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Rudo (Autre)
EAN : 9782818979556
74 pages
Bamboo Edition (05/05/2021)
3.97/5   118 notes
Résumé :
La vie n’est pas forcément plus simple de l’autre côté des cases.
Après vingt ans de carrière dans le dessin et l’illustration, Geoffroy doit changer de profession.
Sans argent, au bord de la séparation, pour vivre, on lui conseille de trouver un « vrai » métier.
Mais quoi faire quand on a 42 ans et qu’on a tenu un crayon toute sa vie ? De déconvenue en refus pur et simple, Geoffroy saisit la chance qui se présente quand on lui propose un rempla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
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« Je suis persuadée qu'il est venu en sous-marin pour faire une BD sur les Ehpad.
- Tu crois que c'est possible ? Deux ans d'immersion, c'est long. »
Voilà ce qui se dit alors que Geoffroy vient de décider de reprendre sa vraie passion, le dessin. Il a quitté l'Ehpad (Établissement d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes) où il travaillait pour tenter de gagner un peu d'argent afin de vivre et payer ses dettes… On le lui avait tellement dit et répété : dessiner n'est pas un métier…
Avant de trouver ce poste en Ehpad, il avait cherché sans succès. de plus, sa situation familiale est compliquée car la mère de ses enfants l'a quitté et il ne peut voir ses deux garçons que certains week-ends.
C'est pourquoi il avait envoyé des CV, écrit aussi à l'hôpital jusqu'à ce qu'une infirmière l'informe que l'Ehpad du secteur cherche un remplaçant comme Agent de soin.
Débute alors son parcours à la Résidence Alphonse Gratinier où il commence dans l'unité pour les malades d'Alzheimer.
Ainsi, me voilà lancé dans la lecture de Prends bien soin de toi ! BD signée Rudo (Geoffroy Rudowski) puisqu'enfin cet artiste talentueux a trouvé un éditeur : Bamboo édition ! C'est grâce à ce dernier et à Babelio (Masse critique) que je vibre en découvrant ces images, ces dessins pleins de sensibilité et ces textes particulièrement efficaces, percutants, souvent teintés d'humour.
L'ensemble est dans les tons ocre mais certaines planches virent au gris pour les retours en arrière, les souvenirs, le dessin est précis, souple et plein de tendresse.
Au milieu du livre, Rudo gratifie même son lecteur d'une splendide double page lorsqu'il se confronte à l'auteur, sûrement un psy, d'un bouquin que lui a donné son ex : « Vaincre la dépendance affective. » Sa lecture ne sera pas concluante.
Rudo fait preuve d'originalité, n'évacue pas ses sentiments, son ressenti. Au contact des résidents, il est confronté à la fin de vie et ne peut s'empêcher de penser à ce qui l'attend, redoutant le plus ce que l'on nomme dépendance.
Subitement affecté à un autre étage avec beaucoup plus de personnes à s'occuper, il tente de privilégier les rapports humains, même si c'est très difficile.
Prends bien soin de toi !, BD complètement différente, bien que traitant le même sujet que le Plongeon de Séverine Vidal et Victor L. Pinel, n'évacue aucun problème. Rudo montre même la direction de l'établissement qui n'a qu'une obsession : faire des économies pour plus de profit, tout en faisant payer très cher les résidents, achetant de la nourriture industrielle parce que plus rentable et s'étonnant de la quantité de déchets parce que « C'est dégueulasse ! », comme le confirme Suzanne.
Enfin, il y a La Mort que Rudo n'a pas évacuée, la traitant de façon réaliste. Certains l'attendent, d'autres sont pris par surprise mais, la chambre une fois libérée, est aussitôt récurée et attribuée à un nouveau résident qui finira sa vie ici, payant « pour un 5 étoiles sans en avoir les avantages. »
Prends bien soin de toi ! est vraiment une BD qu'il faut lire et méditer, quel que soit son âge, tellement elle regorge d'informations, touche à la fin de vie et permet de réfléchir à ce que nous en faisons.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Geoffroy, se retrouve devant le tribunal de grande instance en raison de dettes, son métier d'illustrateur ne lui assurant pas assez de revenus et surtout pas de revenus réguliers. Il lui est alors conseillé de rechercher un vrai métier ! Il est vrai que « Dans l'esprit de beaucoup de personnes, un « vrai métier » doit être conventionnel plus que choisi… Qu'importe qu'il soit parfois vécu comme un fardeau. » Il n'a plus le choix, d'autant qu'il est au bord de la séparation. Mais quoi faire, à 42 ans ? À part l'illustration, il n'a d'expérience significative dans aucun domaine et les paroles de sa femme « Quand on veut, on peut… C'est juste une question de volonté. » ne lui apportent pas du baume au coeur. Néanmoins, grâce à l'infirmière qui suit sa mère, une proposition de remplacement dans un EHPAD va s'offrir à lui, qu'il s'empresse d'accepter.
Avec Prends bien soin de toi, Rudo (scénario,dessins et couleurs), sous les traits de Geoffroy, nous fait pénétrer avec lui, pendant près de deux ans dans un EHPAD, à travers sa réorientation vers le métier d'aide-soignant.
Il va débuter sur un poste de remplaçant comme agent de soins et il est affecté à une unité fermée pour les malades d'Alzheimer.
Si ce métier est aux antipodes de ce qu'il a pu faire avec le dessin, il va lui rappeler une autre époque de sa vie où il s'était senti utile, lorsqu'il s'était occupé d'enfants et d'ados placés par la justice, des gamins déjà marqués par les pires horreurs et très souvent en pré délinquance.
Alors que le présent est tout en teinte ocre, légèrement orangée, les références au passé sont en gris. D'autres variations de teintes interviendront ensuite lorsque ses relations avec sa femme se déliteront et qu'elle lui offrira un livre Vaincre la dépendance affective. Tout en le lisant, assis dans son lit, il est interpellé par l'auteur du livre qui l'emmène dans un parcours, en lui délivrant des conseils, on peut penser à une analyse… C'est là que le cheminement superbement retranscrit dans un trajet bien sinueux s'étale sur une double page toute en mauve, mauve que l'on retrouvera pour une autre rencontre plus déjantée, toujours avec l'auteur du bouquin. En résumé de belles couleurs nuancées adaptées à l'esprit du texte.
Rudo, au contact de ces malades d'Alzheimer constate que chaque personne a ses propres troubles, certains très communs, le plus évident étant la perte de mémoire et d'autres dont on parle moins et en mettant les personnages en situation, il parvient à dédramatiser cette maladie qui fait peur à chacun, avec notamment cette dépendance qui lui est inhérente.
Un des moments clés de la BD qui se trouve d'ailleurs au centre de l'ouvrage, montre comment la Direction, pour le bien-être des actionnaires et non celui des pensionnaires appelle à toujours plus d'économies que ce soit sur les protections, sur les repas ou sur le personnel afin de faire toujours plus de profits.
Geoffroy va bientôt devoir quitter son unité pour rejoindre le 2ème étage où il y a pas mal d'arrêts, « Beaucoup plus de personnes à prendre en charge, dont certaines invalides... ». Pour effectuer les soins correctement, il faudrait passer au moins 30 minutes par personne alors que le personnel ne peut y consacrer que 15 minutes. L'auteur décrit fort bien comment beaucoup de soignants ont une forte empathie et un désir profond d'aider l'autre mais comment le système tel qu'il est les épuise moralement et physiquement. Il mentionne également ces personnes minoritaires qui oublient d'être consciencieuses dans les soins, ne pensant qu'à elles : « On se demande s'ils infligeraient ça à leurs propres proches, ou bien s'ils savent qu'un jour, ils pourraient être à leur place. »
Impossible en travaillant ou en vivant dans un EHPAD de ne pas évoquer la mort qui peut survenir à chaque instant et Rudo parle avec beaucoup de pudeur des derniers jours que sont amenés à vivre des personnes condamnées par la maladie et du rôle important qu'a le personnel pour les aider au mieux à gérer ces derniers moments.
Prends bien soin de toi est un magnifique témoignage tout en douceur, en finesse, en pudeur mais également très sincère et réaliste de ce qu'est la vie en EHPAD. Son récit est souvent teinté d'humour ce qui participe à la réussite de cet album.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Voilà maintenant 20 ans que Geoffroy exerce le métier d'illustrateur. Malheureusement, ses revenus étant irréguliers, il se retrouve aujourd'hui endetté. Comme lui a suggéré la juge en charge de son dossier, il serait préférable pour lui qu'il trouve "un vrai métier". Aurait-il, à ses yeux, exercé un faux métier ?! Pourtant, réussir à vivre de ses illustrations n'a pas été chose facile, il faut sortir du lot et arriver à être publié. Son activité étant au ralenti, sa compagne lui reprochant de ne pas travailler, il décide de se rendre à Pôle Emploi. Mais là encore, son CV ne correspond pas vraiment aux profils recherchés et il manque cruellement d'expérience. Alors qu'il rend visite à sa maman, malade et très affaiblie, elle l'informe que l'hôpital cherche du monde. C'est ainsi que Geoffroy se retrouve agent de soins à la résidence pour personnes âgées Alphonse Gratinier...

