Aucun manoir, aucun palais ne rivalise avec un travail fait à la sueur de son propre front.
Comment prendre le contrôle d'un pays ? La première étape est la plus simple, arteth. On trouve quelqu'un à haïr.
Ce qui échappe à l'optimiste, c'est qu'un pessimiste n'a aucune envie qu'on essaie de le réconforter.
Sarène haussa les épaules. « S’il s’attend à ce que je sois idiote par nature, je ne vois aucun motif de le détromper. Tu as plus de facilité à manipuler ton prochain s’il te croit trop bête pour te rappeler ton propre nom. »
Un simple conseil, jeune dame : ne vous surestimez pas. Ne courez pas si vous n'avez que la force de marcher, et ne poussez pas des murs qui refusent de céder. Par-dessus tout, évitez d'administrer une bourrade là où une tape sur l'épaule suffirait.
Il vous apparaîtra que la haine incite à l'unité avec une vitesse et une ferveur que la dévotion serait bien en peine d'égaler.
Tu parles de la faim et de la douleur comme de forces irrépressibles. On peut tout accepter, tant que la faim vous y contraint : si l'on retire les conforts de l'existence, nous devenons des animaux.
Toute chose doit progresser et la progression ne se fait pas toujours en pente douce. Tantôt il faut tomber, tantôt il faut monter ; certains doivent souffir tandis que d'autres connaissent la bonne fortune, car c'est la seule façon dont nous pouvons apprendre à nous appuyer les uns sur les autres. Les fortunés ont ainsi le privilège d'aider ceux qui mènent une existence plus rude. L'unité naît dans les difficultés, mon enfant.
Le plus beau, mon ami, c'est que le travail a aussi libéré le travailleur.
Il devrait éviter de mélanger alcool et eau de mare la prochaine fois