Phryné, se désengageant : Non ! Non ! Décidément, je ne puis pas ! Je me suis engagée. Je ne m'appartiens plus.
- Praxitète, il la reprend : raison de plus pour que tu m'appartiennes ! Et tu vas m'appartenir ! Je n'écoute plus rien. Nous serons l'un à l'autre, comme autrefois !... Heureux comme autrefois ! Fous comme autrefois...
- Phryné, pâmée dans ses bras : Ah ! Je n'y tiens plus ! Tes paroles me donnent je ne sais quel vertige. Tes yeux me fascinent. Tu es mon vainqueur, ma source embaumée !...
- Praxitète : Chère petite fleur bleue de ma vie !
- Phryné : Cher doux petit mouton frisé de mes désirs !
- Praxitète : Oui, nous serons bien mieux par là, nous pourrons dire tout ça. Viens !...
- Phryné : Oui, je suis à toi. Prends-moi ! Je serai sacrilège, parjure !... Mais, pour me retrouver dans tes bras, je sacrifie ma position !
- Praxitète : Qu'importe la position, pourvu qu'on ait l'ivresse !