Dans cet album, Geoffroy Rudowski, alias Rudo, nous raconte sa propre expérience au sein d'un Ehpad, suite à une longue période de vaches maigres le conduisant dans une situation financièrement précaire. En tant qu'agent de soin, il devra faire leur toilette, les aider à manger, les accompagner et les aider dans leur quotidien, d'abord dans l'unité fermée, ensuite dans les étages (là où il aura en charge beaucoup de résidents). Il va vite se rendre compte du peu de moyens et de temps qu'il aura à disposition. Il pose un regard lucide sur ce métier parfois difficile, sur la façon dont les résidents sont traités eu égard à la rentabilité, sur leur solitude ... Il aborde également des sujets plus personnels tel que son couple, son métier d'illustrateur, ses projets de vie... Autant de sujets évoqués avec bienveillance et tendresse. Graphiquement, le trait délicat et tout en rondeur et les tons sépia apportent douceur et légèreté.
Un témoignage intéressant et juste...
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Rudo, dessinateur de métier, éprouve les pires difficultés à décrocher de nouveaux contrats.
La précarité guette. La reconversion s'impose.
De refus polis en postes parfaitement (lorsque ce n'est pas loufoquement) inadaptés à ses compétences, c'est finalement un EHPAD qu'il trouvera comme unique planche de salut.
Prends bien soin de toi relate la parenthèse finalement pas si désenchantée de cet agent de soins que rien ne prédestinait.


