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Eli est employé dans une station service au Texas. Il n'a jamais eu de succès avec les femmes. Alors quand des Bimbos commencent à s'intéresser à lui, il sent l'anguille sous roche. Une armée d'extraterrestres femelles qui veulent être fécondées ou un schizophrène qui pète les plombs devant les femmes? Voilà le pitch de la première histoire de ce numéro de Doggybags.

Nous affronterons également une bande de minutemens racistes qui souhaite trucider du mexicain mais se retrouvera nez-à-nez avec une créature légendaire bien décidée à émettre son avis concernant la place de l'homme dans la chaîne alimentaire.

Et enfin, une histoire vraie, triste, sanglante et qui donnera des sueurs froides... Une dernière qui ajoutera à la qualité du dessin, des raccords entre vignettes assez incroyables, que l'on pourrait comparer à un montage soignée au cinéma.

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Entre deux débuts de lectures de romans, je me fais un petit plaisir avec un "Doggybags". Pour ce tome.2, c'est encore plus trash, sanglant que le premier tome.
Les "Doggybags" sont des comics pour public averti.
Comme d'habitude on retrouve dans ce tome trois histoires distinctes aux scénarios différents avec comme à chaque fois un dessinateur différent.

Les dessins sont d'une grande qualité ainsi que l'ouvrage en lui même avec un super papier agréable au toucher et tous les petits plus en débuts d'histoires.
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Encore plus sanglant et délirant que le tome 1...et le pire c'est qu'on en redemande!
Et les intermèdes publicitairo-historico-scientifiques sont parfaits!
Cette fois-ci ma préférence va à The Border ...mais c'est mon côté féministe qui fait un rejet de Elwood and the 40 freak bitches (ok, en réalité ...j'ai aimé cette histoire aussi!)
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Après un premier numéro pilote, « Doggybags, volume 2 » lance pour de bon la série avec des histoires bien gores de tueurs en série et de psychopathes dans une Amérique malade de sa propre violence.

Outre la violence, le sexe est également très présent tout particulièrement dans la première histoire quasi pornographique de Ozanam et Kieran.

Difficilement supportable par cette débauche hardcore, ce second volet des Doggybags se fait néanmoins remarquer par son style particulier « Tarantinesque » des scénaristes et des dessinateurs.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le concept de Doggybags n'est certes pas l'idée du siècle mais elle a le mérite d'aller là où les autres éditeurs peinent à s'immiscer, dans la BD de genre, celle qui peut choquer gratuitement, qui ne s'embarrasse pas de tabou, qui peut se contenter de rassasier le lecteur avide d'action, de violence et de sexe à l'image d'un certain cinéma d'exploitation.
Lien : http://www.psychovision.net/..
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« Besoin d'une triple dose d'adrénaline ?

Un gang de loups-garous bikers déchaînés ; une tueuse aussi sexy et diabolique que la sournoise Black Mamba de Kill Bill ; un braquage qui se termine en immonde boucherie dans un coin paumé du désert d'Arizona ? Ça vous suffirait ?

(…) un trio d'auteurs abominables qui rendent hommage à leur façon aux cinémas de Tarantino et Grindhouse des années 60-70 ! » (présentation officielle Volume 1).

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Attention : pour publics avertis. Ne mettez pas ces ouvrages dans les mains de vos bambins… ils n'en ressortiraient pas indemnes. Cette lecture nous percute de plein fouet : âmes sensibles s'abstenir. Pourtant, force est de constater que la lecture de ces nouvelles est assez jouissive.

Les dialogues des nouvelles sont en général assez épurés, ils sont au service de l'action et complètent souvent déjà des visuels très évocateurs. La lecture est fluide, le lecteur est réellement pris dans le rythme et dans l'intrigue. le graphisme est mordant, dynamique… la violence n'est absolument pas suggérée.

Elwood and the Freak bitches (Nouvelle 1 – Volume 2)

Toujours dans le registre du fantastique, on explore cette fois le mythe des vampires. Des vampires atypiques puisque le postulat de départ tient au fait qu'une bande de 40 aliens ont été débarqués sur Terre (mais ce n'est que la première étape d'une invasion planétaire de grande ampleur). Ces ” 40 ” ont pris l'apparence de jeunes femmes plus sexy les unes que les autres. Attention nymphomanes !!! Elles ont une semaine pour se faire féconder ; leurs progénitures devant permettre la bonne adaptation de leur race à l'environnement terrestre.

Hormis cela, c'est plutôt la question de l'hystérie que j'ai questionné. le personnage principal, un pauvre looser natif d'une bourgade perdue au milieu de nulle part – et puceau de surcroît – semble être en pleine décompensation ! le héros est balloté entre son aversion pour les ” aliens ” (symbolisant la femme ?), sa libido inexistante et des hallucinations visuelles (il voit Jeanne d'Arc…). Quant au lecteur, il entre à 200 à l'heure dans le crane de cet illuminé… et on en ressort pas tout à fait indemne une trentaine de pages plus loin.

