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Critique de Bazart


Roman d'apprentissage, roman de la bohème, des vaches maigres, de l'amitié, de la chance aussi. Roman du talent qui de toute façon devait éclore. Description méticuleuse d'une maison de haute-couture dans les années quarante. Restriction, S.T.O, faillite, compromission, restriction, mais aussi, amitié, résistance et débrouillardise.

D'une belle demeure bourgeoise sur les hauteurs de Granville, où il passa une enfance sans histoire, à la ruine familiale et aux chambres de bonnes parisiennes Christian Dior mettra plusieurs années à se découvrir talentueux.

C'est grâce à ses amis du Boeuf sur le toit, qu'il guérira de la tuberculose, lui le jeune homme fauché ne pouvait pas se payer le sanatorium. de cette retraite il en revient avec des croquis, qui vont séduire Lucien Lelong et Robert Piguet les couturiers les plus en vogue de Paris. Christian Dior ne savait pas qu'il savait dessiner. Christian Dior est né.

On rencontre beaucoup de monde dans ce beau roman mélancolique, Picasso, Cocteau, Poiret, Max Jacob, Pierre Balmain, Marcel Herrand, Louis Jouvet et même madame Marguerite la dernière grande biaiseuse, qui a plus de quatre-vingt ans transmettra son savoir aux petites mains Dior. Ce n'est pas une biographie mais un tendre regard sur la vie d'un homme qui s'est toujours méfié du succès.

François-Olivier Rousseau écrit comme François Truffaut filmait, au plus près de personnages avec tendresse et empathie. Devenir Christian Dior est un beau roman tout simplement.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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