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Ce que j'ai ressenti:…Un belle rencontre avec un auteur pas commun…

Quand on ne peut pas parler, écrire, c'est magique.

J'ai trouvé à ce roman Jeunesse, beaucoup de douceur et une écriture toute en poésie. Cette histoire réunit trois jeunes adolescents, avec leurs maux, qui se laisse porter par les mots…C'était un très joli ouroboros d'énergie, de partage, et d'échange autour du thème de la lecture. J'aime quand, l'histoire devient histoires et se prête à l'inattendu.

La lecture était sa meilleure amie. Sa seule amie.

On sent beaucoup de souffrance et de mal-être, dans chacun de ses personnages, et chacun arrive à nous toucher à sa manière dans leurs imperfections, leurs espoirs déçus, leurs attentes plombées. L'auteur en apportant cette touche de fantastique arrive à rendre plus agréable cette lecture, derrière des thèmes aussi fort que l'anorexie, le sacrifice, la folie…J'ai trouvé dans son écriture, énormément de sensibilité qui vient presque par magie, panser toutes les blessures de cet âge si difficile, où l'acception de Soi est tellement insurmontable, pour ses jeunes si fragiles psychologiquement…J'ai été touchée, parce qu'on sent que l'auteur fait attention à poser des mots délicats sur ses ravages qui peuvent toucher cette tranche d'âge, et en refermant ses pages, j'étais triste d'en quitter certains…

Il essaya de retenir la mort en saisissant un coin de sa robe de brume.

-Personne ne sait où commencent les pouvoirs de l'esprit et où ils s'arrêtent.

J'ai aimé partir vers la Nouvelle-Calédonie, pays qui me tente réellement de découvrir, et connaître un peu plus de leurs coutumes, leurs histoires, leurs cultures. Ce sont de petites touches qui jalonnent plaisamment le récit, et cette contrée me laisse toujours plus rêveuse et désireuse d'aller un jour, y balader mes ailes elfiques…La vie dans ces squats me parait presque idyllique…

On peut se passer de beaucoup de choses, sauf de chaleur humaine.

Vous l'aurez compris, ce Fantôme qui écrivait des romans, est un livre qui m'aura émue, et je suis ravie de pouvoir encore avoir de belles surprises en Jeunesse! Je le recommande chaudement!

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Beau roman reçu dans le cadre d'une masse critique. Merci à Babelio et aux éditions balivernes de m'avoir fait découvrir la plume d'Eric Sanvoisin. L'envoi était accompagné de jolis marques pages et d'une carte. Je me suis sentie vraiment choyée.

Beau roman par la forme d'une part. La couverture mais aussi la présentation du texte: texte aéré, petits paragraphes, gros titres qui séparent les différentes voix de narration. Cela rend la lecture facile et agréable. Les pages se tournent très vite.

Beau roman quant à la poésie des mots. Avec des thèmes aussi difficiles que l'anorexie, la folie, la mort, le suicide, le récit aurait pu sombrer rapidement dans quelque chose d'hyper glauque. Il n'en est rien. Au contraire, les différents personnages et leurs histoires sont touchants et émouvants.

Il y a d'abord Antonin Weller. Cet adolescent kidnappé par son père, un gourou de secte qui se fait tuer accidentellement par son père. Celui ci au lieu de lui donner une sépulture l'abandonne dans une vieille maison. Antonin devient donc un fantôme qui parvient à écrire par internet un roman qui sera publié et lu par Emilia.

Emilia vit en Nouvelle Calédonie mais ne sort jamais de chez elle. Anorexique, elle meurt peu à peu. elle tombe par hasard sur l'histoire du chien conteur et tombe amoureuse du personnage de Leï crée par Antonin.

Leï est un jeune aussi qui a fait une tentative de suicide et est enfermé dans un hôpital psy.

Emilia va se mettre en contact avec Antonin.

