AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 118 notes
5
30 avis
4
26 avis
3
12 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture mitigée... l'auteur fait passer de nombreux messages au lecteur mais j'ai eu du mal à adhérer à ses dessins qui ne m'ont pas séduite.

Le sujet est d'actualité : un travail qui ne "paie" pas, des dettes, une séparation ; la société demande donc à Geoffrey de trouver un "vrai" métier, c'est à dire, comme l'écrit l'auteur : "un métier conventionnel plus que choisi... qu'importe qu'il soit parfois vécu comme un fardeau." Geoffroy trouve un remplacement en Ephad qui va se révéler "gratifiant" car il se sent utile. Il passe du temps avec les résidents et surtout a une grande capacité d'écoute. C'est d'ailleurs l'une des résidentes qui va lui expliquer que "c'est important de ne pas remettre à demain la possibilité d'être heureux" et cela va être un déclic pour Geoffrey qui décide, de se "remettre" au dessin.
Commenter  J’apprécie          150
Geoffroy est illustrateur BD depuis une vingtaine d'années. Problème, il a du mal à vivre de sa profession et il est en parallèle séparé de la mère de ses deux garçons. Mais vers quel métier se tourner à 42 ans pour ne pas avoir à tout reprendre de zéro ? Finalement, notre scénariste opte pour un remplacement dans un EHPAD. le voici paré pour aider l'équipe débordée, faire les toilettes aux résidents, les accompagner, les écouter, les aider. de quoi lui changer radicalement ses journées !
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
Commenter  J’apprécie          30
Voici une bande dessinée autobiographique.

Geoffroy dessinateur depuis une vingtaine d'années, vit une période creuse qui le plonge dans la précarité : les factures s'accumulent, les huissiers, et même un passage au tribunal. Il ne voit qu'une solution pour stopper l'engrenage, changer de voie et dégoter un « vrai boulot ». Après avoir essuyé moult refus de toutes parts, une opportunité va s'offrir à lui avec une proposition de travail comme soignant dans un EHPAD.

Rudo aborde toutes les facettes de ce métier de soignant en maison de retraite pour personnes âgées dépendantes : les rythmes de travail hyper chronométrés, la déshumanisation de l'aide à la personne, les exigences d'économie à tout prix de la direction, la précarité des résidents, la mort qui rode, l'usure professionnelle des soignants, etc.

Mais voilà, tout est survolé. Ce sont des sujets graves qui me touchent particulièrement et j'aurai aimé que l'auteur aille plus loin qu'un simple survol de la question. le propos est coupé par la description de la vie personnelle de l'auteur, papa séparé, se posant des questions sur son avenir professionnel et amoureux, et là aussi l'auteur passe bien vite sur le sujet comme si, tout était un peu difficile à gérer pour lui et qu'il fallait passer vite vite sur cette période de sa vie…

C'est vraiment dommage, tout était là pour faire une BD d'exception mais c'est raté pour moi…
Commenter  J’apprécie          10
Rien ne prédestinait Geoffroy à un quelconque avenir de professionnel en EHPAD et pourtant la vie et le destin en ont décidé autrement...

« La vie n'est pas forcément plus simple de l'autre côté des cases. Après vingt ans de carrière dans le dessin et l'illustration, Geoffroy doit changer de profession. Sans argent, au bord de la séparation, pour vivre, on lui conseille de trouver un « vrai » métier.
Mais quoi faire quand on a 42 ans et qu'on a tenu un crayon toute sa vie ? de déconvenue en refus pur et simple, Geoffroy saisit la chance qui se présente quand on lui propose un remplacement dans EHPAD. Lui qui passait ses journées seul à sa table à dessin, se retrouve à faire la toilette à des malades d'Alzheimer, à aider des employés débordés et à faire face à une direction qui n'a pour objectif que de réaliser des profits pour le bien être des actionnaires aux dépens de celui des pensionnaires. »

L'histoire ne pose pas d'opinions mais raconte l'histoire de Geoffroy, des soignants et des résidents.
Même s'il s'agit d'une jolie BD, sincère et vraie, je n'ai pas été transportée. Je n'ai pas été touchée et émue comme j'aurais pu l'imaginer. Je n'ai pas été séduite par les illustrations et je pense que cela joue énormément dans une BD ou un roman graphique, enfin pour ma part j'y attache une très grande importance.

