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Seth et le garçon-sirène

J'avais lu le premier livre de Yves Rozier, Takotsubo, que j'avais beaucoup aimé et dévoré en une après-midi. J'ai donc voulu lire son second roman Seth et le garçon-sirène, mais quand j'ai compris qu'il s'agissait du même personnage dans les deux livres, j'ai hésité un instant de peur d'une redite. Mais j'étais aussi trop intrigué. Je l'ai donc lu et ce sont bien deux livres différents. En fait, il s'agit de deux points de vue sur une même histoire et c'est absolument enthousiasmant. Dans Seth et le garçon-sirène on suit Seth le personnage central dans son évolution, ses rencontres, ses amours, ses drames, sa quête de lui-même et du garçon-sirène. Les pièces oniriques s'y mêlent à une chronologie obstinée de l'évolution de l'épidémie de sida. Dans Takotsubo on suivait l'interrogatoire par un policier de toutes les personnes ayant connu Seth. de l'intérieur du cercle à sa périphérie. Voici deux livres qui se lisent séparément, et qui réunis, en font un troisième et donnent corps à un être : Seth. Bravo !
Les parties oniriques sont particulièrement réussies, troublantes, envoûtantes, effrayantes parfois. Les chapitres qui ont trait à l'enfance peuvent être déchirants mais avec cette légèreté de la plume qui fait qu'on ne sombre jamais dans le pathos. Attention, enfant en colère ! Voici une écriture parfois douce et parfois brutale. Y alternent les descriptions rassurantes de détails quotidiens et le vertige et la force des émotions. Yves Rozier a un don pour donner vie en deux mots aux objets, aux paysages, aux animaux, aux astres, aux vagues, aux êtres marins ou célestes, pour leur prêter sentiments et comportements. Beaucoup de poésie, des images qui restent. Et un personnage central attachant en quête de lui-même et de sa propre chimère océanique. du droit à être ce que l'on est, à le vivre et à partir.
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Voilà un roman qui, depuis le mois de novembre (argh !), se languit d'être ouvert, faisant office de décoration sur ma table de chevet. En attendant, il a eu le temps de gagner, ex aequo avec deux autres ouvrages, le Prix du roman gay 2022 dans la catégorie Découverte (voir le palmarès ici). Enfin, j'ai avancé dans ma pile à lire, et il était le prochain sur la liste. Je ne savais pas à quoi m'attendre (à vrai dire, j'ai fait l'impasse sur la 4e de couverture), et… Pour couper court au suspense, j'ai été impressionné, touché en plein coeur, bouleversé, captivé. Un très beau livre, une histoire à première vue simple mais avec des enchevêtrements, des entrelacements, des passages oniriques, du beau et du douloureux, le tout servi par une plume raffinée et poétique au plus haut point.

Le narrateur se présente à la première personne. Il s'appelle Seth – une première croix à porter dès sa plus jeune enfance. Il est roux flamboyant – deuxième croix. Il ne se sent pas désiré, aimé, ce qui constitue probablement son plus grand handicap, qui va le hanter toute sa vie. Ses parents, trop occupés à s'entredéchirer dans un mariage tellement toxique qu'il devrait être classé SEVESO, le parquent rapidement chez ses grands-parents quelque part dans un trou perdu montagnard. Ses seuls moments de bonheur, il les vit de temps à autre avec son oncle, un marin, et le meilleur ami de celui-ci, Sandro, sur leur voilier. Là, c'est la liberté, non seulement celle de se sentir vivant et entouré, mais surtout celle de se sentir sans les jugements et railleries habituels.