C'est une lecture assez difficile bien que l'écriture soit parfaitement maîtrisée et poétique, rondement menée. Mais tous ces personnages en grande souffrance m'ont bouleversée du haut de mes 40 piges. Histoire toute en sensibilité. Ce livre pose beaucoup de questions.
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Un roman jeunesse dont je suis sorti dans un état d'esprit contrasté. Cette relation épistolaire entre un fantôme et une adolescente malade est très touchante, comme leurs destins respectifs. Mais, que tout cela est sombre ! L'ambiance est lourde, presque gothique. Un roman pour adolescents sur l'adolescence et les problèmes qui l'accompagnent. A ne pas forcément mettre entre toutes les mains.
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Le contexte de lecture
J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Masse Critique de Babelio. Je remercie à la fois les organisateurs de Babelio et la maison d'édition Balivernes pour cet envoi.
La Petite Histoire
Nous faisons la connaissance dès le début de ce roman avec un fantôme, Antonin qui se retrouve prisonnier dans la maison où il a été tué puis abandonné à l'oubli. il va réussir à sortir de son isolement grâce à un ordinateur et ainsi se mettre a écrire une histoire qu'il va proposer à plusieurs maisons d'édition.
Son livre va être publié et une lectrice à l'autre bout du monde va prendre contact avec lui.
Ces deux âmes perdues vont se comprendre, communiquer...
Ce que je retiens de cette lecture...
J'avoue avoir été surprise d'entrée de jeu par le point de vue choisi pour raconter cette histoire de spectre et par le fond assez sombre de ce récit.
Nos jeune héros Antonin, Emilia, mais aussi Leï, tous les trois des êtres de papier sont des écorchés de la vie. Leur mal-être et leur détresse ne sont pas feints, ils nous troublent et nous questionnent.
Antonin nous raconte assez rapidement ce qu'il a conduit à sa condition d'esprit en peine, privé de liberté entre la vie et la mort. Il est le personnage le plus attachant. Emilia est souvent exaspérante, loin de la fille parfaite et délicate, elle est assez égoïste, toujours angoissée. Et pourtant, elle arrive à nous communiquer ses ressentis, ses états d'âme que l'on finit par comprendre.
L'on ne peut pas dire que cela soit une lecture joyeuse mais la fin apporte une touche positive dans ce récit amer et sans concession.
La plume d'Eric Sanvoisin est toujours aussi alerte et un brin poétique. C'est un conteur, comme le chien, il enchâsse les histoires qui sont des miroirs les unes pour les autres avec maestria. J'ai beaucoup aimé d'ailleurs les inserts de petites fables au milieu du roman, lui-même à l'intérieur du roman. Cette mise en abîme est en adéquation avec le vertige angoissant que les héros connaissent à l'intérieur de leur âme.
J'ai apprécié de découvrir ce récit fantastique où la relation des personnages et leur ressentis sont mis en valeur et questionnent le lecteur, ne le laissent pas indemne.
Lien : https://chrisbookine.blogspo..
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Antonin est mort, assassiné : depuis lors, il hante la maison où se trouve son cadavre, ignoré de tous. Dans sa solitude, il a réussi à faire fonctionner un ordinateur et depuis, il écrit. Il a même publié un roman à succès et cultive le mystère auprès de son éditeur.

Emilia, une de ses lectrices, le contacte : elle a aimé son roman et voudrait en connaître la suite. C'est vital pour elle : elle est anorexique et vit, elle aussi, cloîtrée mais par choix. Tombée sous le charme de Leï, le héros d'Antonin, elle rêve de le rencontrer.

Entre leurs échanges par courriels, par delà les kilomètres, une relation profonde se noue : en parallèle, les aventures de Leï et son chien invisible continuent.

Partageant une profonde souffrance, les trois héros d'Eric Sanvoisin cohabitent dans ce texte touchant. Tour à tour, chacun nous raconte son histoire et le quotidien qui le piège : à chacun son enfer, si différent et à la fois si semblable. le mal-être des adolescents est évoqué de manière sensible et réaliste. Un roman original, aux allures de rêve...

Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Je voudrais d'abord remercier Babelio et les éditions Balivernes pour ce beau roman. Il s'agit en effet de ma première masse critique fructueuse et c'est un très bon début.
Ce livre est déroutant. Il est rare que je puisse dire n'avoir jamais rien lu de semblable. Ici, pourtant, je ne connais rien qui ressemble ne serait-ce qu'un peu à ce roman.
Les personnages sont intéressants. Antonin d'abord. Pour lequel j'ai tout de suite eu une grande affection. Il a connu ce que la vie peut donner de pire mais la mort l'ennuie. Heureusement, il a toujours rêvé d'écrire et a tout son temps pour ça.
Il y a Leï, ensuite. Qui est au fond intéressant que grâce à son chien. J'ai adoré ce chien. Il est protecteur, doux, présent, très humain. Et surtout, il a la plus belle des qualités, il sait raconter les histoires.
Et enfin, il y a Emilia. Emilia qui refuse de sortir, Emilia qui est victime de sa maladie. Je l'ai d'abord détesté pour son égo-centrisme, pour le mal qu'elle inflige à sa mère et pour son absence d'empathie. Puis au fur et à mesure qu'on comprend ses souffrances, j'ai compris que je ne pouvais pas juger autant de douleur et que je devais lui pardonner.
J'ai aimé ce livre. Parce qu'il parle du pouvoir de l'imaginaire et je crois, je sais, que c'est le seul qui marche vraiment.
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Je retrouve Sanvoisin avec grand plaisir; merci à Babelio (masse critique) et aux éditions Balivernes qui éditent un agréable objet livre, aéré et avec une typo qui facilite la lecture.
C'est du fantastique comme je l'aime: tué par son père, Antonin est devenu un fantôme. Il écrit un roman qui sera publié sous anonymat.
Emilia, anorexique, vit en Nouvelle-Calédonie et lit le livre d'Antonin; elle s'enthousiasme pour le héros Leï et son chien imaginaire; elle entre en communication avec l'auteur et le supplie d'écrire une suite (où elle sera!).Un personnage surnommé l'Ermite intervient également et ajoute à l'étrangeté de l'histoire.
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Antonin, adolescent fantôme, erre dans la maison dans laquelle il a été assassiné. S'il se concentre, il peut écrire quelques lettre sur l'ordinateur qui reste à disposition. Il va donc écrire un roman, l'histoire de Leï, un ado malade qui se prend d'amitié pour un chien fantôme. Et de l'autre côté de la Terre, en Nouvelle-Calédonie, Emilia, une adolescente elle aussi malade va lire et se passionner pour le roman, au point de tomber amoureuse de Leï, personnage de papier...

Merci aux éditions voisines Balivernes pour l'envoi de ce roman jeunesse dans le cadre de l'opération Masse Critique. Alors certes, la couverture n'est pas terrible mais chacun sait qu'il ne faut pas s'arrêter à ce genre de détails ! J'étais très intriguée par ce roman à 3 voix et j'avoue avoir eu un peur peur lorsque j'ai lu les premières pages (texte très gros, typo différente pour chacun des 3 protagonistes) mais au final, j'ai découvert avec bonheur un roman très touchant et plein de sensibilité. le point de départ (le fantôme qui écrit un roman) peut sembler un peu naïf mais il est très bien amené et Antonin s'est révélé très attachant dans sa double condition d'ado mort et d'apprenti écrivain. Emilia est également très bien brossée, dans sa maladie comme dans ses émois de lectrice, prise dans l'urgence d'entrer dans l'histoire parce qu'elle sent que son temps est peut-être compté. Chacun des personnages est d'ailleurs seul à sa manière. J'ai eu plus de mal avec le héros du roman, Leï et son chien Bâtard, sauf à la fin où son récit m'a semblé plus fluide et plus en phase avec le reste du roman.
Bref, un roman qui se lit assez vite, sur la maladie, la solitude, le deuil et aussi sur la place de l'écriture et de la lecture qui peuvent aider à sortir du trou. Style impeccable et je le répète, beaucoup de sensibilité, j'ai beaucoup aimé !
Je vais maintenant faire découvrir ce fantôme à mes élèves qui ont eu l'air très intrigués par mon résumé...
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ai reçu le fantôme qui écrivait des romans via une masse critique de Babelio. Pour une fois, je m'étais restreint dans mes choix et n'avais coché que 4 ou 5 romans. Ce livre était le 2ème que je souhaitais par ordre de préférence (je ne me souviens plus quel était le premier ^^). J'étais donc vraiment contente d'avoir été sélectionnée pour celui-ci et remercie chaudement Babelio et les éditions Balivernes pour ce partenariat.

