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Critique de Totaro


Livre très intéressant et, pour moi, indispensable.
Lu après celui de Delphine Horvilleur. Les deux auteurs parlent de transcendance plutôt que de Dieu et ne se disent pas capables de décrire ce qu'ils entendent par là. Ils estiment tous les deux que si les religions sont en général tenue par les hommes, ce sont des voix féminines...
Rouart constate ne pas connaitre de société sans religion. Il affirme avec force que toute notre civilisation s'est construite en même temps que le Christianisme. Que si le Christianisme est bien évidemment une religion de douceur, l'Eglise est souvent beaucoup plus dure, et que c'est sans dourte cette dureté qui a permis au Christianisme de durer...jusqu'à présent !
Jean Rostand disait à Jean Guitton : "Vous avez de la chance de croire en Dieu. Ça vous dispense de penser à lui. Moi, j'y pense sans cesse ".
" Faut-il qu'elle soit captivant cette voix venue de Palestine et son message puissant pour qu'elle puisse tout bousculer, inaugurant une nouvelle façon de voir, de sentir, de penser ?Elle séduit encore en plein XXème siècle non écrivain, Romain Gary, dont la dégaine de saltimbanque dissimule un coeur meurtri assoiffé d'amour. Il délire : ""Une première lueur de tendresse maternelle s'est levée sur cette terre... C'était la première fois qu'in homme parlait au féminin, avec amour, tendresse et pitié. C'était le premier balbutiement de féminité, la première protestation contre la dureté, la première tentative de douceur et de faiblesse ""
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