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Citations sur Kara Gillian, tome 1 : La Marque du démon (23)

J'avais gémi d'horreur quand il avait glissé les mains sous mon chemisier, puis à l'intérieur de mon pantalon, pour me tripoter avec brutalité, anéantissant en moi l'idée qu'un homme pouvait être source de réconfort et de plaisir.
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- Kara! s'exclama ma tante, sur un ton qui me fit l'effet d'une gifle. Raconte-moi ce qui s'est passé.
Je poussai un gémissement et laissait ma tête retomber sur le comptoir. Cela fit un bruit sourd.
- J'ai couché avec lui.. Enfin, il m'a baisée. Non, on a baisé. Et merde.
Comme elle restait muette, je finis par lever légèrement la tête pour l'observer derrière ma frange. Le regard dans le vide, elle se mordillait la lèvre inférieure.
-Qu'a-t-il dit? demanda-t-elle au bout d'un moment.
- Quand? Avant, pendant ou après?
Elle partit d'un petit rire sec.
- J'imagine sans mal ce qu'il a dit pendant : "Oh oui, mon chou, c'est bon!" ou quelque chose de ce style.
Je lui adressai un sourire contrit.
- Pas vraiment, mais je suppose que ça n'a pas d'importance.
- Alors qu'est-ce qu'il a dit après, petite effrontée?
Je me redressai.
- Qu'il savait que ce n'était pas lui que j'avais appelé.
Elle fronça davantage les sourcils.
- Et ensuite?
- Il s'est rhabillé et m'a confié : "Kara Gillian, tu peux m'appeler chaque fois que tu en as besoin". Puis il a disparu.
Tessa s'approcha de l'évier et fit couler de l'eau dans sa tasse. Elle me tournait le dos.
- Bizarre, commenta-t-elle enfin.
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—Vu toutes les rumeurs et les théories insensées qui circulent, je ne sais même pas par où commencer. Officiellement, il n'y a pas de version officielle. (Il sourit.) La police de Beaulac refuse de donner une explication à ton absence et à ta réapparition, mais officieusement, on fait courir discrètement le bruit que tu appartenais à une unité top secrète du FBI. (Il rit.) C'est certainement le scénario le plus intelligent, étant donné la grande quantité de ton sang retrouvée sur les lieux et le fait que vingt officiers t'aient vue surgir de nulle part au poste, dans un éclair de lumière blanche. Nue comme un ver, qui plus est, précisa-t-il avec un sourire encore plus grand.
— Et tu as raté ça, le taquinai-je. Il s'assit sur le bord du lit.
— Oui, mais ce n'est pas grave.
— Ah bon ?
—Tout à fait, dit-il en se penchant vers moi. Parce que je crois que j'aurai très bientôt l'occasion de le voir en privé.
Je levai un sourcil interrogateur, incapable de refréner un sourire.
—Tu penses?
Son sourire se fit malicieux.
—Oui. Car je suis persuadé que les photos font le tour d'Internet en ce moment.
Mon cri de désarroi informa tout l'hôpital que j'étais effectivement vivante, à défaut d'aller bien. 
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Il leva le visage pour me regarder, tandis qu'il essayait de dénouer le cordon de mon pantalon.
— Est-ce que tu comptes le garder?
Je lui souris et admirai en silence ses muscles lisses et son corps magnifique. J'ignorais quelle était sa nature, mais désormais, ça n'avait plus aucune
importance. Il m'avait déshonorée en me contraignant, et remboursait à présent cette petite dette en m'apportant tout le bien-être et le soulagement
qu'un partenaire attentionné pouvait procurer. Au final, ce n'était pas très différent, et l'ironie de la situation ne m'échappait pas, mais le choix
m'appartenait cette fois-ci, et c'était une différence fondamentale.
—Non, répondis-je en riant.
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Ses cheveux argentés étaient tirés en un chignon si serré que je me dis que cette femme devait avoir en fait deux fois plus de rides qu'il n'y paraissait au premier abord.
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- ... que des affaires pourries, se plaignit Pellini de sa voix nasale de baryton. Ce n'est pas moi qui devrais me retrouver avec ces conneries de violences conjugales. C'est Gillian, vu que c'est une nana.
- Tu m'étonnes, répliqua Boudreaux. Je n'arrive pas à croire que le capitaine lui ait filé le meurtre. C'est du n'importe quoi.
Je ne pouvais pas distinguer son visage, mais percevais sa colère.
- Elle couche avec lui, c'est forcé, poursuivit-il. Je te parie que c'est aussi comme ça qu'elle a eu sa mutation.
Pellini ricana, mais je n'attendis pas sa réponse. Tant pis pour la diplomatie, songeai-je en marchant à grands pas vers eux.
- Salut les mecs! clamai-je gaiement, en tendant la main pour prendre une tasse. Purée, j'ai bien besoin d'une dose de caféine, là. (Je leur adressai un sourire super joyeux en me versant du café.) Je suis crevée, à force de baiser avec la capitaine pour obtenir les meilleures enquêtes! m'exclamai-je en les saluant avec ma tasse tandis qu'ils me regardaient fixement. Vous devriez essayer un de ces jours! ajoutai-je avant de me pencher et de baisser la voix. Mais d'abord, vous feriez mieux de vous entraîner l'un sur l'autre pour ne pas vous mettre la honte. Parce que ça fait un bail que vous avez pas niqué autre chose que votre main.
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—Super. Évite les ennuis, Tio, OK ? Il me fit un clin d'œil et sourit.
— Ce sont eux qui me courent après.
—Eh bien, fuis, gros bêta! 
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Mais pourquoi refuser le plat que tu as devant toi sous prétexte que tu ne peux pas commander le menu entier ?
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Ce sont des inspecteurs. Tu ne t'attends quand même pas à ce qu'ils travaillent pour de vrai ?
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—Je ne sais même pas qui tu es, dis-je au bout d'un moment, en levant les yeux sur lui.
Il suivit de l'index la ligne de ma mâchoire.
—Ce n'est pas moi que tu avais envie d'invoquer, dit-il avec une expression que je ne parvins pas à déchiffrer. Je secouai la tête.
—Non, je voulais faire venir un luhrek. Rysehl.
Un étrange sourire se dessina sur son visage, puis il m'embrassa doucement et se leva. Perplexe, je m'assis et l'observai s'habiller.
—Attends, lui demandai-je quand j'eus retrouvé ma voix. Je t'en prie, dis-moi qui tu es. Comprends-moi, j'essayais de faire apparaître Rysehl, mais de toute évidence, j'ai échoué. Et je n'avais pas l'intention de t'appeler... qui que tu sois. Alors, eh ben... qu'est-ce que... qui es-tu ?
Je me rendis compte que je bafouillais, et serrai les lèvres.
Son regard croisa le mien, et une fois de plus, la puissance qui en émanait me coupa le souffle.
—Je suis Rhyzkahl, répondit-il avec un sourire énigmatique. Et tu peux m'appeler dès que tu en as besoin, Kara Gillian.
Puis il disparut.
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