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Citations sur Flic ou caillera (21)

La misère humaine et l'argent ont en commun un code postal : 93 200.
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La banlieue nord a les mains sales, fait dans l'illégal : came, claque et te canne si tu parles ou te sers dans les liasses. Elle fait de phénoménaux paquets de billets avec son trafic de cocaïne. La banlieue piétine le code pénal. Fric, zik. Coke à grosses doses, carotte, fabrique des toxs. Coup de pression, tension. Dans le bizz, tous les coups sont permis. Dans le bizz, tout le monde se trahit, même ceux qui se font la bise.
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La misère a un code postal : 93200
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Le zoo, local, lieu de vie, où je m'isole pour réaliser mes fresques. C'est un entrepôt de la SNCF, abandonné. Des drogués venaient ici. Un jour, on a décidé avec Julien de récupérer les lieux. On a chassé les toxs avec des barres de fer. Ils n'ont pas bronché, on était trop déterminés. On a passé des soirées à squatter quand on en avait marre de la cité. Je venais seul au début, mon pote m'a rejoint. Il vient ici pour ses trafics. Julien y vide parfois le contenu de ses vols. La police ne vient pas ici, c'est scred. Endroit sale. J'peins une fresque sur 93 Hardcore, son vénère de Tandem, binôme d'Aubervilliers.
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Il ne dort pas car le sommeil est le cousin de la mort. La confiance aussi.
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Le troisieme roman de Rachid Santaki est une belle réussite. On retrouve son ecriture percutante et efficace, plus incisive que jamais. A mots choisis et rigoureusement étudiés, il réussit, d'un trait, à retranscrire une atmosphère, des caractéristiques physiques et morales, des émotions, tout en permettant aux lecteurs d’avoir leurs propres ressentis pages après pages. Le tout est souvent ponctué par de véritables punchlines littéraires, bien senties, qui donnent corps et rythmes au récit et le dynamise. On retrouve un thème cher à l’auteur qui est l’engrenage. D’une mécanique terriblement bien huilée, le récit précipite les différents protagonistes dans les filets du destin, ils se retrouvent piégés par le milieu, où ils gravitent. Inexorablement et malgré leurs bonnes volontés, ils se retrouvent sans liberté d’agir et guider uniquement par le principe de survie ou la vengeance. Ils ont, cependant, gagnés en profondeur : on notera le portrait particulièrement savoureux de cruauté et de perversité des frêres Bensama, dealer mafieux de Saint Denis, qu’il serait bien plaisant de revoir dans un prochain opus. Les paysages familiers de la Seine Saint Denis sont toujours là, représentés avec la même ferveur et on a le plaisir de retrouvés personnages récurrents déjà présent dans les précédents polars. Le piège du cliché sur la banlieue béton a une fois de plus été évité. Un polar efficace qui a le mérite de pouvoir plaire autant au passionnés de culture urbaine qu’aux lecteurs de romans noir
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La seule fois où j'ai voulu quitter Saint-Denis, je me suis retrouvé percé par la violence qui m'a bercé.
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C’était le temps idéal pour ça. Le vent avait retourné le ciel comme un gant et, par là-dessus, une petite averse avait fini de tout nettoyer. La journée s’annonçait belle.
A toi de jouer ! Anna aurait pu voir son sourire se refléter dans ses chaussures qui slalomaient entre les flaques. Quel éclat… Elle était si absorbée qu’elle ne vit rien venir. La fanfare stridente d’un klaxon à l’italienne la força à regagner précipitamment le trottoir. Le conducteur, presque couché dans sa Sinclair C5, secoua la tête et passa en trombe.
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La mort me pourchasse. Ses pas, légers et rapides, frappent le macadam. Face à moi, alignements d'arbres dévêtus, fleuve à ma droite, bordures de briques, parpaings recouverts de tags, de graffitis monochromes, colorés. Souffle saccadé, crainte grandissante, elle me talonne, veut me fumer pour un gros paquet de billets. Sa respiration titille mes tympans. La Faucheuse progresse dans sa course, j'ignore son esbroufe, accélère. J'en perds mon souffle. Je chute, me relève, fuis comme un gnou, à toute vitesse. Elle persiste, ne lâche rien. Craquements de branches. Tassement de terre. Flaque d'eau explosée. Le froid brûle ma poitrine, sa résolution à me finir m'assassine. La Faucheuse à la respiration ferroviaire ralentit.

- Arrête-toi ! Arrête-toi ou je tire ! Mehdi, arrête-toi, je t'ai dit !
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L’atmosphère de la zonpri pue la galère.
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