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Au collège, Kimitaka était passionné par le basket. Mais, évincé par ses coéquipiers quand ses capacités physiques ont failli, il avait mal réagi et s'était fait quelques ennemis. Décidé à renoncer pour toujours à ce sport, il s'était retrouvé sur le toit du collège, prêt à lancer ses baskets rouges dans le vide. Là, Takara, piètre danseuse de flamenco en raison de sa très grande taille, voulait justement se débarrasser de ses chaussures de danse, rouges elles aussi. Les deux collégiens avaient échangé leurs chaussures et Kimitaka, impressionné par le physique de sa camarade, lui avait conseillé de s'inscrire dans un club de basket.
Après des années difficiles et solitaires, Kimitaka entre au lycée où il apprend par hasard que Takara s'épanouit en jouant au basket. Il voit là un signe et quand arrive le moment de participer à une activité artistique ou sportive, il décide de prendre des cours de flamenco.

Nulle ambiance enfiévrée et trépidante dans ce premier tome. le flamenco n'est pas encore à l'ordre du jour, l'ambiance est plutôt à l'introspection. Kimitaka s'apprête à entrer au lycée et revient sur les évènements qui ont fait de lui un être désabusé et solitaire : sa passion contrariée pour le basket et sa mise au ban par les élèves de son collège. C'est donc la quête de soi qui est au coeur du manga avec cet adolescent qui essaie de se reconstruire et de prendre un nouveau départ. Mais la mélancolie qui plane sur sa vie est habilement contrebalancée par des moments plus détendus grâce à des personnages secondaires hauts en couleurs, comme le grand-père, enthousiaste et fier de son petit-fils, la mère, spécialiste des oeufs sur le plat ou encore ses nouveaux amis au lycée.
Dans l'ensemble, cette entrée en matière s'annonce prometteuse avec une narration bien maîtrisée où des flash-backs viennent éclairer le présent et des personnages à la psychologie travaillée. Un coup de coeur !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Kazé.
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Ce premier tome présente Kimitaka, un lycéen pas très bien dans sa peau qui se cherche à travers une passion. Mais comment savoir quelle activité est faite pour lui ? Surtout quand il arrive que le corps s'oppose à la volonté ?

Dans ce tome d'introduction, la mangaka passe pas mal de temps à nous éclairer sur les origines du mal-être du garçon et les épisodes qui l'ont conduit à être dans un tel état d'esprit. Les rencontres "déterminantes" proprement dirtes prennent assez peu de place.
Les graphismes reflètent bien la fougue qui animent l'adolescent ; avec aussi des lignes soignées pour les scènes plus tournées vers l'introspection.

Difficile de donner un avis tranché sur ce tome. s'il n'est pas mauvais, il ne m'a pas non plus passionée plus que ça.
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J'ai eu la chance de découvrir ce titre avec un peu d'avance puisque je l'ai reçu quinze jours avant sa sortie officielle. À l'heure ou j'écris cette chronique, le premier tome devrait sortir dans moins de dix jours, et j'espère que mon avis vous donnera vraiment envie de tester cette nouveauté. Je remercie d'ailleurs les éditions Kazé pour leur confiance et pour l'envoi de ce titre.

Comme vous l'avez lu plus haut dans le résumé de l'éditeur, nous allons suivre un adolescent du nom de Kimitaka qui souhaite devenir basketteur mais qui n'a pas vraiment les capacités pour ce sport. Trop petit, trop chétif, il va vite se retrouver sur le banc des remplaçants. Malgré tout il va chèrement défendre sa place, allant jusqu'à défier en duel un nouveau venu qui lui vole sa place de titulaire. de ce duel, s'en suivrons plusieurs actions aux graves conséquences qui vont bouleverser la vie de Kimitaka et qui vont le conduire à sa rencontre avec Takara.

Voilà pour le pitch de départ. Pourtant, le manga ne démarre pas directement avec ça, puisque cet événement s'est produit il y'a quelque temps déjà. On suit donc Kimitaka qui est plutôt désabusé, qui n'a aucune passion, aucun ami et qui ne parvient pas à trouver sa place dans la société qui l'a rejeté.

Et c'est assez déstabilisant d'aborder le manga de cette façon car ce n'est vraiment pas ce à quoi je m'attendais. La mangaka alterne son récit avec des phases de flash-back, nous dévoilant peu à peu l'intrigue dans son entièreté. Il ne faut donc pas juger le titre sur le premier chapitre, car celui-ci nous lance un peu dans l'univers de Kimitaka sans que l'on comprenne vraiment le caractère des personnages. Par chance, la lecture se fait assez simplement et rapidement, comptez quinze minutes pour chacun des trois chapitres qui constituent ce premier tome.

