"Passivité Active. Démarches de création in situ" tel est le titre de ce livre. Ce titre "oxymorique" entraîne d'emblée le curieux vers le repos (le zen?) et l'écologie. La première de couverture confirme cette première impression avec une dominante de vert et d'eau... Par ailleurs si l'on observe attentivement les photographies, on décèlera d'emblée une sorte de décalage chez cet artiste japonais puisque l'une d'elle met en scène un moine japonais dans les ruelles d'un village typiquement français. le ton est donné. Eizo se joue des apparences et des images d'Epinal : il se plaît à confronter l'occident aux images que l'on peut avoir de l'orient. Il se définit lui-même comme un "japonais, parfois malgré lui".
Cet ouvrage dont on m'a confié la critique ne se veut pas une analyse de création artistique mais le récit de la genèse de ses créations. Eizo n'accouche pas de ses oeuvres après une douleureuse et longue réflexion intérieure, non il crée in situ : il se déplace, observe attentivement, apprend la géographie locale et enfin crée. de là est né ce principe de passivité- dans le sens où il se soumet au lieu et fait uniquement avec ce qu'il trouve sur place - active - il met en mouvement ce qui est.
J'ai particulièrement apprécié l'humour qui ressort de ses oeuvres, c'est en tout cas l'impression que j'ai eu en lisant ce livre.
La suite ici : http://livresetdelices.over-blog.com/article-20806278.html
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La démarche de Eizo Sakara est la création in-situ, souvent éphémères, d' oeuvres issues du milieu naturel et culturel dans lequel il se trouve. C'est, dit-il " une création sans projet préalable, une sorte d'improvisation avec le temps et l'espace".
Lire la suite de ma critique sur mon blog: http://www.couleuraddict.com
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D'être toujours à la disposition de gouttes du ciel n'est pas une mince affaire, lorsque l'on ne sait pas commander la pluie ni le beau temps