Je connaissais l'Homme étoilé et les pérégrinations touchantes d'un professionnel de santé.
Quid du parcours d'un gars atterri là par le biais d'un hasard quelque peu facétieux ?

Le tout se veut honnête à défaut d'être particulièrement touchant.
La faute à un encrage terne, manquant de relief et aseptisant le tout.

Le propos interpelle sur cet hôtel quatre étoiles de fin de vie et ses moeurs, étonnamment, en parfaite contradiction avec le bien-être de ses clie.., résidents.
Histoire de brasser un peu plus de blé, des coupes franches tu feras (nourriture, personnel...).
Rudo, nous faisant également part de ses propres difficultés de couple et de gestion de we alternés en parallèle, ne tombe pas dans le piège de l'angélisme et de l'esprit de sacrifice à tout crin. Non. Il évoque un personnel soignant faisant fi de toute considération pour son boulot, (et ses clie.., patients, par ricochet) assidument porté sur le je-m'en-foutisme à un niveau kouasi pro.
En même temps, avec une chambre à 2000 balles par mois, est-on en droit d'exiger un minimum d'égard, nein.

Le graphisme ne fait pas dans le détail mais se veut sympathique.
Le récit de ce dessinateur un brin déboussolé apparaît finalement comme une belle leçon de vie en dépit de l'épilogue promise à prêt de 100 % de ces clie.., résidents croisés au détour d'une chambre-univers et sans véritable perspective d'avenir autre que celle d'attendre, encore et encore, le jour fatidique dans la tristesse, l'ennui, lorsque ce n'est pas dans l'oubli des siens qui sauront opportunistement se rappeler à votre bon souvenir (éternel) dans l'espoir de gratter un ultime p'tit biffeton testamentaire.

Bon moment, pas transcendant.

Merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour la balade attendrissante en sénescence.
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Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. Elle est à l'Ehpad et je n'y vais pas. Elle est surement entre de bonnes mains avec ce qu'elle paye ! d'ailleurs ce qu'elle gagne n'y suffira pas. A épuiser ses ressources pour prolonger nos sources, il ne restera rien. C'est fait pour ça. Mais si elle est bien…

Geoffroy s'occupe bien d'elle, c'est le petit nouveau qui n'y connait rien mais comme il n'est pas encore usé, il est plein d'humanité. Les autres aussi sont là, mais moins, à cause qu'ils sont en pause et qu'ils sont las ou en réunion avec les intendants à chercher comment faire des économies pour plaire aux gentils actionnaires. Compassion ou intérêt ?
- Achetez une chambre Ehpad, le meilleur placement retraite. Accessible à tous, rentabilité supérieure à l'assurance vie. On croit rêver !
- le vieillissement de la population est certain et le marché des séniors est très porteur. Achetez une assurance mort. On ne rêve pas !

Geoffroy s'occupe mal de lui, il n'a plus de boulot, les dessinateurs sont pleins de crayons et la page blanche à mauvaise mine, il a 42 ans et plus de temps à perdre car à ce petit jeu-là, ce sera sa femme et ses gosses qu'il perdra. Il faut minimum deux ans d'expérience pour ranger des salades au supermarché et nul besoin de super formation pour accompagner les vieux, juste un peu d'affection.
La confiance qu'on te donne ne te donne pas forcément la confiance en toi.
« Je t'admire l'ami. Je serais incapable de faire ce que tu fais »
Prends bien soin de toi Geoffroy. As-tu le choix ?

