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3,97

sur 438 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le billet de jeunejane qui m'a donné envie de lire ce roman.
Un groupe de femmes, jeunes et moins jeunes se retrouvent seules et veulent que la chorale survivent au départ des hommes à la guerre.

A travers des courriers et des journaux intimes on rencontre ces femmes qui ont été changées par la seconde guerre mondiale . On entrevoit l'évolution de chacune à travers leurs mots, leurs souvenirs , leurs actions.

C'est un roman très agréable a lire et très bien mené. L'évolution des personnages est incroyable et on s'attache au fils des pages à ces dames.. et on leur espère le meilleurs malgré la perte d 'êtres chers.


J'ai beaucoup apprécié son roman, par son intensité , par l'intelligence de l'auteur a "surfer" sur des sujets graves et plus légers, par son écriture fluide et agréable.

Un beau livre sur la seconde guerre mondiale et un bel hommage a ces femmes qui ont fait vivre le pays quand les hommes étaient au front.
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Début des années 1940 dans le Kent.
Les hommes sont partis à la guerre.
La chorale anciennement formée d'hommes va reprendre sous la direction de Miss Primrose Trent et sera composée de voix féminines du village de Chilbury.
Dans le roman, vont se succéder des lettres et des journaux intimes révélant les petits et les grands secrets des unes et des autres, les amours secrètes, pudiques ou plus charnelles, les malhonnêtetés pour obtenir de l'argent.
Certains moments et répliques vont revêtir un ton léger, humoristique anglais, très fin au niveau des mots.
D'autres instants plus intenses vont vraiment faire partie de la guerre avec des bombardements, des morts proches du village.
Jennifer Ryan nous livre une belle peinture de moeurs. Elle a puisé son inspiration dans les confidences de sa grand-mère et je le crois aisément car elles étaient intarissables nos grands-mères sur le sujet. C'était passionnant d'humanité et de vérités très belles parfois, pas reluisantes à certains moments. Pas les mêmes que dans le roman mais mes historiettes et mes drames recueillis n'avaient rien à envier à ceux-ci.
Jennifer Ryan les a très bien mis en forme avec beaucoup d"humour et de réalisme.
On compare le roman au cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates mais hormis le fait que nous vivions la même guerre et que nous lisions un roman épistolaire, les personnages étaient très différents ainsi que le corps du récit.
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Si vous êtes à la recherche d'un roman historique assez féminin pour survivre à côté de votre ventilateur, je crois que j'ai fait bonne pioche.

C'est un peu « du sang , de la sueur et des larmes » en 1940 à Chilbury, un village anglais non loin de Douvres , avec des personnages forts . On a quelques chipies, des coquettes, un vieil aristocrate tyran domestique qui bat ses gosses, des amours contrariées et des deuils terribles, des histoires de filiations, la peur de l'invasion nazie et des bombardements.

L'intrigue est bien menée et m'a permis de surmonter la forme épistolaire que je n'affectionne pas beaucoup d'habitude. L'époque très corsetée, c'est très anglais, dans des principes qui commencent à se fissurer est bien restituée...mais enfin, il y a des limites. C’est pas le grand vent de liberté . On doit toujours se marier pour faire des bébés et les homosexuels vont toujours en prison ...c'est difficile d'oublier qu'à cette époque-là on a martyrisé Alan Turing, cryptographe de génie et héros de guerre, de façon ignoble .

Pour la deuxième fois depuis le début du 20 eme siècle , les hommes sont à la guerre et les femmes doivent faire tourner l'économie . Elles s'emparent de libertés comme celle de faire vivre la chorale du village sans les hommes. D'abord essentiellement religieux, et classique, le répertoire s'élargit à d'autres styles. C'est un fervent plaidoyer sur les vertus du chant polyphonique sur ceux qui pratiquent cet art, mais aussi pour ceux qui l'écoutent.

Après des litres de thé, et quelques scones , tout s'arrange à Chilbury, sauf la guerre car on laisse nos héros en plan pour le blitz et encore quelques années de rationnement . Bel été à tous !
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Un portrait de femmes attachantes aux premières heures de la guerre. Les hommes valides sont partis au front, les démobilisés sont regardés en coin, les plus âgés souvent despotiques avec leur maisonnée.

