Avec l’Internet «normal», il n’aurait pas mis la main sur beaucoup d’informations utiles, car en fait, 90 % du Net reste caché au commun des mortels. Dans cette partie dissimulée, on peut trouver à peu près tout ce que l’on cherche… quand on sait comment s’y prendre, bien entendu. C’est là que les pirates peuvent échanger de façon anonyme. De plus, les moteurs de recherche comme Google n’existent pas et ne peuvent donc ni bloquer ni dénoncer les utilisateurs.
Il aurait voulu lui dire qu’elle était spéciale et… parfaite pour lui. Mais ils étaient encore si jeunes. Il était hors de question de gâcher leur relation. Elle était trop importante à ses yeux. Il préférait l’avoir comme amie, plutôt qu’ils forment un couple et qu’ils finissent par se laisser, comme tous les adolescents qu’il voyait autour de lui.
La première chose que mon père m’a apprise avec les ordinateurs, c’est qu’il ne faut jamais donner d’informations personnelles comme notre date de naissance ou notre adresse. Il a toujours utilisé des mots de passe avec une suite aléatoire de trois chiffres.
Quelqu’un qui voudrait pirater une des plus importantes compagnies de crédit et rendre publiques toutes ses informations confidentielles prendrait les plus grandes précautions. Il achèterait son ordinateur en payant comptant. Puis, il irait probablement dans un café Internet très, très loin de chez lui. Il utiliserait une adresse IP qui passe par différents pays afin qu’on perde sa trace. Ensuite, il détruirait l’ordinateur. À moins qu’il ait fait une erreur, ce serait impossible de le retrouver.
Elle en gardait le souvenir d’une femme élégante et hautaine qui, d’ailleurs, lui avait à peine adressé la parole.