Tout est exprimé avec justesse dans cette BD bien que trop de sentiments soient seulement effleurés : La vie qui passe, la mort qui rode, le temps qui lasse, les obligations et les contradictions, les excuses des uns, les manquements des autres et l'indulgence.
Tout est baigné de souvenirs sépia et d'oubli de soi, la couleur c'est pour le bonheur.
Geoffroy est touchant et généreux, il a compris les thèmes pour dire je t'aime.

Merci à Babelio et Bamboo édition de m'avoir fait découvrir un moyen de
« bien vieillir ensemble »

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critiques presse (7)
Bedeo
06 août 2021
Prends bien soin de toi est un livre plein d’humanité qui nous fait suivre le parcours d’un auteur de BD. Mise en abyme des problèmes de Rudo, cet album nous fait prendre conscience des soucis de la vie en EPHAD aussi bien que de ceux de la vie d’auteur. Un récit émouvant qui touche juste autant par sa narration que par son graphisme.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Auracan
06 juillet 2021
Retour aux sources, récit d'une transformation et d'une sorte de renaissance, Prends bien soin de toi ! constitue non seulement un témoignage mais aussi un beau message adressé aux lecteurs.
Lire la critique sur le site : Auracan
Auracan
30 juin 2021
Retour aux sources, récit d'une transformation et d'une sorte de renaissance, constitue non seulement un témoignage mais aussi un beau message adressé aux lecteurs, comme le glisse Rudo dans la bouche de l'un de ses émouvants personnages "Aie confiance en la vie...elle te fait des fois un cadeau, même si tu n'y croyais plus". Un album qui ne peut laisser indifférent mais -soulignons-le- dont un humour bienveillant n'est pas absent.
Lire la critique sur le site : Auracan
ActuaBD
26 mai 2021
Les difficultés économiques et sociales des auteurs font régulièrement l'actualité. À partir de son expérience, Rudo s'en fait l'écho de manière personnelle et originale.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
18 mai 2021
D'une expérience intime et personnelle « Rudo » propose au bout du compte une histoire entre réalité et fiction où chacun trouvera un message susceptible de faire écho à ses propres questionnements.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
18 mai 2021
S’il fallait une preuve que Rudo se devait de revenir à la BD Prends bien soin de toi est là.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
23 avril 2021
En partant d’une expérience très personnelle, Rudo livre un récit universel qui parlera à chacun d’entre-nous. Il réussit, en effet, à évoquer des sujets difficiles et très actuels sans jamais se départir de ses ondes positives.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Entrer pour la première fois dans l’intimité de la personne est quelque chose de très déstabilisant…
L’impression d’être un intrus qui n’a pas sa place face à la nudité la plus crue d’un corps fatigué…
Très vite, on comprend qu’il faut transcender ce moment de flottement…
Instaurer une relation de confiance pour que la personne nous laisse accéder à son intimité et à sa pudeur…
Gestes et paroles en douceur…
Stimuler leur autonomie, pour leur rappeler que leur corps leur appartient toujours… (page 21)
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[À la recherche d'un travail]

- On demande au moins deux ans d'expérience pour ranger des salades en rayon. C'est un vrai métier !
- C'est un chantier d'insertion pour les chômeurs de longue durée ou les gens qui sortent de prison... Vous sortez de prison ?
- On est une jeune start-up. On n'a pas de poste de graphiste. Par contre, on peut vous proposer un stage non rémunéré à 45 h/semaine pour faire notre site, nos documents print et le ménage ! On a un café excellent et un flipper.
Commenter  J’apprécie          234
La juge : Vos dettes sont liées à un manque de revenus dans votre activité d'illustrateur. Il est impératif que vous puissiez avoir des revenus réguliers. Je vous ferai part de ma décision dans les prochains jours... En attendant, je ne peux que vous encourager à partir à la recherche d'un vrai métier.

(Plus tard) Lui : C'est quoi un vrai "métier" ? Ai-je donc fait un "faux" métier pendant 20 ans ? Dans l'esprit de beaucoup de personnes, un "vrai" métier doit être conventionnel plus que choisi... Qu'importe qu'il soit parfois vécu comme un fardeau... Vu sous cet angle, dessiner, ce n'est pas sérieux.
Commenter  J’apprécie          180
Pour bien faire, il faudrait passer au moins 30 minutes pour effectuer les soins correctement. Mais lorsque l’on doit s’occuper de 10 à 12 personnes chaque matin, le temps est réduit… 15 minutes pour lever, toiletter, habiller et refaire le lit… et guère plus de temps le jour de la douche (hebdomadaire)… (page 42)
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Entrer pour la première fois dans l’intimité de la personne est quelque chose de très déstabilisant… L’impression d’être un intrus qui n’a pas sa place face à la nudité la plus crue d’un corps fatigué…Très vite, on comprend qu’il faut transcender ce moment de flottement …
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