Ce n'est pas une mauvais lecture mais je n'ai pas accroché !

Je vous laisse quand même la découvrir si l'envie vous dit, il en faut pour tous les goûts !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Cette BD rappelle avant tout que la précarité n'est pas arrivée avec la pandémie, elle était déjà le lot de nombreux artistes. Rudo a du mettre de côté sa passion et son métier entre parenthèse car il faut bien faire bouillir la marmite. le voilà, embauché comme agent de soin dans un EHPAD. C'est de cette expérience assez improbable que Rudo se sert comme trame. Avec sincérité et sensibilité, il dresse aussi le portrait de quelques pensionnaires. Pourtant, il manque à mon goût un soupçon d'ingrédients. Comme si cette aventure professionnelle avait été vécu avec un certain détachement, sans émotion, même les traits d'humour manquent ... d'humour.. On aurait aimé des personnages plus fouillés, être plus en empathie avec eux. (La BD "Le Plongeon" avec un sujet proche est bien meilleur à mon avis).
Cela, reste au final un moment agréable mais qui malheureusement s'oublie vite. Merci aux Editions Bamboo et à Babelio pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          180
Geoffroy est criblé de dettes. Il doit donc abandonner sa carrière d'illustrateur pour trouver un « vrai » métier. Mais après une recherche effrénée, il n'essuie que des refus : soit il n'a pas d'expérience, soit il est trop vieux. Au bord de la séparation avec sa femme, il ne trouve du soutien nul part et commence à désespérer. Mais enfin, un jour, il reçoit un appel et le voici projeté dans un monde jusqu'alors inconnu : il sera remplaçant comme agent de soins dans un EHPAD.

Si le personnage est soudainement projeté dans un métier dont il ne sait rien, c'est aussi le cas de l'auteur qui raconte ici son parcours. le dessin, les contrats, les maisons d'édition et puis... plus rien. Mais comme il faut bien vivre, manger et payer ses factures, il n'a eu pas d'autres choix que celui d'accepter cette dure plongée dans la vie intime d'êtres humains dépendants et affaiblis, tant physiquement que psychologiquement. Plus que sa vie, il nous livre aussi la dureté des conditions de vie, où le chiffre prend souvent le pas sur le bien-être des résidents. Si le style de couleurs en sépia ne me séduit pas, il n'enlève en rien le talent du contenu global, en effet, le trait est précis et empreint de sensibilité, illustrant avec délicatesse les émotions des personnages.
On comprend vite, à travers ces petites cases, et c'est bouleversant, l'impuissance et le manque de moyens des soignants, et le désespoir, les déceptions, dans les yeux des résidents qui se savent condamnés. Il dresse pourtant ce portrait avec humilité, simplicité, avec un ton juste et équilibré et c'est ce qui rend sa façon de raconter touchante.
Commenter  J’apprécie          10
D'abord, merci à Masse Critique et surtout à l'éditeur pour l'envoi de cette BD !

J'aime beaucoup les reportages dessinés, donc le témoignage direct d'un dessinateur parti travailler en ehpad pour payer les factures, sans rien connaître aux métiers de soin, avait de grandes chances de me plaire.
Sur ce point, pas de déception : Rudo nous raconte son quotidien, pas toujours rose, d'abord dans une section spéciale dédiée aux patients atteints d'Alzheimer, puis dans les étages, auprès des autres patients. S'il a les moyens matériels d'accorder à chaque résident le temps dont il a besoin au départ, tout change quand il est ré-affecté : le temps dédié à chacun est réduit au strict minimum, obligeant parfois à faire l'impasse sur certains soins, les douches étant déjà réduites à une par semaine.
Aux yeux des enfants de l'auteur qui visualisent avec horreur leur père changeant des couches, c'est vraiment un travail ingrat, mais lui-même se surprend à en apprécier certains aspects. Cette partie du récit m'a plu, même si elle n'a rien de révolutionnaire et que j'ai déjà lu des documentaires bien plus complets sur le sujet.

Ça reste toutefois un récit autobiographique, dans lequel Rudo nous confie aussi les difficultés de son couple, sa propre remise en question quant à la dépendance émotionnelle… cet aspect-là m'a clairement moins intéressée, même si c'était nécessaire pour comprendre aussi sa décision de, finalement, reprendre le dessin.