Mon avis
Mais qu'il est tendre, qu'il est triste et mélancolique ce roman… Et qu'il beau !! Mais surtout, qu'est-ce qu'il m'a émue !!
Parce que cette histoire a su toucher aussi bien mon âme d'enfant, que l'adolescente et l'adulte qui font de moi ce que je suis aujourd'hui. Et rien que pour ça, je suis vraiment, vraiment heureuse d'avoir lu ce roman.

Dans ce livre, nous croisons trois personnages, trois destins qui vont s'entremêler. Antonin, un fantôme écrivain ; Leï, un personnage de roman, dont la vie n'a rien d'une romance ; Emilia, une jeune fille anorexique qui s'est construit un monde à travers les livres.
L'auteur mixe fiction et réalité avec brio, floutant la ligne de séparation entre les deux. Alors, en tant que lecteur on se retrouve une fois dans la réalité, une fois dans la fiction, on passe d'une histoire à l'autre, et si au début on se retrouve facilement, au fur et à mesure on finit par confondre les deux. A l'instar des personnages de ce livre.

C'est roman qui parle de solitude, de souffrance, de mal-être, notamment à l'adolescence. Alors forcément, il y a de la tristesse dans ces lignes. J'ai été touchée par Emilia, même si j'ai eu plusieurs fois envie de la secouer pour qu'elle se prenne en main. J'ai eu de la peine pour sa mère, pour toute cette rage contre sa fille qu'elle garde en elle. le personnage de Leï m'a ému pour ses réflexions sur le sens de sa propre existence. Enfin, j'ai trouvé l'histoire d'Antonin vraiment saisissante, avec toutes ces blessures qu'il essaie de guérir chez lui-même, mais aussi chez les autres, cherchant ainsi une paix intérieure.

C'est aussi un roman qui parle du pouvoir des mots, de l'importance de l'imaginaire, quand ce dernier peut aider à guérir, à appréhender ce monde qui nous entoure et fait si peur. Il nous montre à quel point une phrase, une rencontre peut changer un destin.

Bien sûr, il s'agit d'un roman jeunesse, et le style ne nous y trompe pas. Mais c'est le genre de roman qui se lit tellement bien, qui véhicule tant d'émotion qu'il te rappelle juste que, même à presque 39 ans, lire une histoire comme ça, qui fait appel à ton enfance ou ton adolescence, c'est tout simplement indispensable.
Lien : http://wp.me/p5W0Ex-IO
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Quand je me rend à la bibliothèque, je prends toujours un livre au hasard sans regarder le sujet, ni l'auteur, par curiosité. Cette fois ci c'est le livre d'Éric sanvoisin:le fantôme qui écrivait des romans, un roman pour ados pourquoi pas!
J'ai été surprise par la typographie qui rappelle celle des ordinateurs. Je comprends mieux ce choix en commençant le roman. Antonin se retrouve prisonnier dans une maison à la suite de son décès accidentel, tué par père un gourou dune secte. Il est privé de sépulture et devient un fantôme. Il arrive à communiquer grâce à un clavier d'ordinateur. Pour sortir de sa solitude . Il donne la parole à un chien pour l'écriture de son roman dont le personnage principal est un ado comme lui , enfermé après une tentative de suicide dans un hôpital psychiatrique. Ce roman est lu par Emilia vivant en Nouvelle Calédonie elle souffre d'anorexie et reste enfermée chez elle dans sa chambre. En surfant sur internet, elle tombe par hasard sur ce roman écrit par un chien contour qui raconte la vie de lîe, son désespoir, sa solitude, son mal être qui trouve échos chez Emilia . Et ils se retrouvent sur internet ,se réconfortent , échangent leurs réflexions sur la vie. Emilia tombe amoureuse de lìe ! Elle prendra contact avec Antonin pour se rapprocher de son amour virtuel.
J'ai bien aimé ce roman à trois voix et demie(avec le chien).il nous traduit bien leurs mal être des adolescents , aborde des thèmes douloureux comme la solitude, la maladie -le fantastique et l'imaginaire aident à supporter ces périodes. de doutes.
Bon roman jeunesse du point de vue d'une personne d'une autre catégorie : adultes + +
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