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Citations sur Edmonde (42)

Elle n’a pas aimé son enfance, ou pas tant que ça, en dépit des palais, des fêtes, de l’opulence. On a toujours quelque chose à reprocher à l’enfance. Une solitude, une mélancolie que l’on traîne tout du long, puis longtemps après. Pour elle, ce sont les nurses. L’existence sous surveillance, l’obligation de respirer en permanence sous le regard d’une étrangère.
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Une histoire débute là où son auteur le décide, pour des raisons mystérieuses ou de simple commodité qui lui appartiennent.
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« Vous allez prendre quinze jours de repos. » C’est complètement idiot : un écrivain est-il jamais en repos ? Il lui a conseillé de renoncer, au moins, à la réunion avec les Goncourt, mardi prochain, chez Drouant. Ah çà, il n’en est pas question à trois séances de la délibération finale !
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J’ai pris l’idée aux clochards… Tu sais comme ils dorment sous de vieux journaux, la nuit, sur les bouches d’aération du métro… » Ses trois jours à plat dos lui rappelaient, avait-elle dit, les nuits à la belle étoile, près de la ligne du front, en 14-18… Qu’il neige, vente ou qu’il pleuve des obus, elle allait dormir le nez en l’air vers le ciel plutôt que sous la tente avec d’autres infirmières Croix-Rouge.
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Si elle avait un grain de bon sens, elle irait consulter. Halte ! Elle a toute sa tête. Ni médecins ni neurologues. S’ils se figurent qu’ils se livreront à leurs examens à n’en plus finir, qu’elle les laissera tranquillement sonder son système nerveux et sa machine à penser, ils se trompent lourdement. Ce serait beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
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Mais tous les fous, tous les maudits, tous les criminels, ont été des enfants, ont joué comme toi, ont cru que quelque chose de beau les attendait.
Pavese, Le Métier de vivre
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D’un geste, elle dénoua le turban qui retient ses cheveux, secoue ses boucles libres. Le pas léger, elle quitte la nuit du lac, se défait de ses fantômes et pénètre dans le cercle de feu qui l’attend.
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C’est fou ce que les voix révèlent. Cette fille, par exemple, possédait la voix d’une femme puissante, au gabarit infiniment plus imposant que ne le laissait croire sa silhouette nerveuse ; voire d’une femme énorme, sans qu’elle en eût la moindre conscience. Ses années de professorat avaient appris à Gisèle Peyron que les voix parlaient au-delà des apparences. Malgré soi.
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La nuit on ne se ment pas, on s’invente. On se reconnaît.
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Son visage gardait les dernières traces de l’enfance. Depuis, il s’était affiné, affirmé. Elle était femme, désormais. Mais ce témoignage d’un moment d’abandon, de l’adoration de Camillo, lui rappellerait toujours l’amour tendre, juvénile, obstiné qu’ils se portaient.
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