alexane la policière et Pauline l'avocate ont toutes les deux une vision différente de la justice mais sont prêtes à tout pour la faire respecter. Leur rencontre fait des étincelles et ajoute un peu de piment à l'histoire. J'imagine que leur collaboration électrique va donner des idées à l'autrice pour la suite à venir.

Avec son écriture accessible, l'écrivaine entraîne le lecteur dans une guerre de manipulation. Les suspects défendent leur intérêt en utilisant les faiblesses de l'autre. Au fil des chapitres, les soupçons se portent sur chacun d'entre eux. le lecteur change de coupable à chaque nouvel indice ou rebondissement. Embarqué dans ce scénario bien ficelé, on tourne les pages avec frénésie afin de connaître le fin mot de l'affaire.

J'ai trouvé ce nouvel opus plus abouti que le précédent. Il est plus stressant et le dénouement est beaucoup plus percutant. Cela augure de bonnes choses pour l'avenir de cette série. Malgré son univers sombre et machiavélique, « Je pensais t'épargner » est un thriller accessible au plus grand monde. Simple et efficace, il vous permettra de passer un bon moment de lecture sous tension et si ce n'est pas déjà fait, de découvrir le talent de Pétronille Rostagnat. Deux bonnes raisons de vous lancer. Vous ne le regretterez pas !
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Alexane Laroche est appelé à la suite de la découverte d'une fillette retrouvé dans un coffre de voiture abandonnée. Aucune famille ne s'est pas manifesté.
La seule information obtenue par les enquêteurs est l'identité du propriétaire de la voiture: Nicolas Rousset.
Celui-ci ne sait rien quant à cette fillette. L'équipe d'Alexane découvre qu'il vit terré dans un hôtel miteux depuis peu. Pourquoi Emily, son épouse, ne s'inquiète-t-elle pas de son absence?

Ce roman signe le retour de Pauline Carel, personnage principal du roman «  Un jour, tu paieras ».

Ici, l'autrice immerge le lecteur dans l'univers de l'unité de la police judiciaire au 36 rue du Bastion dans le 17e arrondissement de Paris.
On suit Alexane Laroche, son équipe et Pauline Carel.
Celle-ci nous montre une autre facette de sa personnalité : elle est touchante et désarmante à certains moments.

Quant à Alexane, elle est policière depuis plusieurs années et a une vie de famille tranquille. Elle est considérée par son équipe comme une mère poule et elle arrive à imposer son autorité.

Des sujets forts, tels que la maltraitance et la résilience sont abordés avec subtilité et finesse tout du long.
J'ai été touché et surprise plusieurs fois par les plots twists.
De plus, l'autrice arrive à tenir en haleine le lecteur jusque dans les dernières lignes….

En bref, un roman noir palpitant à découvrir et qui se dévore avec frénésie!

Un coup de coeur!

Une petite fille est attachée dans le noir, apeurée, lorsqu'elle entend quelqu'un s'approcher… Mais ce quelqu'un vient la libérer…
Une petite fille est découverte, décédée, dans le coffre d'une voiture abandonnée depuis une semaine. le commandant de police Alexane Laroche, alertée par un commerçant, identifie le propriétaire de la voiture, un commercial à deux doigts de perdre son travail, accusé par sa femme de violences conjugales, qui a quitté le domicile. le suspect a donc tout du coupable idéal, d'autant qu'il s'agit du père de la petite victime… Celui-ci fait donc appel à l'avocate Pauline Carel pour assurer sa défense, pendant que la police poursuit la reconstitution des faits…
Deuxième roman mettant en scène la brillante avocate Pauline Carel, je me suis aperçue qu'il s'agissait aussi d'une enquête croisée avec un autre personnage de l'auteure : le commandant Alexane Laroche (et donc, je n'ai plus qu'à lire les précédentes aventures de celle-ci…). Cela ne gêne en rien la lecture de ce roman, toutefois…
L'auteure aborde un thème extrêmement dur : celui de la maltraitance ; au-delà des apparences, une fois les portes d'une maison fermée, sait-on ce qu'il se passe vraiment dans un couple, dans une famille ??? J'ai encore une fois apprécié le style sans fioritures de Pétronille Rostagnat, rendant l'intrigue encore plus bouleversante, par le récit des faits « nus ». On lit, certes, avec la boule au ventre, mais sans pouvoir s'arrêter, jusqu'à un dénouement complètement inattendu, saisissant !!! Ce polar confirme aussi tout le bien que je pensais de la psychologie du personnage de Pauline Carel, et donne envie de lire les autres romans de l'auteur. En bref, une lecture qui ne m'a pas laissée tout à fait indemne…