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Critique de meeva


La caresse du soleil sur ma peau.
Le frisson d'une brise dans mes cheveux.
Le murmure de l'océan.
L'odeur humide des algues.
La beauté des étincelles de lumière sur l'eau.
Et un bon livre dans les mains…



L'insoutenable légèreté de l'être.
C'est ce que m'évoque, encore une fois, Françoise Sagan dans ce troisième roman.
Pas pour le contenu du livre de Kundera – qui fait défaut à ma culture – mais juste pour cette phrase.



Un couple qui vit séparément, se promettant liberté absolue.
Mais comme souvent, l'un profite plus de cette liberté que l'autre. Roger s'amuse, se sent vivant avec d'autres femmes. Et il se ressource auprès de Paule.

La quarantaine tous les deux ou à peine moins, ils semblent avoir trouvé l'équilibre du couple.


Oui, mais Paule, elle, n'use pas de la liberté dont elle dispose.
D'ailleurs, en dispose-t-elle vraiment ? Ne passe-t-elle pas le plus clair de son temps en de vaines occupations, finalement toujours dans l'attente des quelques heures que Roger va lui accorder ? S'il ne se décommande pas…


Cela jusqu'à l'arrivée de Simon dans la vie de Paule.
Jeune homme de vingt-cinq ans, il se décrète amoureux de Paule. Il la désire, il la veut.
Et Paule est charmée de ses attentions, séduite de se réveiller enfin auprès d'un homme, qui en plus lui promet de vivre vraiment avec elle.



Françoise Sagan bouscule une fois de plus les conventions : femme divorcée, couple libre, différence d'âge au profit de la femme…

Petit roman de gare ou profonde réflexion sur l'âme humaine, sur la société…



Une caresse peut-être légère mais profondément troublante.
Une brise peut-être discrète mais soudainement vivifiante.





Au fait, aimez-vous Brahms ?
https://www.youtube.com/watch?v=wu6LCUslFdc
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