The Border (Nouvelle 2 – Volume 2)

Retour à la réalité mais cela n'est pas tellement salvateur pour le lecteur. Nous sommes cette fois confrontés à des énergumènes d'un genre écoeurant. S'appuyant sur un fait de société réel, celui du « Mur de la honte » au Mexique. Des hommes se mettent en chasse. Ils sont extrémistes, enfermés dans une vision rétrograde et nourrissent une haine démesurée à l'égard de l'Etranger. Chaque nuit, ils s'amusent à tuer, à torturer, à violer les immigrés qui croisent leur chemin. du racisme à l'état brut qui est abject, leurs préjugés donnent la nausée… Et lorsqu'en pleine nuit, ils croisent un Chupacabra… brrrr…

Vol express 666 (Nouvelle 3 – Volume 2)

Bablet et Run adaptent à leur sauce l'histoire d'Auburn Calloway. Dans la rubrique « fait divers », un article de presse aurait été consacré à cette tragédie qui glace le sang (je vous invite à lire cet article Wikipedia qui relate ce drame).

Chaque nouvelle se développe en une trentaine de pages. Les choix d'y apposer des couleurs assez sombres et de recourir régulièrement aux jeux de hachures campent parfaitement le côté grinçant et satirique de ces récits. Dans une certaine mesure, l'agencement graphique m'a fait penser au travail réalisé par Joshua Cotter sur Les Grattes-ciel du Midwest où des « encarts publicitaires » humoristico-satiriques – insérés à chaque entame de chapitre – détournent des slogans commerciaux pour leur donner un autre sens, une autre portée.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Après un excellent premier tome, Run continue de prendre son pied au sein de ce Label 619 des éditions Ankama et propose trois nouvelles histoires complètes d'une trentaine de pages pour ce deuxième exemplaire de « Doggybags » mêlant thriller, frisson et horreur !

Le principe demeure le même : En proposant un mix d'auteurs et un concept série B, axé sur la violence et l'horreur, « Doggybags » rend hommage au cinéma Grindhouse des années 60-70 et s'inspire du concept de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez pour leur diptyque Boulevard de la mort (Death Proof) / Planète terreur (Planet Terror). Si les auteurs ont droit à un magnifique défouloir qui permet de laisser libre cours à leur créativité, le lecteur a droit à trois histoires bien trashs qui sortent des sentiers battus : des scénarios sans concession qui mêlent violence, humour bien macho, blondes pulpeuses, sexe et beaucoup d'hémoglobine.

La première histoire, intitulée « Elwood and the 40 bitches », écrite par Antoine Ozanam et dessinée par Kieran, invite à suivre un loser qui se fait draguer par une bombasse dans une station-service perdue dans un bled pourri. Une fois le décor planté, la belle nymphomane dévoile des tatous bizarres et notre plouc se transforme en justicier voulant sauver la planète d'une invasion extraterrestre à coups de pelle dans la gueule. S'il est un peu dommage d'abimer tant de beaux châssis à coups de pelle, ce récit qui s'amuse avec la réalité des choses respecte totalement l'esprit du tome précédent et a donc le mérite d'installer le lecteur immédiatement dans la bonne ambiance. We want more !!!

La deuxième histoire, intitulée « The Border », écrite par Run himself et dessinée par Guillaume « Blacky » Singelin, invite à suivre trois miliciens sans remords dans le désert de Sonora. Cette fois, ce ne sont plus des belles nymphomanes qui se font éclater, mais des clandestins mexicains qui, à défaut de vivre le rêve américain, se font dégommer en passant la frontière. Les auteurs font de l'excellent boulot au niveau de l'ambiance et proposent une fin surprenante qui installe un nouveau danger assez inattendu, issu des croyances mexicaines. Très bon !

La dernière histoire, intitulée « Vol Express 666 », à nouveau écrite par Run et dessinée par Bablet, propose un combat à 6000m d'altitude, inspirée d'un fait réel. Ce récit surprend car on a droit à un brin de développement psychologique, qui permet de comprendre pourquoi cet homme agressa trois pilotes d'un avion de la FedEx en plein vol. Mais rassurez-vous, si le personnage principal à droit à un peu plus de profondeur que les protagonistes des histoires précédentes, cela ne l'empêche pas de faire un véritable carnage bien sanglant à coups de marteau en plein vol, le tout au sein d'un huis-clos bien prenant. Il faut surtout souligner l'excellent travail de Bablet au niveau du graphisme.

Pour le reste, l'ambiance est à nouveau soignée jusque dans les moindres détails, de la maquette du livre au style rétro et usé de l'ensemble, en passant par les fausses publicités, les posters, les mini-coupons à découper ou ce vrai-faux courrier des lecteurs, qui sont insérés avec minutie dans l'album, rappelant au bon souvenir des vieux comics périodiques US.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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