Citations sur Alcatraz, tome 3 : Alcatraz contre les traîtres de Nalh.. (9)
Je suis persuadé que la responsabilité est une espèce de maladie psychologique. Comment expliquer autrement qu'on puisse s'adonner au jogging ? Il ne peut s'agir que d'un dysfonctionnement cérébral.
Elle affichait un sourire serein. Le même que celui de mon grand-père quand il rêvait d'infiltrations palpitantes, ou que celui de Sing quand il parlait de sa chère collection d'armes antiques. C'était l'expression de quelqu'un qui aimait réellement son travail.
Les journalistes, sachez-le, ressemblent beaucoup à des petits frères : ils sont bavards, énervants et se déplacent en masse. Et en plus, si vous leur criez dessus, ils prennent leur revanche de façon tout à fait traumatisante.
Il était une fois un jeune garçon du nom d'Alcatrz. Il fit des trucs intéressants. Ouis, un jour, il trahit ceux qui comptaient sur lui, voua le monde à sa perte et assassina quelqu'un qui l'aimait.
Fin.
On m'a souvent demandé pourquoi j'avais besoin de plusieurs volumes pour raconter mon histoire. Après tout, l'essentiel de mon argument est très simple. Je viens de vous le donner en un paragraphe.
Pourquoi en rajouter ?
En deux mots : parce que les résumés, ça craint.
Résumer signifie prendre une histoire compliquée et captivante, et la passer au four micro-ondes jusqu'à ce qu'elle se transforme en un machin racorni tout noir et effrité. Comme le dit jadis un grand sage : "N'importe quelle histoire (et même les meilleures) aura l'air vraiment, vraiment naze une fois résumée en quelques phrases."
Considérez l'exemple suivant : "Il était une fois un Anglais aux pieds velus qui devait jeter l'anneau de son oncle dans un trou dans la montagne." Ca a l'air naze, pas vrai ?
Je n'ai pas l'intention deme livre à ce jeu. Je compte au contraire vous faire partager le moindre instant de douleur que j'ai pu vivre. Je compte vous montrer que je suis un affreux en vous parlant de mon génie. Je compte vous faire lire toute une série de romans avant d'en arriver à la scène sur laquelle j'ai ouvert ladite série.
Vous ne l'avez pas oubliée celle-là, j'espère ? Celle où je gis sur un autel d'encyclopédies, à deux doigts d'être sacrifiés par les Bibliothécaires ? C'est là qu'a lieu ma trahison. Vous vous demander peut-être à quel moment je vais en venir à ce point si capital de mon existence.
Patience, que diable !
Ils adorent les livres. Et pourtant, pour eux, les livres sont un peu comme des ados : dès qu’ils se mettent en bande, ça crée des problèmes.
Vous voulez devenir quelqu'un de meilleur? Allez donc écouter des individus qui sont d'un autre avis que vous. N'essayez pas de discuter. Contentez vous d'écouter. Il est remarquable de constater tout ce que les gens ont d'intéressant à dire quand on prend le temps de ne pas être un crétin.
- Qui sait quels trésors on a failli perdre ici ? continua-t-elle. La moisissure détruit les livres. Les souris les dévorent. Il faut en prendre soin, les chérir. Quelqu'un doit tenir à jour un catalogue, de sorte que vous puissiez connaître et apprécier votre fonds. p.225
Je hais les explosions. Non seulement elles sont généralement mauvaises pour la santé, mais en plus, elles sont tellement exigeantes ! Chaque fois qu'il en déboule une, vous êtes obligé d'y consacrer toute votre attention et d'interrompre ce que vous étiez en train de faire auparavant. En fait, vu comme ça les explosions ressemblent étonnamment aux petites soeurs.
- Mais... je suis en rémission ! Je suis clean depuis des mois. Tu ne peux pas me demander de replonger, non ! p.219