Ce qui chante à présent, c’est la flûte des commencements, son son unique, à nouveau repris, tenu, jusqu’à épuisement du souffle dans le bambou.
Quand il se tait, on l’entend encore. On l’entend même mieux une fois qu’il s’est tu.
Il se prolonge indéfiniment, en chaque chose, chaque poutre du ponton, de la maison, chaque arbre de l’île, chaque fleur, chaque bambou autour de l’île. C’est en soi qu’on l’entend surtout.