Tout au long du récit, on va peu à peu comprendre comment Kimitaka en est arrivé là aujourd'hui et surtout, nous allons assister à sa renaissance. En effet, ce dernier va croiser la route d'une certaine personne qui va lui faire se remémorer sa rencontre avec Takara. Ainsi, il va enfin trouver un nouveau but dans sa vie, à savoir se mettre à la danse espagnole qu'est le Flamenco.

Si l'idée de départ peut paraitre étrange, ridicule, il n'en est rien car ce manga ne se résume pas simplement à un homme et une femme qui échangent leurs chaussures et leurs passions. On parle ici de reconstruction de soi, d'acceptation des autres et de s'affirmer pleinement quitte à ne pas faire comme tout le monde.

La narration est impeccable, l'auteure nous plonge dans la complexité de ses personnages avec douceur mais également avec une cruelle réalité. le seul bémol que j'aurais à émettre et qui n'engage que moi, ce sont les dessins, et plus particulièrement les visages. Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas vu de personnages aussi moches. Les mains et les pieds sont juste horribles, et ce encore pire quand on voit les oreilles. Tous les personnages ont des oreilles triangulaires qui dépassent des cheveux, si bien qu'on se demande si les protagonistes sont des elfes ou s'ils ont simplement les oreilles décollées. Si vous avez lu les autres titres de Sahara Mizu comme My Girl ou Un Bus passe, vous ne serez pas perdu car on retrouve son style graphique assez particulier. Mais comme je vous le disait, ceci n'est qu'un détail qui n'entache en rien la qualité du titre.

Pour ce qui est de l'édition, comme toujours avec Kazé, il n'y a rien à redire. La sur-couverture est douce et agréable, le tome se tient bien en main et je n'ai décelé aucune coquille ou erreur durant ma lecture.

Lien : https://chezxander.wordpress..
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Sur le toit d'un collège, deux adolescents se retrouvent avec des chaussures rouges, qu'ils s'apprêtent tous les deux à jeter. Kimitaka, veut se débarrasser de ses baskets rouges, après avoir été mis de côté par ses coéquipiers de l'équipe de basket. Takara, veut se débarrasser de ses chaussures rouges de flamenco. Au lieu de les jeter, les 2 ados vont décider d'échanger leurs chaussures et se lancer dans deux nouvelles disciplines.
Kimitaka est touchant car il essaie de se reconstruire et de trouver une nouvelle passion. L'alternance du passé et du présent donne une dynamique au récit permet de s'attacher au personnage de Kimitaka.
Un bon premier tome qui donne envie de connaitre la suite.
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(Intégrale)


J'avais très envie de lire ce titre après ma découverte d'autres mangas de Mizu Sahara. Comme pour A Tail's Tale, on est sur de la tranche-de-vie school-life avec des adolescents qui essaient de s'extirper de leurs propres carcans et de tester leurs limites. C'est à la fois bienveillant, drôle et un peu piquant. le Chant des Souliers Rouges met en scène un ado qui doit faire une croix sur sa passion d'enfance (le basket) car son niveau ne grandit pas en même temps que lui. Sa rencontre avec une fille de son âge dans une situation à peu près similaire (la danse flamenco, de son côté) vont les pousser à accepter la situation et à se tourner vers autre chose. Ils s'échangent mutuellement leurs paires de chaussures rouges (ils récupèrent ainsi des chaussures à talon de danse pour lui, des baskets de sport pour elle) et se promettent de faire leur mieux dans cette nouvelle discipline.
Si l'histoire se concentre plutôt sur le garçon, la fille revient de temps à autre, miroir du destin du protagoniste. Elle aussi doit faire face à ses propres défis dans le basket et dans l'acceptation de soi. Ils sont à la fois intimement liés (par leur promesse, par leur admiration respective) et pourtant assez distants au fil de l'histoire. Ça ne m'a pas tant dérangée, puisque le scénario se concentre surtout sur la progression du héros en flamenco et la façon dont il parvient à se faire des amis aussi paumés que lui.
Le Chant des Souliers Rouges est une jolie balade à travers l'acceptation de soi, de ses capacités propres, de sa personnalité, de son entourage… En mettant en scène des personnages imparfaits, mais capables de se remettre en question. En plus, graphiquement, c'est joli !
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Kimitaka est un jeune homme tourmenté. Il vient de passer ses deux dernières années de collège à se faire brutaliser par des camarades. Il n'est allé que très peu en cours. Il a également dû abandonner son rêve de faire du basket car il n'avait pas la carrure. Il vient de commencer une nouvelle année au lycée, où il pensait pouvoir repartir de zéro, mais il se retrouve encore une fois dans la situation de bouc-émissaire. Heureusement, cette fois, il arrive à se faire deux amis, Hana et Tsubura, qui sont dans la même situation que lui. Un évènement va également chambouler son début d'année. Kimitaka va se remémorer un échange de chaussures avec une jeune fille. Alors que chacun d'eux s'apprêtaient à jeter la paire de chaussure qu'ils ne pourraient plus jamais porter (chaussures de basket pour Kimitaka, de flamenco pour la jeune fille), ils ont décidé de les échanger. Kimitaka avait même encouragé la jeune fille à faire du basket, car elle en avait la carrure. Aujourd'hui, Kimitaka est retombé par hasard sur la jeune fille qu'il découvre en train de s'épanouir dans le sport qu'il lui a conseillé. Avec pour porte-bonheur, les chaussures qu'il lui avait offertes. Et si lui aussi prenait son courage à deux mains et se lançait dans l'ancienne passion de la jeune fille, grâce à ses souliers rouges ?