Ah, il y a aussi Tino. C'est un jeune garçon, fils de fermiers, vivant juste à côté des grands-parents. À deux, ils font les quatre cents coups, ils se protègent mutuellement, ils se soutiennent, ils découvrent une amitié pure et vraie, et ils font l'expérience du merveilleux basculement de cette amitié vers quelque chose de plus fort. Enfin, Seth se sent aimé, et il arrive à exprimer son propre amour aussi. Mais la vie, toujours faite de contraintes que l'on a l'impression de ne pas maîtriser, les sépare. Seth retourne dans sa région natale de Montpellier, maintenant très jeune adulte, où il tombe sur Vincent. C'est un étudiant en médecine, qui tombe fou amoureux de Seth. L'attirance est mutuelle, mais pour vivre heureux, mieux vaut vivre caché. N'empêche, avec Vincent, Seth se découvre une grande passion pour le voyage. Et une passion encore plus grande pour un être légendaire, qu'il tentera désormais, presque désespérément, de retrouver dans la vie réelle : la sirène mâle, le garçon-sirène, qui allie douceur, érotisme, beauté, amour, protection ultime des méchancetés du genre humain. Tout semble réuni pour rendre Seth enfin heureux. Mais, comme toujours, l'existence sur terre a d'autres projets…

Ce court récit, tout en méandres et flash-backs, vit avant tout des mots, que l'auteur égrène tels des perles trouvées au fond de l'océan. Amateurs de phrases vides et de clichés lus et entendus ad nauseam, allez chercher votre bonheur ailleurs. Yves Rozier est adepte de juxtapositions nouvelles, d'analogies et paraphrases inouïes, de trouvailles splendides. Ainsi arrive-t-il à évoquer les tumultes extérieurs – les arbres qui rougissent en automne, les différents états de la mer, les senteurs d'une étable poussiéreuse en montagne – avec autant de poésie et justesse que les agitations intérieures. le phrasé est souvent court, parfois même elliptique, avec des répétitions qui se ressentent comme des mantras, des prières de protection, des évocations. Il s'en dégage une grande douceur en même temps que j'ai été envahi, plus d'une fois, d'une énorme mélancolie.

Oui, pour beau que j'ai trouvé Seth et son histoire, je les ai surtout trouvés touchants dans le sens que des vagues de tristesse m'ont envahi çà et là. J'aurais voulu forcer le destin à sourire à Seth, à lui faire cadeau de cette quiétude, cette sérénité, ce bonheur qu'il cherche avec tant de mal. La fin ne m'a pas plus surpris que ça, et c'en était encore une que j'aurais souhaitée bien différente tout en sachant qu'elle ne pouvait l'être. Elle était logique, inscrite dès le départ dans le grand livre du Destin.

En tout et pour tout, c'était un livre qui ne m'a pas laissé indifférent. Un livre que j'ai lu, puis digéré en toute lenteur, comme on déguste un festin savoureux. J'aurais du mal à le mettre dans une case ; je peine même à trouver les mots qui lui feraient justice, dans ce court article. Ainsi soit-il. Je vous dirai juste que le prix que ce roman a remporté est entièrement justifié, que le lire est une belle expérience, et que j'exhorte les amoureux.ses des belles phrases et des belles images de s'en repaître sans délai.
Lien : http://livresgay.fr/seth-et-..
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Ce livre est un témoignage d'une vie, d'une époque. le sida est présent en toile de fond. Les différents chapitres nous rappellent d'ailleurs les dates clefs, les chiffres douloureux de cette pandémie, les évolutions de la recherche, les films clefs témoins d'une période si clivante et l'espoir...

Yves Rozier invite le lecteur à suivre, sur de nombreuses années, le personnage principal prénommé Seth. On fait connaissance d'un jeune garçon roux, délaissé par ses parents, avec peu d'amis, cherchant sa place. Il déménagera de nombreuses fois, changera de vie, d'amour, à de nombreuses reprises. On poursuit le récit avec Seth adulte dans sa quête du garçon-sirène, aperçu lorsqu'il était enfant.

Je ne sais pas vraiment quoi penser de cette lecture. J'en suis ressorti un peu perdu. Certains passages sont de toute beauté, ciselés et poétiques. L'auteur travaille son texte tel une partition. L'utilisation de chaque mot est pesée cherchant même parfois la rime. le résultat est beau mais l'ensemble a souffert à mes yeux d'un manque d'attractivité. Je ne me suis pas senti happé par le récit, peut-être trop discontinu pour moi et avec des descriptions me lassant parfois.

