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Critique de Pois0n


Après un second volet en demi-teinte, ce troisième opus s'avère plus équilibré... mais s'il y a davantage de nouvelles « sympa », il n'y en a surtout que deux qui sortent vraiment du lot.

Ce sont donc les textes d'Alexandre Dumas (père, celui des Trois Mousquetaires) et Ray Bradbury, à savoir le bracelet de cheveux et le vent, qui, dans des styles très différents bien que l'un et l'autre d'un fantastique assez discret, portent le recueil à bout de bras.

Et puis, il ne faut pas être de mauvaise foi, il y a aussi « Le prince heureux » d'Oscar Wilde, une histoire avec un petit air de conte qui est très bonne, mais que personnellement, je « déteste » car elle me fait chialer à chaque fois. Rajoutons également « Les deux masques de cire » de Claude Farrère, sans surprise mais très agréable à lire, et la très originale « 1 dollar 98 », qui, avec une pointe d'absurde, parvient sans mal à faire sourire.

Et à côté de ça ? Beaucoup d'anecdotique et un peu de mauvais, hélas. « Rêve d'enfer » de Flaubert est sacrément longuette et laisse un sentiment de « tout ça pour ça ». « Le diable chiffonnier » de Victor Hugo, un texte à l'atmosphère légère et presque humoristique, se trouve malheureusement plombé par beaucoup de blabla l'alourdissant inutilement. Enfin, difficile de savoir quoi penser de « Du sang ! », un texte SF de même pas deux pages à l'idée originale, mais qui réussit l'exploit d'être à la fois longuet et trop peu développé...
Quant à « La corne de corail » et « Les frères siamois », point de fantastique là-dedans... Si la première se laisse lire, avec une atmosphère légèrement onirique, la seconde, chaotique, n'est ni plus ni moins qu'une purge à lire.

Le bilan est donc au mieux « sympa, sans plus ». Mélanger des textes classiques à d'autres moins connus et plus récents est une très bonne idée, néanmoins, ceux présentés ici possèdent indéniablement moins de charme que ceux du tout premier volume.
Au final, avec ce troisième tome, La dimension fantastique s'enfonce dans le « dispensable », et si le lecteur curieux avide de ce genre d'histoires y trouvera éventuellement plus ou moins son compte, il ne sera que d'un intérêt limité pour les autres.
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