Au début, j'ai eu un peu peur du ridicule de la situation. Kimitaka qui chausse les souliers de flamenco, c'était un peu bizarre. Non pas qu'il veuille faire du flamenco, mais qu'il veuille utiliser les chaussures que la jeune fille lui a donnée. Car il existe des chaussures pour les hommes pour ce type de danse. Sauf qu'à la fin du premier tome, Kimitaka n'a pas encore pris son premier cours de danse, je ne peux donc pas m'avancer sur la tournure que cela va prendre à ce niveau-là. Dans le premier tome on est beaucoup plus sur le questionnement identitaire et les problèmes de confiance en soi. C'est une façon assez originale d'aborder ces points que de passer par cet échange de chaussures et par un garçon qui souhaite faire du flamenco. J'ai eu un peu de mal avec le style du dessin, notamment au niveau des mouvements quand on voit un match de basket, en revanche la trame de l'histoire me plaît pour le moment. En tout cas c'est une série qui promet des thèmes forts comme l'acceptation de la différence, la confiance en soi, la diversité et c'est toujours bon à prendre dans un collège ou un lycée !

Par contre, je ne sais pas pourquoi il est dans la sélection Seinen alors qu'à la fin du tome 1 l'auteur dit clairement qu'il a écrit cette histoire pour un magazine Shônen… Je le placerais effectivement plus facilement dans cette catégorie.

J'ai trouvé la suite dans ma médiathèque et pour l'instant c'est toujours aussi sympa à découvrir.

Pour découvrir les autres mangas sélectionnés pour le prix Mangawa, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Encore une belle découverte parmi la sélection du Prix Mangawa (dont je vous reparlerai plus tard, les organisateurs nous demande d'attendre janvier).

Rejeté par ses coéquipiers de basket au collège, Kimitaka a perdu toute confiance en lui. Au lycée, il se lance le défi personnel de se reprendre en main et de réussir dans un tout autre domaine : le flamenco. Pourquoi un choix si surprenant ? Tout est parti d'un échange de chaussures, un jour de désespoir, avec une élève elle aussi mal dans sa peau car trop grande, nulle en danse mais passionnée... de basket !

L'auteur casse donc les stéréotypes sur le sport mais pas que, car cette histoire, qui ne le paraissait pas à première vue, est vraiment très touchante. Je trouve très belle l'idée que les deux personnages principaux, malheureux tous les deux, se soient trouvés par hasard et se dépassent grâce à leur passion. J'ai été agréablement surprise et suis curieuse de lire la suite pour voir comment se passeront les premiers pas de flamenco de Kimitaka.


Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Le chant des souliers rouges est un énorme coup de coeur qui m'a touchée de manière extrêmement personnelle. Petit bijou de sensibilité tant graphique que narrative, au message juste et poétique, ils'est immédiatement fait une place dans mon top 10 manga tous genres confondus.

La suite sur mon blog car c'est une chronique assez longue !
Lien : https://opaledefeu.jimdo.com..
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Mizu Sahara fait partie de ces auteurs de génie, à mes yeux. Tout ce qu'elle touche se transforme en or. Tout sujet qu'elle traite, aussi décalé, insignifiant, surprenant ou inattendu soit-il, devient fascinant.