Vous l'aurez compris, selon votre goût ce texte pourra vous ravir ou vous perdre. Je ne suis probablement pas le lecteur cible mais cela ne doit pas vous freiner pour autant. le mieux est de lire ce témoignage pour vous en faire votre propre idée.
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J'ai reçu Seth et le garçon-sirène, de Yves Rozier, lors de la masse critique Babelio de septembre... Et je n'ai pas du tout aimé ^^'
La thématique principale est intéressante (accepter sa différence sur fond de SIDA), mais la façon dont elle est traitée n'est pas du tout adaptée à mon profil de lecteur.
En fait, j'avais parfois plus l'impression d'être en train de lire des brouillons d'exercices de style que de lire un roman (beaucoup de paronomases en particulier, qui popent un peu partout). L'auteur s'amuse, clairement, mais pas le lecteur, car le résultat est très confus et haché. Tout comme le scénario, qui semble constitué intégralement d'ellipses et de flash-backs. Je ne compte pas le nombre de "soudain, je me remémore..." et autres "alors, je me souviens..."... Sachant que l'"histoire" nous est racontée depuis la jeunesse du narrateur, il aurait très bien pu nous raconter ces anecdotes au moment où elles arrivaient, plutôt que nous faire un gloubiboulga. Un peu comme quand le narrateur décide de s'adresser à ses anciens amants, les tutoyant dans la narration de manière indéterminée, s'adressant tantôt à l'un, tantôt à l'autre, sans aucune logique ou cohérence...
Bref, si vous voulez lire un roman, passez votre chemin...
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Je tiens à remercier la masse critique babelio ainsi que la maison d'éditon pour l'envoie de ce roman a titre gracieux.

C'est un roman qui se lit un peu comme un journal intime, dont le narrateur est personne introspective. Il y a très peu de dialogues, mais on observe avec des yeux qui ne sont pas les nôtres, on ressent avec le coeur d'un autre, toute notre attention est focalisée sur les pensées du narrateur, de ses sentiments, a ses états d'âmes.

Dans le récit, on passe du présent au passé, puis on saute d'un bon dans le futur, ce qui est un peu déroutant au début, j'ai eu l'impression d'être un peu dans un rêve lorsque l'on a de la fièvre, lorsque l'on passe d'une scène à l'autre sans trop savoir comment tout en suivant une ligne logique.

Je dois avouer avoir lu le livre dans un sentiment de morosité, je me suis senti mal dans la peau du personnage, ce n'était pas agréable, mais l'auteur a su traduire la douleur d'être tout ce que Seth n'a pas su aimer de sa vie, avec beaucoup de vérité. Je ne suis pas un gay, ni roux, ni perdu dans ma vie, ni mal aimé par ma famille, ni victime du SIDA, mais j'ai été Seth le temps du roman.

Chaque personne a le droit d'exister, tout le monde devrait avoir la chance de pouvoir vivre le vrai amour, de pouvoir vivre pleinement, et de réussir à passer à travers les tempêtes de la vie, sourire encore même si la fin n'est plus très loin, même si tout semble être perdu d'avance.
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On lit l'histoire de Seth comme on peut tomber amoureux : les premières pages sont des pages de séduction et de flammes qui s'allument, puis très vite on bascule et on ne parvient plus à lâcher le roman.

Le style de l'auteur est façonné avec un mélange de phrases simples comme des uppercuts, et de phrases complexes, poétiques, qui viennent mettre du baume sur les coups. C'est beau, triste, ça prête autant à sourire qu'à pleurer. On mesure l'immensité de la tragédie du VIH, et celle sans vaccin ni traitement de l'homophobie, et toutes les petites interstices entre deux dans lesquelles Seth va tenter de se construire, se déconstuire, se reconstruire, et subir tous les affres de l'amour quand il est menacé.