Côté dessin justement, je ne peux pas dire que j'ai vraiment été séduite. C'est lisible et fonctionnel, mais je pense que quelques couleurs pour égayer le tout m'auraient davantage emballée.
En somme, une lecture en demi-teinte, intéressante mais de laquelle je ne tire ni émotion particulière, ni découverte.
Commenter  J’apprécie          21
Prends soin de toi! Formule usitée jusqu'à l'os ces derniers temps .
BD fourre tout sympathique, un peu foutraque, comme la vie .

Des flashs rapides sur le chômage, ses répercussions sur la famille, la maison de retraite , sa gestion, ses résidents, son personnel,la bientraitance, la mort, la dépendance, la dépression..

Quelques passages cependant sont forts, ils effleurent avec sincérité et réalisme certains de ces sujets et puis pftt..on passe à autre chose.

Un peu de frustration donc!
Commenter  J’apprécie          50
Merci à Babelio et à Bamboo Edition pour cette bande dessinée.
L'auteur, car c'est bien de lui dont il s'agit, n'a plus de projet, est criblé de dettes. Sa femme l'a quitté avec les deux enfants pour réfléchir.
Il lui faut se trouver un "vrai" boulot. le dessin ne lui permet plus de vivre. Il finit par se faire embaucher dans un EPHAD. Il est amusant de souligner que partout ailleurs, y compris dans la grande distribution, il s'est fait refouler. de là à conclure qu'il ne faut aucune qualification pour s'occuper de nos seniors, il n'y qu'un pas que je n'hésite pas à franchir.
Après quelques planches consacrées à son accueil, à son intégration, il alterne entre ses questionnements, sa vie de famille éclatée, son nouvel univers professionnel.
C'est ce que je regrette. Dommage qu'il ne se soit pas concentré sur la vie dans ces établissements, sur les résidents. Il évoque de nombreuses problématiques mais les survole : la perte d'intimité lors des toilettes, les repas dégoutants, Alzheimer, les calculs de la direction pour gratter sur les couches, sur ces fameux repas. (Non, non, ce n'est pas fameux du tout. Parfois on ne sait même pas ce que c'est.)
L'intention est méritante mais j'ai trouvé que cela était bien lisse, pas assez mordant.
Si on veut dénoncer, il faut mettre le paquet !
Commenter  J’apprécie          173
Geoffrey est dessinateur illustrateur, mais bientôt il ne le sera plus, trop de dettes et le dessin ne paie pas. Faut un "vrai" métier. Il a 42 ans, un travail qui s'arrête, un ménage qui se défait, et deux enfants tantôt chez l'un tantôt chez l'autre. Moments pénibles de creux de recherches d'attente que le "vrai" métier soit trouvé. le jour arrive où un EHPAD appelle au secours pour remplacer un agent de soins. Une vie nouvelle rencontre des vies au coucher du soleil, un homme dans la force de l'âge vient au secours aux corps hésitants, aux mémoires défaillantes et partage ce qui reste d'humour sous le poids des années. L'épreuve est loin d'être facile et quand l'administration s'y mêle avec ses tableaux d'économies et de gains, la tâche devient pénible.
C'est une expérience vécue par l'illustrateur Rudo, alias Geoffrey Rudowski, qu'il a transcrite en planches dessinées et racontées.
La main est agile, la ligne est nerveuse, et le mouvement bien rythmé donne du tonus à une ambiance sépia dominante, l'expression va à l'essentiel par des traits simples et rapides. Mais l'arrêt sur image manque de nuances, de sensibilité et d'émotion, le personnage, Geoffrey, plutôt scout plein de bonnes intentions, affiche les leçons de vie d'une manière assez sèche, un peu plaquée, comme des pilules prêtes à avaler, bons conseils pour une expérience de vie.
Une légère impression qu'il raconte sa propre histoire d'une manière très détachée. Vite fait, on passe au suivant.
Dans l'ensemble, l'album est agréable à lire.
Prends bien soin de toi, des souhaits sincères entre soignants et patients, dans les deux sens, avec la même bienveillance.
Un grand merci à Masse critique privilégiée et à Bamboo Edition pour la proposition et l'envoi de ce livre.
Commenter  J’apprécie          343




Lecteurs (183) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5233 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}