Peut-on faire point de départ plus atypique que celui de ce manga ? Je ne sais pas, mais il est clair que si le nom de cette mangaka que je révère n'avait pas été inscrit sur la jaquette et si sa magnifique illustration de couverture ne m'avait pas sauté aux yeux, je n'aurais jamais lu ce manga.

Ce qui, soyons honnête, aurait été plus que dommage ! Car, aussi sceptique ou dubitatif puissiez-vous être en lisant le résumé de ce manga, je n'ai qu'une chose à dire : foncez dedans, sans hésitation !

Vous ne le regretterez pas.

"Le chant des souliers rouges" est une pépite. Comme toutes les oeuvres de Mizu Sahara. Alors, pourquoi se priver d'avoir un tel trésor entre les mains ?
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Kimitaka est un jeune homme passionné de basket doutant énormément depuis qu'il a été mit de côté par ses coéquipiers. Un jour, il rencontrera par hasard Takana sur le toit du collège et il échangera ses baskets avec les chaussures de la demoiselle, cette dernière voulant également se débarrasser de ce qui lui rappelait un autre sport : le flamenco.

Kimitaka est assez désabusé et sans aucune passion au début du manga, c'est un garçon qui se mble avoir perdu le goût à tout. Pas d'amis, pas de passion, une société l'ayant rejeté, mais une famille présente malgré tout. Parce que oui, dès le début nous voyons son grand-père être là pour lui pourtant notre héros reste l'ombre de ce qu'il était longtemps auparavant. Va-t-il réussir à retrouver une passion et surtout le goût de vivre ?

L'histoire en elle-même est assez touchante, bien que pouvant déstabiliser certaines personnes lors de la lecture. Après tout, ce qu'il s'est déroulé dans le passé menant au choix de se débarrasser des baskets se déroule avant ce que nous découvrons au début. Ce faisant, le manga alterne entre présent et flashback ce qui, dans mon cas, ne m'a pas perdue du tout et me permettait de comprendre un peu mieux les raisons des différents choix de Kimitaka. Des choix lourds de conséquences pour lui.

Nous voyons, de ce fait, le pauvre Kimitaka dans un piteux état au fond alors qu'il rentre au lycée, mais un certain événement lui permettra de réfléchir à un élément se trouvant dans le pitch : sa rencontre avec Takara. Nous verrons le jeune homme avancer petit à petit, se reconstruire comme un être normal et tout comme un autre personnage. Ses faiblesses, tout à fait humaines et communes à certains d'entre nous, sont présentes et pourtant cela le rapproche de nous, de notre quotidien, de certaines personnes que l'on connait.

Tout cela se fait progressivement, en douceur et en harmonie avec le protagoniste que l'on suit principalement durant le volume. Je suis certaine que les différentes rencontres qu'il aura déjà faite dans ce premier tome reviendront ou auront une importance dans la suite afin de permettre à notre lycéen de continuer sa reconstruction personnelle et de se retrouver lui-même. D'ailleurs, les liens entre les différents personnages apparaissent au fil du temps, certains se défont alors que d'autres se créent comme ceux existant dans les amitiés traditionnelles ou les rencontres que l'on fait par hasard.

Les dessins, de leurs côtés, sont également assez doux et bien que les oreilles puissent faire penser à des elfes ou que les pieds et les mains peuvent sembler « horribles » personnellement il ne m'a pas déplu. de toute manière, j'ai des goûts bizarres à certains moments alors ça ne m'étonne pas d'aller à contrecourant d'autres personnes par rapport à ces derniers et ce même durant des discussions bien animées. Ils étaient dans le ton, donnant une impression mélancolique à certains moments et nostalgique à d'autre tout en permettant de reconnaître tel ou tel personnage ou lieu. Leur douceur fonctionnait parfaitement avec la poésie de ce manga, avec sa manière de fonctionner au fil des pages et de nos découvertes.

La narration de l'histoire, une fois entrée dedans, est réellement bien réalisée et nous permet d'en savoir plus au fil du temps sans avoir trop d'informations en une fois. L'édition de Kazé, de son côté, est plutôt bien agréable je trouve et l'on retrouve la douceur de l'oeuvre sur la couverture. Un tome se tenant merveilleusement bien en main également et transportable sans problème dans un sac !

Pour finir ce doux petit article et vous laissez en paix en ce mercredi, je dirai tout simplement que c'est un très beau titre pour lequel je suis curieuse de découvrir la suite et dont les thèmes présents m'ont assez touchée. Je me demande comment ce manga évoluera et ce que cela donnera au final.
Lien : https://otaklive.wordpress.c..
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