La façon dont l'auteur articule l'ouvrage, autour d'une chronologie des évènements autour du sida, et des étapes de l'amour, en dit long sur le contenu, et permet de placer un contexte brut, difficile, mais teinté de l'espoir qui va avec les avancements de la médecine et le recul sur la maladie. C'est une idée très riche, surtout parce qu'elle n'est pas emballée dans du papier rutilant. Elle est moralement neutre, factuelle, médicale, presque, et c'est ce qui la rend si efficace.

Ce roman est aussi beau et paradoxal que l'amour peut l'être, et il ne peut pas laisser indifférent. Un vrai bonheur, malgré les larmes qui ont accompagné certaines pages.
Lien : https://www.bookfluencers.io..
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Je ne sais pas vraiment quoi penser de cette lecture. J'en suis ressorti un peu perdu. Certains passages sont très bien ciselés et poétiques. L'utilisation de chaque mot est pesée cherchant même parfois la rime. Mais parfois le fait de passé du présent au futur ou au passé … m'a un peu perdu et j'ai eu assez de mal de rentré complétement dans l'histoire principalement à cause de cela… Ce que j'ai bien aimé tout de même dans ce livre ce sont les personnages, surtout celui de Seth qui est le personnage principal ! Je l'ai trouvé réel, ça aurait très bien pu être une personne que je côtoierais tous les jours. J'ai trouvé le personnage de Seth attachant, intéressant et intriguant ! Même si j'avais parfois un peu de mal à comprendre ce qu'il se passait, j'avais sans cesse envie d'en apprendre davantage sur Seth, savoir encore plus ce qu'il a vécu, ce qu'il vit et ce qu'il vivra ! (et ce même si l'auteur nous en à déjà dit beaucoup sur ce personnage !)
Je trouve que c'est un livre qui a pour but (peut être pas principal) de sensibiliser au Sida, il nous explique ce que c'est rapidement, mais également au travers des personnages comment s'en protéger et se faire dépister ! Ce qui est très bien !

Malgré le fait que ce livre ne m'ait pas plus plu que cela, il m'a permis d'en apprendre plus sur la maladie du Sida et comment cette dernière s'est développé ! Donc si vous êtes comme moi et que vous aimez lire des livre engagé et abordant des sujets sensible et de société, n'hésitez pas !
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La couverture m'a intriguée et attirée.

Seth est un enfant roux qui vit au sein d'une famille où ces parents ont un gros problème de communication. Ce livre nous emporte au coeur de son histoire.

Chaque chapitre nous offre un instant de la vie de Seth, d'une vie pleine de questionnement et de rencontre.
J'ai aimé suivre son évolution, le cheminement de ses idées, de ses désirs.
J'ai très vite compris que pour lui rien ne serait jamais facile.
Il a été façonné par la difficulté de ses parents à discuter, à échanger. Il a besoin de calme pour vivre sa vie.
Seth est un homme attachant qui se bat pour aller de l'avant.
J'ai aimé sa volonté de tout savoir et découvrir au sujet du garçon-sirène.

J'ai souffert avec lui, il m'a happé dans son univers.

Dès les premières phrases, j'ai eu envie d'en savoir plus sur lui.
J'ai adoré cette sensation d'être à ses côtés et de cheminer avec lui.

La présentation de ce livre est originale car elle nous offre une vision de l'existence d'un homme mais en parallèle une vision du monde qui l'entoure.
J'ai apprécié le rappel des actualités qui ont rythmé ma lecture.

La plume est fluide et très agréable à lire, elle est comme le chant des sirènes totalement envoutante, elle sert un récit bien construit et très addictif.

C'est ma première lecture de cet auteur et j'espère avoir l'occasion de le relire.
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Seth est un jeune homme, gay, qui tombe amoureux de Vincent. Ce roman est une sorte de journal, des tranches de vie sur fond de débuts de la propagation du SIDA.