Que reste-t-il à ces femmes parfois désoeuvrées, souvent inquiètes du départ d'un fils ou d'un mari, avec pour cause commune d'habiter un village de la campagne anglaise comme on peut la découvrir dans des séries comme "L'inspecteur Barnaby", où l'église et le chant offrent des parenthèses enchantées. C'est décidé ! Primrose Trent propose la reprise de la chorale par les femmes de Chilbury, quel que soit leur âge ou leur condition.

C'est un baume sur leurs inquiétudes. Toutes ces femmes ne sont pas vertueuses, il y a l'intrigante Mme Paltry, la jeune écervelée Venetia mais toutes, toutes sans exception aiment à se retrouver dans la pureté d'un chant au sein de la chorale, pour adoucir leur peines.

On suit les échanges épistolaires entre Venetia jeune femme de 18 ans, séductrice qui ne supporte pas qu'un homme lui résiste et son amie ; entre la peu honnête Miss Paltry et sa soeur, le journal intime de Kitty, les peurs de Silvie, jeune réfugiée que Kitty voudrait consoler de l'absence de ses proches, en lui offrant un foyer, ce que son très raide général de père balaie d'un revers de manche.

Comme dans toutes les périodes troublées, il y a les héros et les pleutres, les profiteurs et les espions... les petits secrets, les rancoeurs. À Chilbury, le chant est salvateur.

Le récit est enlevé, la tendresse dans la description de certaines scènes, les drames sous-jacents, la peur très présente, Jennifer Ryan rend compte d'une époque avec légèreté et profondeur, beaucoup de charme dans l'écriture. Un roman sans vraies surprises mais des personnages bien campés qui offrent un très bon moment de lecture avec une tasse de thé of course !

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Quels bons moments passés en compagnie des habitants de Chilbury, ou plutôt devrais-je dire des Dames de la chorale de Chilbury ! Ce roman, dans la lignée de l'inoubliable Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates tient toutes ses promesses !

Par le biais de lettres ou d'extraits de journaux intimes, le lecteur a le plaisir de rencontrer les principaux protagonistes de cette histoire, de Miss Primrose Trent -pétillante directrice de la chorale et professeure de chant- à Mrs. Tilling -une veuve attachante- en passant par les soeurs Winthrop ou Mrs. B -une aristocrate autoritaire- et bien d'autres personnages ; cette communauté majoritairement féminine devant affronter le départ des hommes au front, au coeur de la Seconde Guerre Mondiale. Dans un monde chaotique où la menace nazie est permanente, les espions nombreux et les mauvaises nouvelles quotidiennes, les dames de ce charmant village anglais décident conjointement de faire revivre la chorale locale afin de participer –à leur façon – à l'effort de guerre, mais surtout afin d'oublier momentanément la réalité des combats.

Ce roman nous permet de découvrir toute une panoplie de personnages, bien différents les uns des autres, tous plus ou moins unis face aux horreurs de la guerre, mais qui évolueront au fil des pages…J'ai particulièrement aimé Prim, celle sans qui la chorale aurait disparu ; Mrs. Tilling, une personnalité surprenante, aussi réservée que persévérante qui m'a beaucoup plu ! J'ai également apprécié le mystérieux Alastair Slater ainsi que ses rapports avec Venetia. Enfin, Hattie, Silvie, le Colonel Mallard et Kitty sont également des personnages attachants. D'autres personnages, en revanche, sont fortement déplaisants…

J'ai trouvé l'écriture de l'auteure très fluide ; l'histoire, quant à elle, est agréable à lire, et, malgré certaines situations « prévisibles », nous permet de passer de bons moments de lecture ! En cela, je remercie infiniment Babelio, l'opération Masse Critique ainsi que les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman !

Ainsi, je suis très satisfaite de cette lecture, et j'ai hâte de découvrir d'autres oeuvres de cette romancière talentueuse !

A lire !
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Certaines disent que ce roman est dans la lignée du roman le cercle littéraire des amateurs d'épluchures des patates, mais hormis le fait que l'action se passe pendant la seconde guerre mondiale et que c'est écrit sous forme des lettres et des journaux intimes, il n'y est rien d'autre en commun.

