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Citations sur Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes (108)

Le silence s'abattit de nouveau autour de la table. Le vent soufflait, les volets cognaient contre les murs du château.

-Pourquoi me regardez-vous tous? intervint soudain Meve

-Nous contemplons ta beauté, grommela Henselt depuis les profondeurs de son bock.

-Entre autres, acquiesça Vizimir. Meve, nous savons tous que tu es capable de trouver une solution à chaque problème. Tu as ton intuition féminine, tu es intelligente...
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-Le monde tombe en ruine, répéta la magicienne. On peut l'observer passivement. Ou on peut y remédier.

-Comment? demanda Geralt dans un sourire ironique. Avec des émotions?
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Tends l'oreille, Filippa. Tu entends ces voix, ces cris ? Ce sont de gros chats qui luttent pour une grande cause. Un règne absolu sur un tas d'ordures. Ce n'est pas rien, là-bas, on fait couler du sang et on s'étripe. Là-bas, c'est la guerre. Mais ces deux guerres, celle des chats et la tienne, m'importent incroyablement peu !
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Un crime reste un crime, quels qu'en soient les motifs ou les circonstances. Ainsi, ceux qui commettent un crime ou le préméditent sont des malfaiteurs et des meurtriers, peu importe leur condition- qu'ils soient des rois, des princes, des maréchaux ou des juges. Nul être parmi les penseurs ou les acteurs de la violence n'a le droit de se considérer meilleur qu'un meurtrier ordinaire. Car, par essence, toute violence conduit irrémédiablement au crime.
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- Mais je n'ai rien... Ce Jarre ne m'intéresse absolument pas. [...] J'ai seulement...
- Justement, marmonna la magicienne. Tu as seulement... Ne fais pas l'enfant, je te rappelle que tu n'en es plus une. Dès qu'il te voit, ce garçon se met à saliver et à bégayer.
- Ce n'est pas de ma faute ! Qu'est-ce que je suis censée faire alors ?
[...]
- Ne joue pas avec lui. C'est mal.
- Mais je ne joue pas avec lui ! Je ne fais que parler !
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J’ai régulièrement l’impression que tu parles pour le simple plaisir de faire mouvoir tes lèvres et ta langue
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La ville était en feu.
Les étroites ruelles qui menaient aux douves, à la première terrasse, crachaient de la fumée et de la braise ; les flammes dévoraient les toits des chatières étroitement serrées les unes aux autres, et léchaient les murs du château. A l’ouest, depuis la porte qui donnait sur le port, s’élevait un énorme vacarme, les échos d’une lutte sans merci, les coups sourds du bélier qui faisait trembler les remparts.
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Tu pensais avoir pris sous ton aile une simple fillette. Tu te trompais. Tu as recueilli une flamme qui, à tout instant, peut embraser le monde. Notre monde. Le tien, le mien, le leur. Et tu devras faire un choix. Tout comme moi. Et comme Triss Merigold. Sans oublier Yennefer, qui a dû faire un choix, elle aussi. Et elle l'a fait. Ta destinée est entre ses mains, sorceleur. C'est toi-même qui la lui as confiée.
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La ville était en feu. Les étroites ruelles qui menaient aux douves, à la première terrasse, crachaient de la fumée et de la braise ; les flammes dévoraient les toits des chaumières étroitement serrées les unes aux autres, et léchaient les murs du château. À l’ouest, depuis la porte qui donnait sur le port, s’élevait un énorme vacarme, les échos d’une lutte sans merci, les coups sourds du bélier qui faisaient trembler les remparts. Ils avaient été submergés par surprise, après que les assaillants eurent renversé la barricade défendue par quelques soldats, des habitants armés de hallebardes et des arbalétriers de métier. Des chevaux enveloppés de caparaçons noirs survolaient les obstacles tels des spectres, des lames blanches et scintillantes semaient la mort parmi les défenseurs en fuite. Ciri sentit le chevalier qui l’avait emportée sur sa selle talonner violemment sa monture. Elle avait entendu son cri : « Accroche-toi, accroche-toi ! » D’autres chevaliers aux couleurs de Cintra les devan­cèrent et fondirent sur les Nilfgaardiens. Ciri aperçut la scène l’espace d’un instant, du coin de l’œil : un immense tourbillon où se mêlaient des capes bleu et or et des capes noires, au milieu du fracas de l’acier, du grondement des lames contre les boucliers, du hennissement des chevaux… Un cri. Non, pas un cri. Un hurlement. « Accroche-toi ! » L’effroi. Chaque secousse, chaque saccade, chaque soubresaut du cheval meurtrit ses mains agrippées aux rênes. Ses jambes douloureusement contractées ne trouvent pas d’appui, la fumée fait larmoyer ses yeux. Le bras qui l’entoure l’étouffe, l’étrangle, comprime douloureusement ses côtes. Alentour s’élève un cri comme elle n’en a jamais entendu auparavant. Que peut-on faire à un homme pour qu’il hurle ainsi ? La peur. Annihilante, paralysante, suffocante. De nouveau, le fracas des armes, le renâclement des chevaux. Tout autour, les maisons dansent, des fenêtres propulsées par le souffle des flammes atterrissent soudain là où, un instant plus tôt, se trouvait une ruelle boueuse jonchée de cadavres, encombrée par des biens que les habitants avaient abandonnés dans leur fuite. Derrière le dos de Ciri, le chevalier est soudain pris d’une toux étrange, rauque. Du sang gicle sur ses mains soudées aux rênes. Un hurlement. Le sifflement des flèches. La chute, la secousse, le choc douloureux contre l’armure. À côté d’elle, un grondement de sabots ; au-dessus de sa tête, le ventre d’un cheval et sa sangle déchirée passant en un éclair ; le ventre d’un deuxième cheval, un caparaçon noir volant au vent. Des geignements, semblables à ceux d’un bûcheron qui abattrait du bois. Mais ce n’est pas du bois, c’est le fer contre le fer. Un cri, étranglé et sourd. Tout près d’elle, quelque chose de grand et noir s’effondre dans un éclaboussement de boue et saigne atrocement. Son pied armé tremble, s’agite, creuse la terre de son énorme éperon.
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La magicienne leva le bras et agita la main. Ciri sentit une pulsation dans ses tempes ; elle entendit un bruit dans ses oreilles, semblable à celui qui se produisait lorsqu’elle avalait sa salive, mais en plus intense. Elle fut gagnée par un engourdissement, une fatigue extrême, une faiblesse qui lui raidissait la nuque et lui amollissait les genoux.
Yennefer baissa le bras et ces sensations disparurent aussitôt.
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