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Ex Aequo pour cette Masse Critique.

J'ai abandonné plus ou moins à la moitié du roman. Je n'ai vraiment, mais vraiment pas accroché. le style de l'auteur ne m'a pas plu. Je me suis beaucoup perdu dans l'histoire, dans les événements. Certains ne sont pas assez décrits, manquent de sentiments. Et à côté de ça, il y a des détails pas tellement importants (à mes yeux en tous cas) qui sont très décrits. le fait que Seth soit roux est martelé encore et encore, à tous les chapitres ou presque. On comprend que ça le complexe, mais… C'est un peu trop. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Seth. Et pourtant, j'en avais très envie, parce que Seth a tout pour que je m'attache à lui.

J'ai abandonné et pourtant, je mets 3 étoiles. L'histoire me plaisait bien. On sent que l'auteur a beaucoup travaillé, le livre est très documenté, et sourcé. La petite timeline des avancées en ce qui concerne le SIDA est un bonus très intéressant.
Je mets 3 étoiles parce que je pense qu'il faut plus de livres sur le sujet et tout aussi documentés.

Je n'ai pas adhéré au style, mais j'ai beaucoup aimé le fond et je félicite le travail de l'auteur.
Je laisserai une nouvelle chance à Yves Rozier, et peut-être même à ce livre, plus tard.
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En premier lieu je voudrais remercier Yves Rozier pour ce service presse et sa confiance.
Ce roman retrace les 60 années de la vie de Seth, jeune garçon aux cheveux roux et au prénom particulier. On suit son parcours, ses déceptions d'enfants, ses rencontres, ses amours, ses tragédies avec un fils rouge le SIDA où l'auteur nous donne des dates clés du début de l'épidémie à nos jours. Seth est un personnage attendrissant à tous les âges, tout au long du livre j'ai eu envie d'être à ses côtés, de le réconforter, de panser ses blessures, d'être son amie.
On peut dire qu'il n'a pas eu de chance, enfant déjà souvent délaissé par ses parents, moqué par ses camarades, abandonné par ceux qu'il a aimés même de façon involontaire : Tino, David, Vincent.
Accroché à son rêve de rencontrer le garçon-sirène Seth va nous emmener dans un monde onirique où le lecteur troublé ému va se laisser porter par cette histoire à la fois envoûtante et brutale.
La plume de l'auteur est délectable, pleine de poésie, ses mots sont percutants, les moments de souffrance limite supportables sont tellement bien transcris que l'on a le coeur brisé avec Seth, on ressent ses chagrins mais aussi ses bonheurs, ses envies. Les larmes à l'orée des yeux, le lecteur va voyager, sentir et découvrir au fil des pages toute une palette d'émotions fortes.
Et enfin le garçon-sirène, cette chimère que Seth aura cherchée toute sa vie, comme si le fait de le rencontrer enfin le libère, lui laisse le droit d'être ce qu'il est et de le vivre. le bonheur de l'amour exacerbé. Puis la paix, celle de l'âme, du coeur et du corps. Seth emporte avec lui tous ses souvenirs, des plus déchirants aux plus joyeux.
On referme le livre avec délicatesse, des images plein la tête, on le laisse un temps à portée de main voyant encore la crinière flamboyante de Seth flottée au vent du haut de son phare.
Je vous invite à vous régaler de cette friandise savoureuse et vous laisse avec quelques phrases qui m'ont touchée au coeur et à l'âme.

« Je me suis longtemps demandé si je pourrais un jour être Moi. Si un jour, j'aurais le droit de dire : je suis moi ! »

« Sachez que, seule, la souffrance creuse le tunnel à travers le mur, c'est elle qui crée la porte vers l'autre côté…le vrai monde, celui où, vous le savez, on ne peut qu'être ce que l'on est, sous peine de ne plus être du tout. »

« Laisse-moi t'aimer ! Laisse-toi aller ! »




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