La chorale des Dames de Chilbury est un roman choral, à travers des journaux intimes et des lettres de correspondance de plusieurs personnes, nous suivons les habitants d'un paisible village au début de la seconde guerre mondiale. Les hommes étant partis au front, les femmes restées seules font faire tout leur possible pour sauver la chorale locale. Se forme alors un groupe de femmes de tout âge : La chorale des Dames de Chilbury.

Malgré la guerre, la vie continue : amitiés, amour secret, jalousie, chantage, deuil, peurs, joies et petits moeurs entre villageois nous feront passer un agréable moment de lecture.

J'ai bien aimé le style de Jennifer Ryan, j'avais vraiment l'impression que chaque lettre ou page du journal intime était écrite par une autre personne. Un peu d'humour britannique que la traductrice a bien su transcrire. Néanmoins ce n'est pas un livre qui restera longtemps dans ma mémoire.

Challenge Multi-défis 2019
Challenge ABC

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1940, dans le village anglais de Chilbury. Les femmes se mobilisent pour que la chorale perdure malgré le départ des hommes au front.

Ce roman so british constitue une jolie chronique de la vie d'un village anglais au début de la seconde guerre mondiale. Il y a, à Chilbury, de la solidarité, de l'entraide, mais aussi de la jalousie et des secrets, et même des drames. le récit, effectué au travers de correspondances ou d'extraits de journaux intimes, est très agréable. Il offre une belle galerie de personnages, principalement féminins. Un roman qui, bien évidemment, n'est pas sans rappeler "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates"...
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Mai 1940, dans un petit village d'Angleterre. Les hommes partent au front, et la vie du village est chamboulée. Pour combattre la morosité et la peur de la guerre, les femmes vont s'organiser et , à travers la création d'une chorale, s'émanciper et se surpasser.

C'est un roman choral à plusieurs voix : les lettres de la belle Venetia à son amie Angela, celles d'Edwina à sa soeur, le journal de la jeune Kitty, ceux de Silvie et de Mrs Tilling. Chacune, selon son âge, sa vie , ses rêves et ses doutes, raconte l'histoire de cette période troublée. Les personnages sont attachants, le style léger.

De la douceur, de la gravité, de l'espoir : des ingrédients plutôt réussis pour La chorale des dames de Chilbury.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour cette découverte.

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Un bon moment de lecture en compagnie de ce roman !
Dans le petit village de Chilbury, en 1940, il ne reste que peu d'hommes. La chorale du village se voit alors contrainte d'arrêter son activité. Mais c'est sans compter sur la volonté de Prim, une londonienne fraîchement arrivée à Chilbury, qui décide que la chorale doit perdurer, même en ne comportant que des femmes. Ces femmes, Jennifer Ryan nous les fait découvrir via leurs correspondances ou leurs journaux intimes : Mrs Tilling, Venetia, Kitty, Mrs Paltry ou encore Silvie. Ce procédé est vraiment intéressant car nous découvrons un même personnage de par ses écrits mais également au travers du regard des personnages qui l'entourent via leurs propres écrits.
Si le roman commence assez légèrement, il gagne progressivement en profondeur au fur et à mesure des pages et des événements qui bouleversent les habitants de Chilbury. La chorale des dames quant à elle représente le fil rouge de ce roman, synonyme d'espoir et d'entraide.
En bref, un roman que j'ai apprécié tant pour sa forme que pour son fond.
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Une lecture sympathique qui n'est pas sans me rappeler le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, par sa construction, mais également par son contexte. Nous sommes dans les premiers instants de la seconde guerre mondiale, la chorale de Chilbury cesse, puisque les hommes sont envoyés au front. Mais voilà, les femmes s'organisent parce que pour elles, il n'est pas question de faire cesser la chorale. C'est au-travers de courriers et de journaux intimes que nous découvrirons ces femmes qui composent le choeur. Ryan nous relate leurs réflexions, leurs évolutions, leurs pensées les plus intimes, leurs peurs, leurs peines ainsi que leurs joies. Nous nous attachons très facilement et très rapidement à tout ce beau monde. L'écriture est simple, mais pas simplette. Elle est touchante, et quelques fois, drôle. Un bel hommage à toutes ces femmes qui ont tenu leur pays à bout de bras pendant que les hommes combattaient. À lire.
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